Le défaut d’information a longtemps permis l’indemnisation des conséquences dommageables d’un acte médical non fautif sur le fondement de la perte de chance (I). Si la jurisprudence judiciaire a expressément maintenu la perte de chance comme fondement du droit à indemnisation, elle a ouvert la porte à une meilleure indemnisation du patient non informé pour la fraction de ses préjudices non indemnisés au titre de la perte de chance (II).