C’est à partir de 1987 que le champ associatif a connu un début d’allégement dans le contrôle de ses activités par la législation avec un champ d’action limité ouvert aux parents d’élèves, les associations caritatives (Aissani2001, ferrah2004)
Les années 1990 et à la faveur de la loi 90/31 , a connu l’émergence de nouveaux acteurs dans secteurs de l’agriculture , les forêts , la préservation du patrimoine , la conservation de la nature et de la biodiversité , les ressources naturelles , la désertification …. )
Avec les divers plans de développement agricole mis en oeuvre par les pouvoirs publics, les associations liées au domaine agricole et à l’environnement sont de création récente mais affichent un essor incontestable.
Actuellement les associations sont confrontées à trois problèmes :
-Un problème réglementaire et juridique qui opacifie les relations entre les pouvoirs publics et les associations
-Un problème des moyens financiers et matériels
Et des problèmes liés aux ressources humaines (niveau de formation et de compétences techniques) qui crée une dépendance totale des associations vis a cis des pourvois publics et –
-les déficits organisationnels qui entravent leur émergence en tant que de force de proposition.
De création récente les associations sont restées faible en capacité d’action et d’entreprise.
Le profil des associations conserve dans sa majorité un modèle traditionnel limité à la sensibilisation, la communication et l’assistance et un manque d’innovation dans l’approche des activités, ces attitudes sont liées à un sous développement de la sociologie de terrain en Algérie.
Figure N° (1 ) : Evolution des secteurs du mouvement associatif en Algérie
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