Il n’est pas étonnant de voir, aujourd’hui, la place prépondérante occupée par le commerce dans
l’espace de Rufisque. A l’origine, la fonction commerciale s’est très tôt intégrée dans ses activités
majeures et avait pris une dimension importante dans l’économie de traite.
Cette époque est achevée mais la fonction commerciale est toujours présente dans le centreville
et constitue la principale activité à travers laquelle Rufisque est reconnue en tant que pôle
commercial exerçant son influence sur un vaste hinterland.
Cette fonction s’exerce au Marché Central du centre-ville dont les limites n’ont cessé de
s’agrandir (sur la photo ci-dessus on peut apprécier les débuts du marché), et tout au tour des îlots
qui le bordent (figure 9).
Ce commerce était localisé sur presque trois îlots avec comme composantes : le marché fruits et
légumes, la halle aux poissons, le marché « bric à brac » tissus + produits secs, halle aux viandes.
Mais ses franges ont connu une progression avec l’étalement de l’aire commerciale vers le Nord,
du fait des nombreuses boutiques de grossistes et les différents étales qui ont conquis les
alentours du marché. Le marché est composé de l’autre coté de la route nationale (au nord) par
des magasins de produits électroniques (radios, portables, téléviseurs etc.) et boutiques de
réparateurs de radios, téléviseurs etc.
Même si sa contribution au budget municipal parait faible, la fonction commerciale apparaît
comme le principal élément, favorisant le dynamisme de l’espace urbain et constituant le vecteur
de développement de la ville.
Les autorités locales sont conscientes de la part qu’elle représente dans la mobilisation de recettes
de fonctionnement et ont signé un contrat de ville avec l’Agence de Développement Municipal
(en 1999) pour l’amélioration du niveau de recettes avec la réalisation d’équipements marchands.
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