Le mécanisme de micro-assurance vise à protéger les populations disposant de faibles
revenus contre certains évènements. Il s’agit principalement de protéger le créateur et son
entreprise contre les évènements pouvant l’empêcher d’exercer son activité.
Pour être viable, la micro-assurance repose
sur une bonne mutualisation. C’est un principe
essentiel pour toute assurance, mais ici tout
particulièrement.
La mutualisation est basée sur le fait que
chaque souscripteur verse sa prime d’assurance sans
savoir si c’est lui ou un autre qui en bénéficiera.
Une mutualité est ainsi constituée par l’ensemble
des personnes assurées contre un même risque, assurés qui cotisent mutuellement pour faire
face aux conséquences du risque. La mutualisation procède de la loi dite des grands nombres,
et permet à l’assureur de réduire les risques. En particulier, selon cette loi, plus le nombre
d’expériences effectuées est important, plus la probabilité que les résultats de ces expériences
se rapprochent de la probabilité théorique est grande.
Ainsi, plus la population assurée exposée à un risque donné est large, plus on pourra
espérer que le taux de risque d’un évènement donné soit conforme à une estimation théorique.
Ce qui permet à l’assureur d’estimer le risque avec davantage de certitude, et donc de
correctement calculer ses coûts et la tarification de ses produits.
Dans le cas du développement de la micro-assurance en France, malgré la part
d’incertitude que peut soulever le fait de s’attacher à un segment de clientèle inconnu, les
assureurs partenaires d’Entrepreneurs de la Cité jouissent, notamment grâce à leur
regroupement, d’une bonne maîtrise de la mutualisation, ce qui leur permet de pouvoir
envisager sereinement cette difficulté. Le regroupement d’assureurs voulu et organisé par
Entrepreneurs de la Cité présente également l’intérêt d’obtenir une capacité plus importante
pour mieux faire face à la part d’incertitude que comprend l’ouverture vers une nouvelle
clientèle.