Après de longues discussions, toutes les parties intéressées s’accordèrent finalement sur un texte
unique : «la convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel »
adoptée par la conférence générale de l’UNESCO le 16 novembre 1972.
Au terme de la convention « chacun des Etats parties reconnaît que l’obligation d’assurer
l’identification, la protection, la conservation, la mise en valeur et la transmission aux générations
futures du patrimoine culturel et naturel lui incombe au premier chef.
Il s’efforce d’agir à cet effet tant par son propre effort au maximum de ses ressources disponibles
que, le cas échéant, au moyen de l’assistance et de la coopération internationale dont il pourra
bénéficier, notamment aux plans financier, artistique, scientifique et technique ».
La Convention de 1972 est l’instrument juridique le plus connu de ceux élaborés jusqu’à
présent par l’UNESCO afin de définir et de protéger le patrimoine. Mais elle tire sa force de sa
complémentarité avec deux autres conventions internationales ratifiées par les états membres : la
Convention de 1954 sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé et la Convention
de 1970 sur la lutte contre l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des
biens culturels ainsi que les recommandations.