Guide d’entretien (pour les cadres de la banque islamique)
1) Est-ce que vous pouvez nous dire qu’est-ce qui fait la différence aujourd’hui entre la BIS et les autres banques ?
2) la banque islamique du Sénégal (BIS) contrairement aux autres banques ne pratique l’intérêt dans aucune de ses transactions financières. Qu’est-ce qui explique le succès ou les résultats enregistrés par la BIS aujourd’hui ?
3) la réglementation bancaire interdit aux banques de s’abonner en dehors de l’intermédiation financière, aux activités commerciales, industrielles, agricoles… comment expliquez-vous la présence des banques islamiques sur ces terrains ?
4) Durant les premières années de son fonctionnement la BID a connu des problèmes liés au placement des fonds non engagés dans ses opérations. Comment la BIS résout-elle ce problème ?
5) quelles sont les relations que la entretient avec les autres banques en particulier la banque centrale ?
6) Pour résoudre leurs problèmes de liquidité immédiat, les banques ont souvent recours au marché monétaire ou aux refinancements de la banque centrale. Etant donné que ces opérations contiennent un taux d’intérêt, comme la BIS fait-elle pour résoudre ses problèmes de liquidité en cas de crise ?
7) Depuis sa création en 1983, en dehors de son siège social, la BIS ne totalise que deux agences au Sénégal (Lamine Gueye, sarrault et Touba). Quelles sont les raisons d’une expansion aussi lente dans un pays comme le Sénégal où la population est à 90 % de confession musulmane ?
8) Par simple observation, on constate qu’une grande partie de la population ignore l’existence des banques islamiques (même si la tendance est à la renverse les banques islamiques ne sont pas aussi connues que les banques classiques), ceux qui sont informés ignorent pour la majorité les principes de bases selon lesquels fonctionnent ces banques et les avantages qu’elles peuvent offrir par rapport aux autres banques. Selon vous quelles sont les raisons de ce constat et comment comptez-vous y remédier ?
9) Quels sont les critères sur lesquels se basent les banques islamiques (surtout la BIS) pour accorder des financements à un projet ?
10) Quels sont les secteurs d’activité dans lesquels la BIS intervient le plus souvent ? Et quelle peut être par exemple la répartition par secteur des financements accordés par la BIS aux entreprises ?
11) Quels sont les instruments de financement les plus utilisés par la banque (BIS) dans le cadre du financement des PME ? Et selon vous qu’est-ce qui explique le choix de ces instruments ?
12) Quels sont en général les principaux clients de la BIS c’est-à-dire ceux qui constituent sa plus grande part de marché ?
13) Pouvez-vous nous citer des projets que la BIS a financé ou a participé au financement ?
14) Quels sont les besoins des PME pour lesquels l’aide de la banque est le plus souvent sollicitée ?
15) Certains acteurs économiques pensent que, comme les banques classiques, l’accès aux financements auprès des banques islamiques reste aussi difficile. Que pensez-vous de cette affirmation ? Et quelles peuvent en être les raisons ?
16) Après l’octroi du financement, quelles sont les méthodes employées par la banque pour assurer d’une bonne utilisation des fonds libérés ?
17) Après avoir financé un projet ou accorder un prêt, si la banque découvre des irrégularités (négligence de la part des gestionnaires, non respect des principes de banque…) dans le déroulement du projet, comment régirait-elle ?
18) Quels sont en général les problèmes que rencontrent les banques islamiques dans le financement des PME ?
19) Pour une bonne coopération entre les deux partie, qu’est-ce que la BIS (les banques islamiques) attend des PME ?
20) Selon vous quelles sont les perspectives d’avenir des banques islamiques dans la sous-région ?
Guide d’entretien pour les acteurs du milieu des affaires
1) Comment décrivez-vous l’environnement économique dans lequel évoluent les PME actuellement, du point de vue concurrence et autres contraintes auxquelles elles sont confrontées ? (le climat des affaires)
2) D’une manière générale quels sont les besoins de financement auxquels sont confrontées les PME aujourd’hui ? (En termes de pourcentage en grosso modo)
3) En quelques mots comment décrirez-vous les relations qui existent entre le banques et le PME aujourd’hui ?
4) Qu’est-ce qu’explique la réticence des banques à accorder aujourd’hui des financements aux PME ?
5) Que doivent faire les PME pour satisfaire les exigences des banques pour l’octroi des financements ?
6) Dans ce contexte quels comportements doit avoir la BIS envers les PME ?
7) Certains acteurs économiques pensent que, comme les banques classiques, l’accès aux financements auprès des banques islamiques reste aussi difficile. Que pensez-vous de cette affirmation ? Et quelles peuvent en être les raisons ?
8) Dans leurs interventions, dans quel secteur pensez-vous que la BIS devrait le plus concentrer ses effort pour booster davantage la croissance économique ?
9) Quelles sont les actions que la BIS devrait entreprendre pour que les relations entre elle et les PME soient des meilleures ?
10) Dans cette situation quel rôle doit jouer l’Etat pour faciliter la coopération entre les deux partie ?
11) Avez-vous déjà eu à conseiller le recours aux financements islamiques ? Pourquoi ?
12) Que pensez-vous aujourd’hui de la finance islamique et du regain d’intérêt dont elle fait l’objet ?