L’estimation du modèle de régression SUR (équation 1) avec le ratio ROE, donne les résultats exposés au tableau B ci-dessous :
Tableau 22 : Analyse de l’effet dynamique de la privatisation sur la rentabilité globale
Source : l’auteur à partir des données de l’ARSEL, la CTR, l’INS et la SNI
Les coefficients de la variable TP sont positifs pour sept (7) entreprises sur huit (8) de l’échantillon. Toutefois, ils ne sont positifs et significatifs que pour cinq (5) entreprises (AES- SONEL, CHOCOCAM, SEPBC, SOCAMAC et SOCAPALM) ; inversement, ce coefficient est négatif et significatif pour une (1) seule entreprise (CAMRAIL). Ce qui veut dire qu’environ 62,5% des entreprises ont subi l’effet positif de la privatisation (effet seuil et effet dynamique) sur leur rentabilité globale.