Le collège San José Obrero du quartier el Rocio, situé à l’Est d’El Cerezo est utilisé par
des membres de la fondation ACCEM durant l’été.
Les responsables du local ACCEM se trouvant dans le quartier las Avenidas à l’Ouest
d’El Cerezo, organisent durant l’été, des “classes d’été” ouvertes à des horaires similaires que
ceux des établissements scolaires (de 9h à 12h), où ont lieu des cours de rattrapages et des
activités ludiques. Cela permet aux enfants dont les parents travaillent d’occuper leurs
journées ainsi que de maintenir et d’approfondir leurs connaissances scolaires. Ils organisent
et proposent également à ces jeunes, par le biais d’une entreprise, une semaine de vacances
hors de Séville chaque été. Ceci permet à des jeunes, soutenus par des aides sociales, de partir
en vacances alors que cela n’est souvent pas le cas dans le cadre familial en raison des
problèmes d’argent qui subsistent.
De cette manière, l’ACCEM lutte contre l’isolement des enfants et des jeunes, ce qui
peut être considéré comme une mesure pour améliorer le “vivre ensemble” dans ces quartiers.
C’est pourquoi, les différentes activités proposées ne concernent pas seulement les immigrés
mais également les jeunes autochtones.
Les enfants et les jeunes en général interviennent comme des miroirs de la société dans
laquelle ils évoluent, leurs comportements, leurs actes et leur développement dépendent de
facteurs multiples. Cette transition vers l’âge adulte est une question délicate et nous n’avons
pas pour prétention d’y répondre, seulement de montrer l’importance de l’intervention des
acteurs associatifs pour améliorer le “vivre ensemble” en visant ce public.
Comme nous venons de le constater, l’étude des quartiers multiculturels est quelque
chose de complexe. Aussi bien dans la relation entre voisins, que celle entre habitants et
pouvoirs publics ou encore acteurs associatifs. C’est pourquoi il est primordial d’observer les
évolutions de ces espaces urbains pour permettre ainsi, la mise en place de nouvelles
politiques publiques ou bien de projets associatifs adaptés aux problèmes qui peuvent survenir
dans ce type de quartier.
Vivre dans un espace multiculturel, c’est se confronter à partager son “espace de vie” avec des
individus de cultures différentes. Par conséquent, comme nous l’avons signalé, la
méconnaissance de “l’autre” peut être facteur de troubles sociaux. Voilà pourquoi autant
d’acteurs se mobilisent autour des questions de multiculturalité et de “vivre ensemble”.
C’est dans la combinaison d’acteurs que se trouvent des solutions aux conflits multiethniques.
De plus, l’influence des médias et des politiciens inspirent les représentations des gens et sont
à considérer dans les réponses à apporter aux problèmes liés à la multiculturalité.