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C – LA CONTRE-ASSURANCE

a – L’assurance en cas de vie

Dans l’hypothèse d’un contrat de capital différé ou de rente différée, si l’assuré n’est pas en vie à une date contractuellement prévue l’assureur sera libéré de tout engagement à l’égard du bénéficiaire.
Dès lors, moyennant le paiement d’une cotisation, une contre-assurance peut être souscrite. Elle garantira le remboursement des primes payées au souscripteur.

b – L’assurance en cas de décès

Dans l’hypothèse d’une assurance temporaire, si l’assuré ne décède pas durant la période garantie ; dans l’hypothèse d’une assurance vie entière différée, si l’assuré décède avant la date du différé ; ou encore dans l’hypothèse d’une assurance de survie, si le bénéficiaire décède avant l’assuré, les prestations ne seront pas garanties.
Dès lors, il est vivement conseillé de souscrire, moyennant le paiement d’une prime spécifique, une contre-assurance. Cette dernière garantit le remboursement des primes payées ; l’assureur en conservera cependant les intérêts.
En définitive, la souscription d’une contre-assurance permet d’éviter au souscripteur l’inconvénient de payer des primes en vain.

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