En 2012, les catastrophes naturelles et technologiques ont eu un coût total estimé à environ 186 milliards de dollars(12), chiffre en recul par rapport à 2011, qui fut une année record avec un coût évalué à 370 milliards de dommages assurés, ou non, pour les sinistres d’origine naturelle et technologique. L’exercice 2011 a causé le décès d’environ 35 000 personnes dont 19 000 pour le seul séisme et tsunami au Japon survenu le 11 Mars. Les pertes économiques relatives à ces événements sont colossales sur cette année : 116 milliards des dégâts constatés à travers le monde étaient assurés dont 110 milliards en ce qui concerne les événements climatiques naturels et 6 milliards pour les catastrophes de nature technologiques. 2011 est ainsi pour le monde de l’assurance mondiale la seconde année la plus coûteuse après l’année 2005 et la survenance des ouragans Katrina et Wilma. La différence entre les dommages totaux et les dommages assurés(13) , tend à démontrer que de nombreux Etats et leurs populations sont économiquement vulnérables à la survenance d’événements climatiques et technologiques toujours plus fréquents.
Si les sciences du climat ne sont pas exactes, l’étude empirique des événements climatiques sur une période de 40 ans(14) démontre une fréquence et une intensité inédite en ce qui concerne la survenance des événements naturels ainsi que des coûts idoines sans précédents, qui seraient liés directement au phénomène de réchauffement climatique(section 1) mais un impact très prononcé des activités humaines sur le climat malgré une nette réduction du nombre de catastrophes d’ordre technologique (Section 2).
12 Rapport Sigma Swiss Ré 3/2013
13 Soit plus de 254 milliards de US dollars
14 Le rapport Sigma de Swiss Ré, très réputé en matière de données relatives au marché de l’assurance a pris en compte les catastrophes naturelles et technologiques dès 1970.