Victime, dépendante et responsable, voici les trois termes qu’il convient d’utiliser lorsque le risque climatique est associée aux entreprises. Au même titre que les risques du marché avec le taux de change, les prix des matières premières, les cours de change, les indices climatiques sont un risque non négligeable pour les entreprises. Dans différents secteurs d’activité, de la construction au fabriquant de bières, la volatilité des indices climatiques permettent de mieux comprendre et d’appréhender l’évolution du résultat que les variations du cours de change. Pour autant, un véritable fossé existe dans la gestion de ce risque par rapport aux autres risques. Nombreuses sont les entreprises qui mettent en place des moyens considérables en matière informatiques, stratégiques, en gestion du risque de marché alors qu’elles accordent peu, voir pas du tout, de moyens en matière de gestion du risque climatique dont l’impact peut
être considérable.
Le trésorier ou le risk manager de Haagen-Dazs est-il plus intéressé par les variations du taux de change ou par une augmentation des précipitations au mois de juillet en France ? D’ailleurs combien d’entreprises peuvent répondre à cette question ? La majorité d’entre elles n’a pas encore abordé le sujet (Section1). Pour autant, les entreprises ont plus conscience de l’impact de la réalisation d’un risque climatique sur leurs activités. Lorsqu’un risque climatique survient telle qu’une tempête ou une inondation certaines entreprises ne pourront pas y survivre. C’est tout une région qui peut être affaiblie, avec la baisse de leur produit national brut. Ce risque, dont les conséquences dommageables sont importantes, est difficile à contrôler, notamment du fait du changement climatique. Il faut alors diminuer la source de ce réchauffement en produisant moins de CO2. Pour cela les pouvoir publics, comme l’opinion publique, attribuent toute la responsabilité aux entreprises et leur imposent des mesures (Section 2).