Plusieurs raisons me poussent à envisager une telle approche pour mon mémoire. Tout d’abord, cette étude s’inscrit à la suite de précédents travaux réalisés dans le cadre du cours de santé communautaire. Ceux-ci m’avaient permis de constater que l’HJG présentait certains éléments favorables au développement de l’action communautaire.
Ensuite, la démarche communautaire semble être particulièrement pertinente pour les populations précarisées. Or les personnes âgées fragiles sont susceptibles d’être précarisées par une série de facteurs tels l’isolement, les problèmes sensoriels, cognitifs, fonctionnels ou autres… Un des synonymes de « précarisé » n’est-il d’ailleurs pas « fragilisé » ? Toutefois, l’HJG n’est pas une structure communautaire établie. Dans ce mémoire, il s’agira donc de « susciter l’action communautaire » comme le suggère l’éditorial de la revue Santé Conjuguée d’avril 1998.