I.1. Cadre d’étude
Notre étude a été menée dans la ZSUR de Katwa au cours de la période allant du 01 janvier 2009 au 31 Décembre 2011, c’est-à-dire pendant une période de 3 ans. Les données ont été récoltées à l’Hôpital Matanda et l’Hôpital Général de Référence (HGR) de Katwa suite à l’accessibilité géographique, culturelle et de la fréquentation dans ces structures. Ces dernières sont situées en ville de Butembo, District de Butembo, Province du Nord-Kivu et à l’Est de la République Démocratique du Congo
I.2. Matériel
Notre échantillon est exhaustif et est représenté par les patients hospitalisés en services de pédiatrie (néonatologie) et chirurgie pédiatrique de nos milieux d’étude. 21 enfants malformés dont 12 recensés à l’Hôpital Matanda et 9 malformés recensés à l’HGR de Katwa issues de 10323 accouchements qui ont été enregistrés durant notre période d’étude
I.3. Méthodes
Cette étude est rétrospective, adoptant une approche analytique globale de 10339 dossiers des enfants nés durant la période allant du 1er Janvier 2009 au 31 Décembre 2011.
Un protocole d’étude était préétabli dont les paramètres sont en annexe en respectant les règles d’éthique (anonymat, la bienveillance et le consentement éclairé, la liberté…) en vue de récolter les données de notre étude
Ont été inclus dans notre étude, tout enfant né avec une ou plusieurs anomalies macroscopiques et admis en service de chirurgie pédiatrique pour correction et diagnostiquée dans les maternités de nos milieux d’étude
Ont été exclu de notre étude, tout enfant ne présentant pas une malformation congénital.
Les analyses statistiques ont été faites en employant les logiciels MS EXCEL et EPI-INFO 6.04b.fr, programme informatique permettant la saisie et
l’analyse des données épidémiologiques, développé par les Centers for Diseases Control (CDC) ATLANTA et l’OMS depuis 1983. La fréquence, le pourcentage, le
test Khi-Carré de PEARSON au seuil de signification de 5 % et l’écart-réduit ont été utilisés
– La fréquence
La fréquence se calcule par la formule :
F = n/N
Avec F : fréquence
n : nombre des cas des malformations
N : population totale
– Khi-carré
Le test de χ 2 ou Khi- carré de PEARSON est le test d’indépendance entre deux variables ou caractères. Il sert à tester la compatibilité entre les fréquences
observées et les fréquences attendues. Dans le processus d’examiner cette indépendance, on pose deux hypothèses:
– Hypothèse nulle(H0) qui sert à affirmer l’indépendance.
– Hypothèse alternative (Ha) qui sert à affirmer la dépendance.
Ainsi, si χ2 calculé est ≥ χ2 tabulaire : Ho est rejetée en faveur de Ha.
Si χ2 calculé est ≤ χ2 tabulaire : Ho est acceptée.
Avec fo = fréquence observée.
ft. = fréquence théorique.
Et la formule de la fréquence théorique est :
Avec Ti = effectif total par catégorie
Tj = effectif total par niveau.
T = effectif total
– Ecart-réduit
Tableau 0. Tableau de contingence de l’écart réduit
Ho : La présence de l’anomalie présente ne dépend pas du sexe
Ha : La présence de l’anomalie présente dépend du sexe
Si est supérieur à 1,96 on rejette l’hypothèse nulle
Si est inférieur à -1,96 on accepte l’hypothèse nulle
N : population totale
p : proportion des nouveau-nés malformés de sexe masculin parmi tous les nouveau-nés de sexe masculin
q : proportion des nouveau-nés malformés de sexe féminin parmi tous les nouveau-nés de sexe féminin
n1 : nombre des nouveau-nés malformés de sexe masculin et nouveau-nés malformés de sexe féminin
n2 : nombre des nouveau-nés non malformés de sexe masculin et nouveau-nés non malformés de sexe féminin
n3 : nombre de nouveau-nés malformés et non malformés de sexe masculin
n4 : nombre de nouveau-nés malformés et non malformés de sexe féminin
Le but de notre travail a été atteint en dépit de quelques difficultés surmontées. La première difficulté consistait au fait que les dossiers cliniques des patients ne nous ont pas livré la précision sur l’âge gestationnel de grossesses donnant des naissances malformées. En fait, cette précision nous aiderait de voir s’il existe une relation entre malformation congénital et âge gestationnel. La seconde difficulté était la non mention du score d’APGAR qui serait utile pour l’évaluation des nouveau-nés malformés. Dans cette optique, les deux difficultés majeures n’ont pas constitué pour nous un mûr infranchissable qui nous empêcherait d’atteindre notre but.
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