La question d’origine était de savoir comment faire évoluer une association au delà de ses limites ? En « couchant » sur ce document mon parcours et celui indissociable de la construction de l’association « Mouvement Corps et Danse », qu’il s’agisse d’évoquer les éléments positifs ou les différentes difficultés rencontrées durant les 16 années que j’ai passé à oeuvrer à son développement, il m’est venue des idées. J’ai eu envie de revaloriser cette structure, de redonner du souffle à un mouvement qui peut-être commence à « vieillir », d’actualiser l’offre pour développer la demande. Je sais qu’il est possible d’évoluer encore un peu dans des domaines qui pourront peutêtre se diversifier tout en gardant une logique de développement liée directement aux origines de cette création. Par exemple, j’ai pensé développer une branche « développement personnel » avec des enseignements plus axés sur la recherche du calme intérieur, et la réconciliation à soi. Et puis, j’ai pensé créer un pôle petite enfance qui rencontre aujourd’hui un franc succès auprès d’une population soucieuse de vouloir ouvrir les esprits de leurs enfants à des activités nouvelles : par exemple, une activité yoga pour les petits, axée sur le conte, de l’expression corporelle en Anglais… J’ai imaginé aussi le développement de stages pour les ados et les enfants en apportant à l’activité physique, un sens culturel. Pourquoi ne pas créer un pont vers les enseignements tels que le Français, en réadaptant des classiques ? Les idées et les envies ne manquent pas, mais je me heurte toujours aux mêmes interrogations :
Aurais-je suffisamment de bénévoles pour me soutenir dans cette tâche et surtout seront-ils suffisamment disponibles pour cette association ? Comment à moindre coût, motiver les enseignants à oeuvrer au développement de leur structure de travail ?
Aurons-nous les moyens matériels et financiers de mettre en place ces projets ? C’est donc à travers la SCIC, une société coopérative d’intérêt collectif, que l’alternative aux associations culturelles semble s’offrir. La création d’une SCOP peut être aussi une bonne solution pour une association qui a pris de l’ampleur. Avec ces pistes possibles, je peux envisager une évolution substantielle de « Mouvement Corps et Danse ». Sur cette nouvelle éventualité, il est possible d’acquérir ou de louer des locaux, afin de développer les activités. L’embauche des professionnels du spectacle est envisageable afin de faire tourner une ou plusieurs oeuvres et pourquoi, in fine, ne pas mettre en place un pôle formation concernant les métiers de la danse et du fitness ?
Tout ceci étant bien entendu le début d’une autre aventure…