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Conclusion générale

L’encadrement constitutionnel de la question de l’empêchement du chef de l’Etat dans les constitutions des pays de Maghreb permet d’avoir une idée claire sur les insuffisances dégagées que la doctrine a essayé de corriger.

Le chef d’Etat au Maghreb détient des prérogatives énormes et domine en plus du pouvoir exécutif, les autres pouvoirs.
Les chefs Maghrébins s’appuient sur des constitutions qui souffrent des insuffisances surtout au niveau de la matière de l’empêchement.

De ce fait les constitutions des pays de Maghreb n’arrivent pas encore à présenter une thérapie satisfaisante à la question de l’empêchement du chef de l’Etat.

Ces constitutions sont le résultat d’une longue démarche et évolution, ils doivent répondre aux intérêts et exigences de leurs peuples. Le peuple reste le seul souverain et à lui seul que doit revenir tous les pouvoirs.

Ainsi, les constitutions de la Tunisie et de l’Algérie doivent prévoir les crises politiques qui peuvent naitre et éviter toute lacune comme celle dégagée de l’article 56 de la constitution par la mise en place de la technique de la suppléance qui va résoudre le problème.

Aussi ces deux constitutions doivent mentionner à qui revient le pouvoir en cas d’empêchement du chef de l’Etat ainsi que ses deux successeurs. Les insuffisances dont souffrent les constitutions Maghrébines sont clairs au niveau de la constitution du Maroc qui n’a pas fait d’effort dans l’encadrement de la question de l’empêchement. De ce fait une révision constitutionnelle parait plus que souhaitable.

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