La conférence de RIO de Janeiro au Brésil met en avant la notion du développement durable et précise la place des hommes et femmes dans un tel développement durable ; on reconnait le lien entre la santé et l’environnement.
A Johannesburg, l’accent a été mis sur les aspects sociaux et économiques du développement durable. La santé a alors été retenue comme l’une des cinq priorités.
L’objectif du présent travail : « Aménagement durable et son impact sur la santé de la population dans la ville province de Kinshasa. Cas des Commune de Selembao et Bumbu » ; était d’étudier les conséquences de la mauvaise gestion de déchet (les décharges non contrôlées) sur la santé de la population, enfin de proposer un certain nombre d’actions susceptibles de promouvoir de manière durable, la salubrité dans les Communes de Selembao et Bumbu.
A la lumière des résultats présents, cela nous a conduits à ressortir les grandes lignes suivantes :
Les deux Communes n’ont pas de décharges des transits ; sont enclavées ; les ravins, les rues, les cours d’eaux et les parcelles sont transformés en décharges sauvages. L’insalubrité a pris des allures inquiétantes, des efforts d’assainissement du milieu deviennent insignifiants au regard de l’ampleur de cet insalubrité publique. Cela entraine des conséquences néfastes sur la santé de la population avec des maladies telle que : le paludisme, la typhoïde, les infections respiratoires aigues, l’amibiase, la diarrhée et quelques cas de choléra.
Afin de garantir un maximum de chances de réussite pour la mise en place d’une bonne politique d’aménagement durable de gestion des déchets, il faut que les conditions minimales suivantes soient rencontrées :
1. Volonté affirmée du Gouvernement et la mise en place du cadre institutionnel de gestion des déchets qui va définir les devoirs et obligations de chaque acteur.
2. Concertation de l’ensemble des acteurs locaux afin de développer un projet adapté à la situation locale.
3. Construction des décharges de transites.
4. Création des centres de tri et recyclage
5. Mise à disposition des maisons communale des moyens humains, matériels et financiers, et ce, de manière durable.
6. Sensibiliser la population à la problématique et participation de cette dernière.
7. Effectuer un contrôle rigoureux des actions menées car la gestion des déchets est un domaine complexe qui nécessite une volonté ferme de l’ensemble des acteurs de la filière. Elle doit être réalisée dans un cadre strict et avec rigueur, faute de quoi son succès est compromis.