Les activités humaines sont responsables d’une production importante de composés organique et minéraux à effets toxique pour l’environnement et la santé humaine. En particulier l’accumulation de métaux qui résulte des activités industrielles présente un potentiel toxique important tant pour les plantes qui sont directement exposées que pour la santé humaine via l’entrée dans la chaine alimentaire pour la production agricole.
Certaines plantes sont capables de prélever les éléments traces métalliques par leurs racines ou les absorber par leurs feuilles et tiges. L’objectif de cette étude est de mettre en évidence les potentialités du Phragmite Australis et du Typha à éliminer le zinc sur solutions Synthétiques.
Les résultats obtenus en solution Synthétiques, montrent une élimination très importante du zinc sur le filtre planté de Phragmites Australis par rapport au Typha Latifolia après un temps de séjour de 7jours. Avec des rendements d’éliminations de 91.70% et 85.00% respectivement pour les Phragmite et pour le Typha, alors que pour le filtre non planté, élimination moyennement faible de 47.86% a été observée.
Ces résultats permettent de confirmer la performance globale des filtres plantés à macrophytes à traiter les eaux polluées.
L’objectif de ce mémoire était aussi d’évaluer les potentialités d’accumulation du zinc sur deux plantes (Phragmite Australis et le Typha Latifolia).
Les deux plantes testées, accumulent de zinc au niveau des organes de ce macrophytes à des taux différents.
Lephragmite accumule le zinc au niveau des tigesavec une capacité d’accumulation de 468.515 mg de zinc/g de matière sèche. Alors que les teneurs obtenus chez le Typha sont d’ 243.38 mg de zinc/g au niveau des tiges et de racines 208.93 mg de zinc/g. Donc, l’objectif de la phytoremédiation des métaux est triple selon les conditions environnementales :
• Le transfert des métaux d’un site fortement pollué vers les eaux, en utilisant les plantes comme agents de fixations.
• Assurer l’extraction des métaux d’un sol contaminé.
• Prévenir l’entrée de métaux dans la chaine alimentaire afin de limiter leurs accumulations et leurs effet chez l’être humain.
L’optimisation de ces différents processus ne peut être basée que sur la compréhension approfondie des mécanismes. Nous manquons encore de connaissances sur les plantes (tolérances et ou accumulation), le comportement des métaux lourds dans les sols,… pour déterminer si elles présentent le potentiel suffisant pour être inclues dans des systèmes phytoremediateurs.