Cette conclusion sera résolument tournée vers le futur. En effet, les étapes suivantes de la démarche communautaire restent à accomplir : prise d’initiatives, décision, évaluation et suivi.
Il me semble assez naturel de communiquer, dans les mois à venir, les résultats de ce mémoire aux personnes qui y ont participé ainsi qu’aux autorités qui ont marqué leur intérêt. Cette rencontre, loin d’être anodine, donnerait une occasion à la « communauté » de renforcer son sentiment d’appartenance, d’instaurer un sentiment de confiance en la démarche, de se réapproprié les savoirs construits grâce à sa participation et peut-être d’ « initier son pouvoir». Cette étape est pour moi un préalable indispensable à la construction d’un véritable plan d’action. Il me parait en effet, très contradictoire de vouloir à la fois réaliser un diagnostic des besoins sur base d’une démarche participative et, dans un même temps, établir seule un plan d’action. Ce qui me semble important dans les résultats de ce mémoire, c’est qu’ils permettent de présenter à la « communauté » un ensemble de réflexions émanant d’elle-même.
C’est à partir de cette base commune et difficilement contestable (puisqu’il s’agit de l’avis des acteurs) qu’il sera envisageable de réfléchir ensemble sur les pistes à suivre et les ressources à exploiter. L’HJG fait partie de ces ressources. Mener des actions communautaires nécessite du temps et des moyens. C’est aussi une philosophie qui sous-tend le fonctionnement d’une structure. Il n’est pas certain que l’HJG puisse réaliser de véritables actions communautaires tout en continuant les missions qui lui sont dévolues. Toutefois, si les HJG sont des outils au service de la première ligne, ils doivent lui permette de participer à la réflexion sur son mode de fonctionnement. A ce titre, l’approche communautaire est certainement une source d’inspiration non négligeable.