A la fin de l’année 2008, l’objectif a été d’éviter que la crise financière ne se transmette à l’économie réelle en maintenant un volume stable de crédit à la disposition des acteurs économiques. Or les banques, en raison de leurs difficultés étaient particulièrement réticentes à l’égard de l’octroi de crédit. Dès lors il appartenait aux autorités d’inciter les établissements de crédit à jouer leur rôle. Comment y parvenir ?
La première solution résulta d’un rapport de force entre les États membres et la Commission, elle consiste à conditionner des mesures de recapitalisation à l’engagement des banques d’augmenter leurs capacités de prêts (1). Quant au deuxième élément de solution, il fut plus consensuel, il s’agissait d’aider les institutions financières à ré-accéder au marché du gros crédit, en les aidant à se séparer de leurs actifs « toxiques » (2).
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