Tableau 4 : relations logiques adéquates.
Une comparaison entre ces trois lycées, en ce qui concerne ce premier exercice,
nous permet de constater qu’en général, la majorité des élèves ont pu répondre de
manière juste dans le choix d’une relation logique exprimée par une conjonction (un
connecteur) soulignée dans chacune des sept (07) phrases proposées. Ces réponses
justes oscillent entre :
– 76 et 96 % pour le lycée Stambouli.
– 92 et 100% pour le lycée Amirouche.
– 92,69 et 100% pour le lycée EL Khansa.
Si nous comparons globalement entre ces trois lycées, il ressort nettement que les
élèves du lycée Amirouche ont une meilleure connaissance de la valeur sémantique
des rapports logiques et des connecteurs. Il est suivi du lycée EL Khansa dont les
pourcentages ne descendent pas en-deçà de 92,59%.
Le lycée Stambouli vient en dernier : aucune relation logique n’atteint les 100% et
quatre d’entre elles se situent au-dessous de 90%.
Il apparait également que les relations logiques les plus maitrisées (évidement à travers
les connecteurs proposés) sont : l’opposition, le but, l’énumération et la conclusion.
Quant aux erreurs commises, exception faite de la relation de concession exprimée par
« il est vrai que…mais… » Où l’élève peut être induit en erreur par la présence du
« mais », il est difficile d’expliquer les erreurs comme nous l’avons noté plus haut.
Tableau 5 : relations logiques inadéquates (fausses).
Il ressort du présent tableau qu’à l’exception du lycée Stambouli dont le taux des
réponses inadéquates oscille entre quatre (04) et vingt-huit (28%) dans l’ensemble des
relations logiques, les deux autres lycées (Amirouche et El Khansa) enregistrent une légère
défaillance (3,70 et 7,41%) dans seulement, trois relations : l’illustration, la cause et la
conclusion pour le second établissement.
Les difficultés rencontrées dans cet exercice peuvent être interprétées de la manière
suivante :
– Pour la phrase introduisant un rapport de cause, l’emploi incorrect peut être expliqué par
le fait que les élèves ont l’habitude d’exprimer ce rapport en utilisant les connecteurs les
plus fréquents en l’occurrence : « parce que », « car » et « puisque » et ils ignorent que le
connecteur « en effet » peut aussi exprimer la cause.
– Quant aux erreurs commises, exception faite de la relation de concession exprimée par « il
est vrai que…mais… » où l’élève peut être induit en erreur par la présence du « mais », il
est difficile d’expliquer les erreurs, comme nous l’avons noté plus haut.
Comme ils y a très peu d’élèves qui les commettent, nous sommes tentés d’avancer qu’il
peut s’agir d’une faiblesse de niveau : on sait que les connecteurs, pour être employés
adéquatement, exigent une certaine maîtrise de la langue.
En ce qui concerne les rapports d’opposition, d’énumération, de but et de conclusion, le
peu d’utilisations fautives peut être expliqué par les performances des élèves (fatigue,
manque de concentration), et la faiblesse de niveau.
D’après le témoignage des enseignants, nous pourrons expliquer les lacunes des élèves
dans l’usage des connecteurs logique par les faits suivants :
– Les élèves arrivent au lycée avec des lacunes (insuffisances) dans l’écrit en général et
dans l’usage des connecteurs en particulier.
– Une fois au lycée, ils trouvent des difficultés d’apprentissage liées à la manière dont
l’enseignement est fait, c’est-à-dire que, selon eux, les connecteurs sont appris de
manière implicite, les élèves sont donc amenés à déduire intuitivement les relations
logiques exprimées dans les exercices.
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