Elle est présente au centre-ville de Rufisque mais dans des proportions moindres. On peut citer
l’ex-usine Petersen (actuel SENARH) qui avait repris ses activités de production il y’a trois
années de cela. Mais des plaintes venant des populations, concernant la pollution dont elle était
responsable, ont précipité l’arrêt de ses activités. Actuellement, il fonctionne en tant qu’usine
d’embouteillage et d’ensachage de l’huile produite depuis Dakar et fabrique à certaine occasion
des bouteilles.
Il y’a aussi une usine de biscuits, une usine de conservation de produits halieutiques et une usine
de glace localisées au quartier Keury Kao.
Si cette fonction industrielle est évaluée au-delà des limites du centre-ville, nous pouvons noter la
présence de pôles industriels à grand rayonnement comme : la SOCOCIM, une usine de produits
pharmaceutiques (VALDA), une usine de textiles COSETEX, une usine de textiles et de
production de sacs à jute, des sociétés nationales représentées comme la Sénégalaise Des Eaux, la
SONATEL ou la SENELEC.
Ces fonctions traditionnellement reconnues à Rufisque sont ses principaux moyens
d’expression, qui lui permettent de faire figure de grand pôle dans l’armature urbaine du pays, en
raison de leur forte influence sur un vaste hinterland.
Rufisque c’est avant tout le commerce, une source de revenus sûre, à travers laquelle elle trouve
les moyens d’alimenter son budget de fonctionnement et d’être reconnue comme pôle
commercial.
Mais au-delà de ces pôles qui l’ont toujours caractérisé, le centre-ville de Rufisque propose un
nouveau paysage fonctionnel, très divers, symbole d’une réappropriation et d’une revalorisation
du « vieux tissu ».
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