H1 : Les stéréotypes varient en fonction du moment de la journée.
Bodenhausen, 1990 constate que les variations circadiennes du niveau d’éveil seraient reliées à la propension à activer les stéréotypes sociaux. Notre hypothèse est qu’au niveau explicite, en contrôlant l’inertie de sommeil, on ne constate pas d’effet en raison d’un biais de désirabilité sociale. En revanche, au niveau implicite, y compris en contrôlant l’effet d’inertie de sommeil, nous nous attendons à obtenir le même type de résultats que Bodenhausen.
H2 : L’inhibition varie en fonction du moment de la journée
Des études précédentes (Hasher et al., 2008) indiquent que les variations circadiennes ont une influence sur les performances inhibitrices. Notre hypothèse est que les performances en inhibition, et plus particulièrement dans une tâche de type GoNoGo (cf. Schmidt, 2009), sont moins bonnes lorsque la passation est effectuée au moment non-optimal de la journée (matin pour les vespéraux, soir pour les matinaux).
H3 : La production de stéréotypes varie en fonction de l’inhibition
Si l’inhibition ne peut jouer son rôle alors l’expression des stéréotypes semble s’exprimer pleinement (Kunda et al., 1999). L’hypothèse que nous formulons ici est simple, plus la performance en tâche GoNoGo est mauvaise, plus l’expression des stéréotypes sera forte et inversement.
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