Avec la croissance économique et la globalisation, le volume des biens transportés par les routes maritimes a considérablement augmenté. La taille des navires démontre ce phénomène, car la première génération avait une capacité de 1700 TEUs (Twenty feet equivalent units) et aujourd’hui a atteint une capacité de 8000 TEUs. Les experts prédisent que la taille des navires continuera à augmenter avec un taux annuel de 25% jusqu’au 2013 (UNCTAD 2009). Dans ce contexte, les ports en général et le port de Dakar en particulier doit être beaucoup plus efficace. Pour cela, l’automatisation totale ou partielle de certaines opérations et les nouvelles technologies s’imposent comme solutions possibles pour améliorer l’efficience dans les terminaux ou bien réduire au maximum le temps d’accostage du navire en jouant sur la cadence de manutention ou sur le temps d’attente en rade . En effet, La compétitivité d’un terminal est déterminée par le succès de différents facteurs de performance, en particulier le temps qu’un navire reste dans le port et le taux de chargement et déchargement. A cet effet l’avantage compétitif serait la réduction du temps que le navire passe dans le poste d’amarrage et le temps qu’un camion passe dans le terminal, qui peuvent être considérées comme des objectifs globaux de l’opération du terminal.
Les critères de performance d’un terminal
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