On distingue trois grands domaines sédimentaires :
• Le domaine continental : sur le continent, hors de l’influence de la mer.
• Le domaine côtier : il représente le domaine de transition entre le milieu marin et continental.
Il s’agit d’une zone dans laquelle alternent les influences marines et continentales, c’est à dire la
zone qui est directement conditionnée par le niveau de la mer. C’est dans ce domaine que
s’individualisent en général les réservoirs pétroliers les plus importants.
• Le domaine marin : il est localisé sous le niveau des plus basses eaux marines, hors de
l’influence directe du continent. Dans ce domaine deux régions différentes sont à distinguer :
– Le shelf ou plate forme caractérisée par une pente régionale faible, assez constante et des profondeurs variables mais qui sont inférieures à 200m.
– Le domaine océanique : situé au-delà du shelf où les pentes du fond de la mer sont variables et où la profondeur peut être très grande et supérieure à environ 300m.
Dans le cas des roches silicoclastiques tel que les dépôts cambro-ordoviciens du bassin d’Illizi dont les grés sont dépourvus de fossiles, la distinction entre le domaine marin et non marin est arbitraire. La distinction des grés de ces domaines est basée surtout sur les structures sédimentaires. Dans le domaine océanique, les grés sont souvent de type turbidité tandis que le domaine de plate forme est caractérisé par de grés de type chenal, barrière ou des grés en couches étendues, tous formés sous l’influence de vagues ou de courants sous marins. La profondeur de sédimentation de ces grés est difficile, voire impossible à déterminer. Les argiles seules peuvent révéler les caractéristiques du milieu.