Les structures sédimentaires sont un outil nécessaire pour le géologue afin qu’il puisse
mieux comprendre le milieu de dépôt et l’environnement dans lequel se sont déposés les
sédiments.
Nous proposons dans ce paragraphe de définir les différentes structures sédimentaires
rencontrées lors de l’analyse des carottes et qui nous ont permis d’apporter des précisions sur le
milieu de dépôt des sédiments cambro-ordoviciens du bassin d’Illizi.
I.1.3.1 Les structures liées à l’action des courants :
• Stratifications horizontales : elles sont surtout observées dans les niveaux fins à très fins. Elles
traduisent un environnement de dépôt à régime d’écoulement laminaire de faible énergie.
• Stratifications planes parallèles(plana tabular cross bedding) : leur inclinaison est faible,
inférieure à 10°. Ces dépôts associés aux dépôts moyens et fins traduisent un environnement de
dépôt à courant faible .
• Stratifications entrecroisées (trough cross bedding) : ces stratifications sont formées par
l’entrecoupement des faisceaux de litage oblique. Ces litages sont courbés, ce qui donne l’état
arqué de ces litages entrecroisés. Cet entrecroisement est dû au déplacement latéral des rides
discontinues ou bien aux chenaux en tresse.
• Les rides : elles sont observables dans les niveaux très fins à silteux.
• Lenticular stratification bedding : caracteristiques des zones de battement des marées.
I.1.3.2 Les structures sédimentaires liées à l’activité des organismes :
• Les tigillites (photo n°8) : elles sont localisées dans les grés à granulométrie fine et moyenne
que dans les silts ou dans les argiles sous forme de tubes verticaux bien développés, remplis d’un
matériel plus fins ou plus grossiers que celui qui les environne.
• Les terriers de fouisseurs(photo n°18) : ce sont les trous causés par l’organisme dans un
sédiment meuble et qui peut être rempli ultérieurement par un sédiment de nature différente.
I.1.3.3 L’évolution granulometrique :
elle nous permet de déduire l’énergie du milieu de dépôt.