Jusqu’au XVIIIe siècle, l’opinion a continué à penser que les malformations
congénitales faisaient partie de la liste des punitions que Dieu infligeait aux couples
désobéissants [5,14].
Ainsi, les Grecs ont appelé la science qui s’occupait de ce genre d’enfants «
TERATOS » qui signifie- « prodige » [14]. Il s’agissait d’une science d’enfants
« prodigieux » qui sont venus ou revenus dans ces couples pour les discipliner.
La tératologie a commencé à connaître son vrai essor en 1961, avec la tragédie
de la thalidomide [3].
La compréhension de l’étiopathogénie des malformations congénitales a” marqué
une avancée significative grâce aux progrès réalisés par la biologie moléculaire [4].
Frédéric et Hausman-Hagemeyer ont remarqué en 1967 que les anomalies
chromosomiques ont été responsables de la majorité des malformations congénitales [6].
En 1969 « The National Foundation » (USA) a publié une étude
qui a démontré que les malformations congénitales dues aux aberrations
chromosomiques ont été statistiquement moins nombreuses que celles causées par des
troubles génétiques en général [15].
Avec l’apport de la biologie moléculaire .depuis ces 25 dernières années, deux groupes
d’anomalies génétiques sont connus:
1. mutations géniques ;
2. aberrations chromosomiques [4],
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