Au sein de la littérature, de nombreux paramètres ont été étudiés. D’Angeli-Chevassut, M. & Gavira, M. (1994) ont étudiés la trajectoire du centre de gravité lors d’une marche au sec chez plusieurs sujets sains. Il en ressort que le centre de gravité est situé à 55% de la hauteur du sujet et possède des déplacements horizontaux et verticaux. De son coté Casillas en 1994, énonce que lors d’une marche libre, le système des lipides et des glucides participent de manière équivalente à la production d’énergie.
En ce qui concerne les paramètres temporo-spatiaux, le temps d’appui au sol, la fréquence du pas, sa longueur, l’angulation du pied, ont par exemple été traités dans les travaux de Pélissier, J. & Boisson, D. en 1994. Afin de calculer au mieux ces paramètres qui rentrent en jeu lors de la marche, plusieurs outils ont été développés ou utilisé tels que le modèle segmentaire par analyse vidéo par traitement actifs (LEDs) ou traitements passifs (marqueurs rétro-réflichissants) (Laassel, 2000), les systèmes de références spatiaux (D’Angeli-Chevassut & Gavira, 1994), les accéléromètres, l’imagerie 2D et 3D (Laassel, 2008).
Des semelles barométriques (Péruchon & al, 1994) ont été utilisées afin de déterminer les pressions plantaires du pied lors d’une marche, ou d’une course. Le locomètre inventé par Marque, P. & al en 1994, est un appareil qui par des câbles inextensibles reliés à un potentiomètre mesure l’activité des groupes musculaires lors des différentes phases de la marche. Ou encore l’analyse par électromyographie (EMG) utilisé par Blanc, Y. en 1994.
Pour évaluer la dépense énergétique, plusieurs expériences ont été menées en utilisant la calorimétrie directe ou indirecte. (Casillas, 1994)
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