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II – L’image (facteur culturel)

ADIAL

L’image c’est-à-dire la façon dont la banque est perçue sur un marché par les consommateurs et la place qu’elle occupe dans la société sont des conditions essentielles.
Dans les pays comme la France, l’Espagne, l’Italie ou la Belgique, les banques bénéficient d’une bonne image. Les clients ont une relation privilégiée avec leur banque et sont attachés à la rencontre physique avec leur banquier.
Les pays anglo-saxons quant à eux n’ont pas cette habitude et réalisent la plupart de leurs transactions bancaires via Internet ou le téléphone.
Un facteur intéressant a pu d’ailleurs être mis en évidence dans le comportement des consommateurs. Plus une population a l’habitude d’utiliser les nouvelles technologies, et en particulier Internet, moins la bancassurance s’est implantée. Il faut toutefois noter que ce constat est extrêmement dépendant de la culture du pays et des habitudes des consommateurs.
Comme nous l’avons dit précédemment, certaines populations ont l’habitude et préfèrent se rendre chez leur banquier et discuter en face à face de leurs besoins financiers. Dans d’autres pays, les consommateurs préfèrent se donner le temps et les moyens de comparer les produits. Leur choix de consommation est ainsi uniquement dicté par leurs recherches, et ce, en tout anonymat. Cette habitude de consommation est tout à fait en opposition avec le développement de la bancassurance sur un marché.

Sur le marché français, où la bancassurance marche particulièrement bien, cet attachement à la banque et à son image est également visible au travers de ce que l’on nomme ici « la présentation et indication ». Il s’agit pour un intermédiaire d’indiquer ou de recommander une société d’assurance ou de mettre une personne en rapport avec un assureur.
Cette activité, qui peut aussi être mise en application par tout agent, courtier, notaire, expert,… ne prouve bien évidemment pas le monopole de la banque dans ce domaine mais démontre que le client est prêt à suivre les conseils de la banque en la matière. A titre de comparaison, il serait étonnant qu’un assureur se voit octroyer un quelconque crédit quant à l’indication d’une banque à ses clients. C’est dire l’image importante et dominante de la banque sur notre marché.
Et c’est d’ailleurs l’un des points qui font que le modèle bancassurance marche bien mieux que son équivalent chez les assureurs : l’assurbanque. Mais nous reviendrons sur ce point plus tard.

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