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III-4 L’enjeu de santé publique

Des études très récentes montrent désormais les conséquences des gaz d’échappement des V.C.F., (CO2, NOx, particules fines, et autres gaz) sur la santé humaine.

Elles exposent le lien évident avec certaines maladies (bronchiolites et asthmes chez les nouveau-nés et enfants, maladies cardio-vasculaires, cancers…) et donc en lien direct avec la santé publique.

Mais qui dit « santé publique » dit aussi « système de santé publique » dont les coûts sont actuellement supportés par la société civile.

Il se pourrait bien alors, que l’on impute, d’une manière ou d’une autre, aux V.C.F. les coûts des maladies pour lesquels ils sont entièrement responsables….

III-4-a Le véhicule à carburant fossile ou le « bon » air du pot d’échappement…

Tout d’abord, il est surprenant de découvrir que finalement très peu d’études « transversales » ont été effectuées afin de déterminer les liens possibles entre maladies et pollution atmosphérique locale.

Comme nous l’avons spécifié précédemment, en fait, ce ne sont que des études récentes qui mettent en exergue ce lien.

Ainsi dans le rapport de l’AFFSET (2007), on découvre qu’« À ce jour, seules deux études françaises correspondant à une étude d’impact sanitaire ont été retrouvées. Il s’agit, d’une part, de l’étude APHEIS3 qui a étudié notamment le nombre de cancers du poumon dû à la pollution particulaire de l’air extérieur en zone urbaine […] et d’autre part, d’une étude sur la survenue de mésothéliome en Nouvelle-Calédonie […]. Parmi les différentes sources d’information à notre disposition […] toutes ont estimé une fraction attribuable à l’environnement pour le cancer, à l’exception du RIVM (Institut national de santé publique de l’environnement hollandais) qui indique des DALY. Mais les définitions de l’environnement ou de la population ne sont pas les mêmes pour toutes. Seule l’OMS a estimé une fraction attribuable à l’environnement pour une localisation de cancer précise, le poumon. » (p.44)

Ce petit paragraphe illustre assez bien la problématique de l’enjeu de santé publique et de la mise en exergue des conséquences délétères des pollutions dues aux gaz d’échappement.

Cependant, il amène aussi à se questionner : de rares études, pourquoi ? des problèmes de définitions ? de faibles volontés ou bien des absences de volontés pour mener des études sanitaires basées sur une approche transversale ? le poids non négligeable de certains groupes d’intérêts ? des manques de moyens criants ? une complexité pour mener à bien des études composées d’un nombre d’intervenants multiples du fait de la transversalité des questions et donc des diverses disciplines impliquées en même temps ?

En tout cas, deux études françaises récentes (2005 et 2007) viennent contrebalancer ce morose constat et tendent à prouver, dès les premiers résultats qu’il y a bien un lien étroit entre usage des V.C.F. et un impact sur la santé humaine.

A la charge des V.C.F., on peut synthétiser sous forme synoptique une présentation de l’AFSSE.

Cette présentation traite des effets sanitaires des principaux indicateurs de la qualité de l’air extérieur d’origine automobile (V.C.F.) effectuée à l’Assemblée Nationale sur le thème « Pollution urbaine – effet de serre : Quelle est la part de l’automobile ? Quelles sont les solutions ? » (Pernelet, 2005) :

Puis ce même document souligne que les relations plus importantes (entre santé et pollutions générées par les V.C.F.) apparaissent avec les particules et le NO2 :

– hospitalisations pour maladies respiratoires, dont l’asthme : les effets sont les plus marqués chez les enfants de moins de 15 ans :

+8% pour des hospitalisations pour asthme en rapport avec le NO2, et +5% pour des hospitalisations pour maladies respiratoires en lien avec les particules fines.

Il est aussi observé des associations significatives entre l’exposition à la pollution atmosphérique et la mortalité sur les 9 villes françaises (Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Rouen, Strasbourg, Toulouse et Paris).

Finalement, l’impact sur la santé est davantage lié à la pollution de tous les jours qu’aux pics observés quelques jours par an !

Concernant spécifiquement le cancer du poumon, V. Pernelet, met en évidence que pour « l’exposition chronique aux particules fines et le cancer du poumon» la distribution suivante :

– Classe d’âge la plus touchée : 60-69 ans : jusqu’à 11% des décès survenant dans cette catégorie d’âge seraient attribuables à la pollution étudiée.

– Sur l’ensemble des + de 30 ans, la fraction attribuable serait de 6% environ.

Enfin, la conclusion de cette présentation AFSSE tient en quelques lignes : « Les liens entre pollution urbaine (NO2, particules…) et atteintes de la santé, à court terme (maladies respiratoires) mais également à long terme (cancer du poumon, maladies cardio-vasculaires), apparaissent de plus en plus clairement établis (nombreuses études). Les différentes Études d’Impact Sanitaire (EIS) existantes, indiquent que ce sont les expositions chroniques, correspondant à des niveaux modérés de pollution, qui sont responsables de l’essentiel de l’impact sanitaire ».

Et elle termine par une proposition péremptoire :

« Justifie la poursuite des politiques destinées à maîtriser la pollution atmosphérique urbaine, et particulièrement en relation avec les transports routiers. »

Ainsi, cette synthèse de l’AFSSE, présentée rappelons-le en 2005 à l’Assemblée Nationale puis au Sénat, met clairement en évidence les liens entre pollution atmosphérique chronique et santé humaine.

Aussi, devant la conclusion non-équivoque de cette présentation et bien au-delà de la gravité des maladies liées à la pollution d’origine « V.C.F. » et des souffrances inhérentes à ces dernières, on reste interloqué face à la non-réaction de l’Etat français ou à sa lenteur flagrante à mettre en place des actions, comme par exemple, favoriser à grande échelle l’implantation et l’usage des V.E. en agglomération !

5 ans après cette présentation de l’AFSSE, on pourrait qualifier cet immobilisme de « non-assistance à personne (ou à population plutôt) en danger » !

Ceci m’amène à une petite digression. Signalons, que les banques « malades » de la crise économique, qu’elles ont générée de leur propre chef en 2008-2009, ont bénéficié d’une réaction étatique immédiate à l‘échelle nationale comme internationale lorsque les Etats se sont portés à leurs chevets !

Alors, on pourra en rester décontenancé ou incrédule mais les Etats semblent plus sensibles aux enjeux économiques qu’aux enjeux de santé humaine !

Pourtant le rôle premier de l’Etat n’est-il d’assurer le bien commun ?

L’enjeu économique peut-il être privilégié à l’enjeu de santé publique ?

Force est de constater que le premier enjeu a généré une réaction étatique immédiate forte et efficace (à court terme certainement), le second, lié à l’impact des V.C.F. sur la santé, n’a généré que très peu de réactions, voire plutôt des velléités, et ceci qu’après de nombreuses années…

Aujourd’hui, l’intérêt général semble bien être principalement appréhendé par les Etats que sous l’angle économique…

Aussi, c’est peut-être pourquoi, une seconde étude, qui date de 2007, traite des impacts économiques des maladies liées aux pollutions d’origine automobile (V.C.F. bien entendu) afin, peut-être, de sensibiliser un peu plus les décideurs politiques !

III-4-b Le véhicule à carburant fossile ou le « syndrome » de la cigarette

Quand l’enjeu de santé publique doit devenir aussi un enjeu économique !

Cette étude (AFSSET, 2007) ; « Impacts économiques des pathologies liées à la pollution. Etude d’impact sur les coûts que représentent pour l’Assurance maladie certaines pathologies liées à la pollution Illustration avec l’asthme et le cancer » ; met en avant plusieurs éléments non négligeables qui, encore une fois, trouveraient une solution dans la substitution des V.C.F. par le V.E..

On perçoit, dans le titre, toute la place que l’on doit donner à l’économie pour essayer de convaincre, les maladies ne suffisant pas !

Vu la complexité des éléments à prendre en considération et au travail incommensurable qu’il aurait fallu effectuer pour appréhender l’enjeu économique global liés à toutes les maladies générées par l’usage des V.C.F. et leurs conséquences connexes, ce rapport d’étude s’intéresse, principalement, à deux maladies.

Au regard de la précision des données et des explications fournies dans ce rapport d’étude de l’AFSSET (2007), il me semble plus pertinent de transcrire directement les passages qui m’ont interpellé.

III-4-b-1 « Rouler en véhicule à carburant fossile tue »

On le sait, le V.C.F., par ses gaz d’échappement liés à la combustion des énergies fossiles qui lui fournissent son énergie de locomotion, est la source principale de la pollution atmosphérique urbaine

Or, « Les effets sanitaires de la pollution atmosphérique urbaine (PA) sont aujourd’hui relativement bien documentés.

Ainsi, on distingue des effets à court terme (CT), faisant immédiatement suite à l’exposition à la PA, et des effets à long terme (LT) faisant suite à une exposition chronique à la PA.

Les effets à CT concernent principalement les affections des appareils respiratoire et circulatoire. Ils s’expriment notamment par des augmentations du risque de décès ou d’hospitalisation pour ces causes à la suite d’une augmentation des niveaux journaliers de PA.

Les effets à LT concernent le même type d’affections, et s’expriment notamment par des augmentations du risque de décès pour causes cardio-respiratoires et par cancer du poumon.

Les mécanismes d’action de la PA sur la santé font intervenir notamment des processus d’inflammation et de stress oxydatif.

Les expositions chroniques interviendraient dans l’apparition de pathologies asthmatiques chez les enfants ou de broncho-pneumopathie chronique obstructive(BPCO) chez l’adulte, dans l’apparition de cancers du poumon ou encore dans le développement de l’athérosclérose.

Outre ces effets bien documentés, des travaux récents mettent également en évidence des liens entre exposition à la PA pendant la grossesse et retards de croissance intra-utérine, risque de naissance prématurée, ou même risque de malformation. » (AFSSET, 2007, p.39)

Cette citation se suffit à elle-même. Il n’est point besoin de rajouter quoi que ce soit, si ce n’est qu’avec de nouveaux travaux d’études, on risque de trouver encore d’autres conséquences néfastes !

Pourtant quand un individu tue, quand un objet courant, contenant un défaut de fabrication, blesse ou tue, les Etats interviennent, soit par la force, soit par la régulation.

Ici, il est évident que le V.C.F. tue depuis des années en toute impunité.

III-4-b-2 Les coûts de santé : précisions

Garant du bien commun, il a fallu, aux spécialistes de la santé, travailler avec d’autres disciplines afin de quantifier « économiquement » les impacts néfastes sur l’être humain.

Comme le pouvoir politique n’appréhende le bien commun que sous l’angle économique, c’est le moyen par lequel les spécialistes de la santé pourront se faire entendre et comprendre auprès de l’Etat.

Et par-delà, ils relayeront la souffrance de nombreux concitoyens, une souffrance qui n’est pas facile, elle aussi, de quantifier.

« […] La réduction des risques liés à l’environnement peut affecter la santé en réduisant la mortalité prématurée, et/ou l’incidence ou la sévérité des maladies causées par une dégradation de l’environnement.

Le « coût de la maladie » (Cost of Illness) est la composante la plus facilement identifiable de la valeur économique de ces conséquences sur la santé : il s’agit d’estimer les dépenses associées à la survenue et à la prise en charge, par le système de santé, des maladies causées par une dégradation de l’environnement, ou qui pourraient être évitées par une amélioration de cet environnement. Il est toutefois important de rappeler que les dépenses de santé (a fortiori la part de ces dépenses prise en charge par la Sécurité Sociale) ne reflètent qu’une fraction de la valeur économique de la morbidité et de la mortalité prématurée. L’estimation de l’ensemble de cette valeur doit en effet prendre en compte, schématiquement :

– d’une part les « coûts directs » liés à l’utilisation des services de santé pour le dépistage, le traitement et la prise en charge des suites des phénomènes morbides, que ces dépenses soient financées par les patients eux-mêmes ou par la solidarité collective : c’est cette composante, ou la part financée par les dispositifs de solidarité, qui est le plus souvent identifiée comme « coût de la maladie » ;

– d’autre part des « coûts indirects » représentant la valeur du temps perdu du fait de la maladie par le patient (temps consacré à la prise en charge de la maladie et années de vie perdues du fait d’un décès prématuré), mais aussi par son entourage quand celui-ci participe à sa prise en charge sans bénéficier d’une rémunération spécifique ; les pertes de production subies par la collectivité (« coûts de productivité ») représentent l’une des composantes les plus facilement quantifiables de la valeur de ce temps perdu ;

– enfin des « coûts intangibles » représentant la valeur accordée à la souffrance et à la dégradation de la qualité de vie associées à la maladie et à ses séquelles.

À titre d’exemple, dans une estimation du retentissement économique, en 2004, des troubles de la vision en Australie, les coûts directs ne représentaient que 18% (1 824 millions de dollars australiens) du total, alors que les coûts indirects et les coûts liés à l’altération de la qualité de vie étaient respectivement estimés à 33% (3 224 millions) et 49% (4 818 millions) du total […]» (p.19)

Cet extrait est enrichissant car ici, il nous fait appréhender l’impact sur la santé d’une manière transversale, en essayant d’y inclure les coûts connexes, mais dans le même temps nous démontre toute la complexité de la chose.

Mais là, sous l’angle économique, l’oreille des responsables politiques devrait enfin être plus réceptive !

III-4-b-3 Les coûts de l’asthme et du cancer

« Au final, deux pathologies ont été retenues (l’asthme et le cancer) pour être développées. Nos analyses ont ainsi porté sur deux des 6 premiers groupes de pathologies induisant les plus fortes dépenses de santé : les maladies respiratoires (4ème position) dont l’asthme et les cancers (6ème position). En extrapolant les dépenses estimées pour l’année 1999 à l’année 2006, en appliquant un taux de progression dans cette période estimé à +43%, et en estimant que 10 à 35% des cas d’asthme étaient attribuables à l’environnement, il a été estimé que le coût de traitement de l’asthme imputable à la pollution atmosphérique extérieure non biologique était compris entre 0,2 et 0,8 milliard d’euros pour l’année 2006.

Avec une fraction attribuable à l’environnement pour tous les cancers variant entre 1 et 5%, le coût de la prise en charge des soins du cancer attribuable à l’environnement est de l’ordre de 0,1 à 0,5 milliard d’euros en 2004.

Avec cette même fraction attribuable de 1 à 5%, les pertes de production sont comprises entre 5.10-3 à 25.10-3 milliard d’euros en 2004 et entre 0,2 à 1,2 milliard d’euros selon que l’on se place du point de vue de l’employeur (approche à court terme avec le « coût de friction ») ou de l’individu (approche à long terme avec le « flux de revenus actualisés »), respectivement. Dans notre estimation, l’incertitude attribuée à l’estimation du coût, pour les deux pathologies étudiées, est uniquement tributaire de l’incertitude relative à la valeur du risque attribuable. Au-delà, il existe aussi des incertitudes relatives à la quantification du coût qui n’ont pu être estimées ; ces incertitudes seraient moindres que celles des risques attribuables utilisés. Pour ces deux illustrations, le coût attribuable à l’environnement a été sous-estimé.

En effet, les avis d’experts sont généralement le reflet de ce qui est publié dans la littérature scientifique. La littérature scientifique ne couvre qu’une fraction du champ des risques environnementaux avec des informations qui ne sont pas homogènes et qui peuvent être spécifiques à certaines régions ou incomplètes.

Ainsi, les incertitudes associées à de telles estimations sont larges. Pour de nombreux facteurs environnementaux, les connaissances sont encore parcellaires voire inexistantes. » (p.6)

On arrive donc à estimer des coûts pour ces deux maladies et ils interpellent par leur ampleur. Cependant, les incertitudes en limitent certainement encore leur portée et leur poids économique mais ces coûts sont déjà clairement non négligeables et n’intègrent encore pas tous les impacts sur la santé !

Ils ne peuvent que nous interpeler et nous faire abandonner au plus vite nos V.C.F. !

J’invite vivement à la lecture complète de ce remarquable rapport d’étude de l’AFSSET qui intègre aussi une partie concernant les maladies liées aux bruits des transports que nous n’aborderons pas ici.

En tout cas, le constat est là, le V.C.F. est à l’origine de maladies graves et coûte cher à la société civile !

III-4-b-4 Véhicule à carburant fossile et cigarette : le même chemin mais pas les mêmes embûches ?

En découvrant ce rapport, j’ai été non seulement interloqué par les résultats présentés mais aussi saisi par la parfaite illustration des trois «enjeux» du développement durable :

Pollution des V.C.F. via les gaz d’échappement et les particules (environnement) -> maladie et ses conséquences connexes (social) -> coûts directs, indirects et intangibles de ces maladies (économique)

Et cette simple représentation met en lumière de manière probante que la réduction drastique de l’usage des V.C.F. en ville et agglomération s’impose.

Or, la problématique de la substitution du V.C.F. par le V.E. me rappelle étrangement celle de la cigarette :

Cigarettes (fumées et leurs composants) -> maladies -> coûts.

Si l’on fait un petit historique concernant la problématique de la cigarette, les enjeux de santé publique liés à la cigarette n’ont pas vraiment « fait le poids » face aux groupes de pression divers et variés durant des dizaines d’années.

Et d’ailleurs, étonnamment, l’industrie de la cigarette est aussi intimement liée aux méthodes de relations publiques de notre célèbre Edward Bernays.

On y remarque aussi les mêmes « jeux » politiques avec les mêmes velléités d’actions, les mêmes jeux de communication ; le terme « liberté » est souvent utilisé et galvaudé ; on observe des groupes de pression (industrie du tabac d’un côté, industrie pétrolière et automobile de l’autre) et des types d’enjeux similaires notamment en ce qui concerne les enjeux économiques et sociaux, peut-être un peu moins pour les enjeux environnementaux concernant la cigarette.

On peut considérer que les enjeux de santé publique n’ont commencé à être pris en compte que :

– lorsque l’opinion publique (grâce à l’information et l’éducation) a changé et influencé les choix politiques ;

– lorsque le coût des maladies liées à la cigarette a semblé dépasser les recettes et les taxes qui leur étaient adjointes dans certains pays, où d’ailleurs des interdictions de fumer dans les lieux publics ont été mises en place.

Pour conclure ce rapide parallèle, même si les deux sujets représentent un enjeu de santé publique et paraissent subir les mêmes types d’aléas, leur chemin ne semble pas contenir les mêmes types d’embûches.

La problématique de la substitution du V.C.F. par le V.E. semble être économiquement un enjeu d’une tout autre mesure et, conséquemment, les embûches risquent d’être en corrélation avec le poids économique du V.C.F. dans les sociétés.

Cependant on pourra toujours s’inspirer des mesures prises en faveur de l’interdiction de la cigarette dans les lieux publics pour favoriser rapidement la substitution du V.C.F. par le V.E. car les enjeux environnementaux ici, sont liés non seulement à la santé publique (impact des polluants atmosphériques locaux et du bruit) mais aussi aux GES et donc au réchauffement climatique.

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