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III – La formation :

La formation apparaît également comme un sujet essentiel à la motivation du réseau dont le métier premier est la banque.

La diversité de profils, associée à la montée en puissance de la bancassurance, a bien entendu donné lieu à une formation massive des réseaux de distribution afin de les sensibiliser et de les intéresser à l’assurance, d’en renforcer l’expertise et donc de consolider la confiance qu’éprouve la clientèle pour son banquier qui est devenu assureur.

Dans ce cadre, la France a la particularité de demander à chacun de ses bancassureurs un diplôme national obtenu après 135 heures de formation minimum.
Ce n’est qu’alors que les employés seront titulaires d’une carte nécessaire pour la vente de produits d’assurance.

Pour donner un exemple, M. Edouard de Bonnafos, Directeur Technique et Produits chez Predica, souligne que « le Crédit Agricole dispose de 18.000 titulaires de cartes pour ses 9.000 guichets ». Ainsi les effectifs sont très limités mais les acteurs du réseau français n’en sont que plus spécialisés et compétents.
Par ailleurs, afin d’apporter un soutien supplémentaire à la force de vente, certains bancassureurs comme la BNP Paribas Assurance ont même mis au point des systèmes de e-learning disponibles à tout moment pour le réseau, localement et parfois dans les filiales étrangères.

Il est à noter qu’en règle générale, les formations sont dispensées par des spécialistes produits, ces derniers ayant été choisis pour leurs qualités de formateurs et de “coaching”. De plus, ils ont souvent participé à l’élaboration du nouveau produit d’assurance dont ils sont amenés à parler.

Ainsi, en ne s’adressant qu’à une quantité de personnes limitée et en développant différents systèmes alternatifs d’apprentissage, les plans de formation français ont été et sont toujours un véritable atout dans la réussite de ce modèle sur notre territoire.

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