Le chemin de l’avenir de la RDC est entre le devoir de réforme et de l’impérative de renaissance. Ainsi, le programme de reconstruction de l’Etat est nécessaire. Dans un contexte d’un monde mondialisé, il importe d’examiner les conditions et les capacités du Congo à assumer sa vocation géopolitique
Dans ce sens, la RDC doit éviter le déficit de sa souveraineté économique et géopolitique. En réalité, l’on constate que ce pays est contrôlé par les capitales étrangères. Les différentes guerres qu’a connues la RDC peuvent servir de leçon pour accroître sa capacité à assumer son indépendance et s’élever en stature de puissance nationale et régionale (89). Cette brèche doit passer par une politique de réforme, de modernisation et de progrès économique. Il s’agit des principaux horizons d’un Etat fort capable de gérer les convoitises extérieures avec leurs corollaires de rivalité commerciale préjudiciable à l’indépendance, et aussi d’indiquer les ingérences étrangères multiformes.
Autrement dit, l’avenir d’un rôle national, régional et international de la RDC, c’est sa capacité à structurer son espace économique interne dans le sens d’un marché interne destiné à servir la cohésion et la cohérence stratégique nationale. C’est aussi celle de se constituer en économie à vocation régionale produisant pour un marché élargi aux marchés des pays voisins. Ce qui implique de se doter des entreprises nationales à grande ambition et à vocation à transformer les communautés régionales transnationales, et des structures en entreprises compétitives plutôt que des entreprises administratives routinières (90).
C’est pourquoi, la nécessité d’une politique de développement orientée dans le sens de transformation des ressources du pays. Cette politique doit parvenir à évaluer ce que l’on n’a pas et dont on a besoin et ainsi entreprendre à la produire. Elle doit répondre à la question comment faire l’argent et comment se le procurer comme le rappelle Paul KAKULE MATUMO KITSWIRI (91).Mais, elle doit aussi savoir répartir cet argent, de façon équitable, sur la tête de chaque citoyen (92). C’est dire que, cette politique de renaissance doit viser un avenir de paix. Elle doit gérer la question de la santé de la population comme une garantie. Nombreuses plantes médicinales qu’à la RDC dans ses forêts sont une voie pour y arriver. Aussi, doit-elle s’occuper de la question de la faim. Il n’en serait même difficile compte tenu des vastes étendues de terres fertiles et cultivables. Le pays doit disposer des usines de transformation de produits agricoles pour leur conservation de manière durable et pour une valeur ajoutée qui permet un prix compétitif sur le marché. Cela permettra une exportation de ces produits et une rentrée d’argent pour le pays afin de répondre aux besoins d’économie au niveau national.
C’est cette même politique qui doit viser l’établissement de l’énergie, des voies de communication et de transport comme les routes, les chemins de fer, les aéroports et les ports au pays. Sans infrastructure, la RDC peut rester un Etat enclavé. Mais, si les routes existantes sont réhabilitées et que les nouvelles sont construites, y compris celles de desserte agricole, le prélèvement des taxes sur les usagers constitue une source d’argent (93).
Puis, la politique de renaissance implique le rétablissement de l’autorité étatique dans le sens plus noble du terme c’est-à-dire l’autorité augmente ; elle apporte un surcroit quand elle s’exerce. L’exercice effectif de l’ensemble des fonctions régaliennes permettrait d’abord la maitrise du territoire et de ses ressources. C’est le préalable à la répartition équitable des revenus. pour le Congo, avec une construction « cartographique » élaborée au 19e siècle au gré d’exploration et d’ambition Léopoldienne, notons que le pays comme l’ensemble de l’Afrique, n’a pas été voué à une recomposition territoriale. Ce qui importe, c’est la responsabilité de détenteur du pouvoir politique de la nécessité de couvrir du Nord au Sud et d’Est en Ouest cet espace immense. Et s’il faut des moyens pour y parvenir, il faut qu’ils soient déployés dans l’équité, la non discrimination, la confiance et le contrôle.il s’agit là d’une exigence qu’on peut attendre d’un système politico-administratif efficace.
Dans cette perspective, la stabilité politique induirait pas à pas à une cohésion sociale, un développement économique et la fin des immixtions prédatrices. La stabilité rimerait avec la fraternité et la paix avec le progrès. Aussi, une coopération apaisée doit-elle se déployer dans l’environnement régional du pays. La force de notre pays viendrait de l’intégrité de ses représentants qui feraient autorité sans devoir se donner à la concussion. Le système politique conserverait le meilleur de la sagesse traditionnelle et bannirait les mentalités de chefferies clientélistes dans la foulée. C’est alors que l’aide internationale peut se pratiquer sans condition. Il s’agit là de la pertinence et la réussite des projets qui peuvent fermir l’étalon et non une quelconque injection politique (94).
En définitive, la refondation de l’Etat congolais peut crédibiliser ses institutions à tout point de vue. Mais elle ne peut être effective qu’avec la volonté de modernisation de l’Etat et de la réforme des services publics.
III.1.1. La modernisation de l ’Etat congolais et la réforme des services publics
La politique intérieure doit viser la modernisation de l’appareil de l’Etat. Elle implique la réforme de l’Etat et de la gestion de service public. Il s’agit de tirer les conséquences des mutations enregistrées jusqu’aux dernières ramifications de l’ordre politico-administratif, afin de retrouver une logique institutionnelle et une cohérence fonctionnelle (95).
Sur le plan institutionnel, il s’impose des actions de création et de recrédibilisation de l’Etat autour des idées et des valeurs républicaines, démocratiques, d’unité nationale, d’intégration de la tribu dans les fonctionnements de l’Etat et de réajustement de l’Etat au droit. Il convient que les différentes forces politiques et sociales taisent leurs divergences et considèrent ensemble, dans un esprit responsable et de dialogue, ce qui les unit, c’est-à-dire l’intérêt supérieur de la nation (96). La modernisation de l’Etat concilie la décentralisation et le développement local avec le renforcement des capacités institutionnelles de l’Etat.
Au regard de ce qui précède, notons que la relance et le développement du service public constituent une des poudres maîtresses de l’architecture étatique du nouveau Congo. Le service public est une des articulations cruciales du système de légitimation de la reconstruction étatique.
C’est à travers les ressources qu’il est possible de susciter la conscience collective nationale. C’est cette relance de service qui va contribuer à remodeler l’image de l’Etat, en lui conférant une nouvelle légitimité. Elle va également permettre de voir, dans le nouveau Congo un Etat fonctionnel. Ce dernier n’aura pas de justification que par l’action concrète qu’il mènera au service du bien commun. Il prendra en charge la collectivité et aura comme exclusivité la préoccupation du bien-être, de l’épanouissement et du bonheur des populations du Congo. Il en sera protecteur de chacun dans les dimensions de justice, de sécurité, de défense, de fiscalité, d’éducation, de santé, etc.… pour lesquelles l’Etat a seul vocation de décider et d’agir. Cependant, les activités non spécifiques comme le transport et la communication où l’Etat n’est pas le seul agent d’exécution possible, constituent pour le secteur public l’unique chance de maintien de son champ d’intervention. La finalité est de permettre à l’Etat de réussir son impératif de cohésion économique et sociale. Cette transformation doit valoriser le service public aux yeux des citoyens et donner aux agents de l’Etat des raisons supplémentaires de s’invertir dans leurs missions. De l’obligation d’assurer à tous un égal accès aux fonctions sociales essentielles, il ne découle pas automatiquement que celles-ci doivent être assurées directement par le secteur public. La légitimation d’un fonctionnement public ou privé ne doit pas être idéologique mais pragmatique. Elle doit reposer sur l’efficacité sociale et la satisfaction du public. Il appartiendra à l’Etat de démontrer qu’il offre à tous, dans les conditions de concurrence équitables et dans le respect des obligations de service public, les meilleures prestations pour un coût donné (97).
III.1.2. L’opérationnalisation de la consolidation du territoire en RDC
Une forte intégration spéciale du Congo pourra s’observer à partir de la mise en place d’une interconnexion des réseaux de transport. C’est aussi par l’amélioration de l’appareil Etatique qui doit faire apparaître de nombreuses zones contrôlées par le pouvoir public. L’effet de cette forte intégration est la défaillance des groupes armés dans des zones faciles à contrôler.
En effet, la capacité d’intégration socio-culturelle de l’Etat congolais se mesurera essentiellement à sa forte solidarité mutuelle de la société congolaise et à la grande stabilité des institutions politiques. C’est la consolidation de l’Etat qui implique les avancées significatives par rapport aux évolutions technologiques et idéologique. C’est la forte viabilité de l’Etat qui se décline en trois dimensions observables à travers les indicateurs bien sélectionnés. Celle-ci doit se mesurer par la capacité militaire, ses exploits du passé et ses moyens matériels ainsi que la régulation avérée de l’Etat en vue de bien maintenir l’ordre. C’est donc la capacité dissuasive de l’Etat. Cette capacité sera renforcée par d’autres capacités comme la capacité extractive et distributive. Le budget conséquent sera un moyen privilégié qui garantira un accès équitable aux ressources localisées sur le territoire national. Et dans le climat de confiance mutuelle et de sécurité, le développement est toujours possible. Il doit cependant être non seulement endogène mais aussi soutenu par des partenariats réfléchis. Il impose ainsi une viabilité extérieure qui doit se mesurer à la qualité des liens symbolisant les intérêts partagés entre l’Etat concerné comme la RDC et les acteurs extérieurs (98).
Bref, l’opérationnalisation de la consolidation du territoire national congolais passe par plusieurs mécanismes dont l’intégration socio-culturelle des congolais, la capacité dissuasive de l’armée, les capacités est extractives et distributive du pouvoir et un partenariat raisonné.
III.1.3. Les besoins d’un Etat à refonder
Les besoins d’un Etat à refonder sont multiples. Nous allons nous limiter aux principaux besoins.
Le premier besoin collectif qui aurait fait naître l’Etat, c’est le besoin de sécurité.Ainsi, le leviathan, théorisé par Thomas Hobbes, est chargé d’assurer la sécurité de tous ; en imposant l’ordre dans un état de nature où chacun éprouve le besoin de se débarrasser de la peur, de devoir recourir à l’usage de la force pour se protéger contre son voisin, considéré comme une menace permanente. C’est le Homo Homini lupus. En fait, le besoin de sécurité en appelle à la catégorie des missions dites régaliennes de l’Etat. Il s’agit des missions de souveraineté qui demeurent nécessaires même dans un contexte international transformé. Comme dans tous les constructions politiques, tout congolais a d’abord intérêt à ce que l’Etat le débarrasse de la peur de l’autre en assurant de manière souveraine l’ordre interne pour le bien de tous et en protégeant sa population entière contre les menaces extérieures.
Le deuxième besoin sollicitant tout Etat moderne depuis le début du XXe siècle confie à l’Etat des missions sociales, appelées d’ailleurs souvent « mission moderne » de l’Etat. En plus du maintien d’ordre, la construction politique est le pourvoyeur ultime du bien être social et matériel à sa population. En cette matière, deux méthodes s’offrent à l’Etat. soit, il intervient directement dans la vie socio-économique , s’il le peut ; soit , quand l’efficacité l’exige, il partage la construction de ce bonheur collectif avec des particuliers en gardant pour lui les activités dont l’improbable productivité désintéresse l’investissement privé et tout en se tenant prêt à intervenir en cas de nécessité dans les secteurs privatisés. L’essentiel dans les deux cas c’est de réduire au maximum les éventuelles frustrations de ses citoyens et de diminuer ainsi le risque de guerre civile qu’elles engendrent.
La troisième dimension de la viabilité de l’Etat est orientée vers l’environnement extérieur. A l’heure où les flux d’interdépendance transfrontalière se sont énormément développés ou accompagnés d’une prolifération d’enjeux dépassant la seule compétence étatique. Aucun Etat quelle que soit sa puissance, ne peut plus aujourd’hui s’enfermer sur lui-même. Les interactions avec les acteurs de l’environnement extérieur ont des répercussions positives ou négatives sur la paix, selon l’intérêt et la qualité du partenariat entre ces acteurs extérieurs et l’Etat congolais souverain du lieu. Des fenêtres sont déjà ouvertes sur le champ de la viabilité extérieure de l’Etat et continueront probablement de s’ouvrir (99). Autrement dit, les besoins d’un Etat à refonder se traduisent aussi par des dimensions d’intégration et celles de viabilité de l’Etat. Nous concevons une triple intégration et aussi une triple viabilité.
Précisons que, le concept d’intégration spatiale utilisé dans le présent travail ne se confond pas avec l’intégration régionale supraétatique qu’André Marechal (100) désignait à sa manière par le terme « intégration territoriale. »
Il s’agit plutôt de l’intégration de l’Etat dans l’espace géographique qui lui est réservé, qui est juridiquement le sien et fait d’ailleurs partie de lui, l’espace sur lequel le pouvoir d’Etat est censé exercer sa souveraineté.
En fait, la triple intégration a une triple dimension. Elle peut être appréciée par rapport à l’implantation adéquate des institutions sur le territoire national, par rapport à l’adaptabilité des institutions aux traditions locales et, par rapport à leur réceptivité aux changements charriées par la modernité mondialisée.
L’intégration spatiale de l’Etat, son adéquation avec le pays aurait un impact certes sur l’efficacité de l’administration et de manière indirecte sur la prévention de la guerre. Selon que l’architecture institutionnelle est déployée de manière plus où moins adéquate, le contrôle du territoire et de la population peut être plus ou moins rassurant. La capacité à assurer l’exécution des politiques publiques et à maintenir l’ordre en dépend. Par ailleurs, la faible insertion de l’Etat moderne dans les sociétés d’accueil revient fréquemment dans l’analyse des crises institutionnelles et des guerres auxquelles sont confrontées les jeunes Etats, par exemple en Afrique où le découpage colonial a donné lieu à des territoires superposés aux anciens territoires de chefferies, royaumes et empires. Le cas de la RDC est un exemple éloquent.
L’autre intégration vient de ce que l’on peut considérer comme les enjeux de la modernité. Aujourd’hui, le monde évolue si vite qu’une faible capacité d’adaptation aux changements rapides véhiculés par la mondialisation place de nombreux Etats dans une situation d’extrême vulnérabilité. Ces changements sont d’ordre technologique d’une part et de l’ordre des valeurs d’autre part. L’Etat qui n’a pas de technologie appropriée à la situation présente se laisse infiltrer par des espions mieux équipés, devient incapable de contrôler efficacement des particuliers plus outillés, devient moins crédible auprès de ses partenaires, se prive de l’information nécessaire à sa sécurité, se trouve désemparé face à une menace interne ou extérieure (101). De même , l’Etat qui s’adapte peu aux nouvelles valeurs mondialisées, inculquées à son peuple par les medias et autres auteurs et flux transnationaux dont la fluidité échappe aux frontières étatiques se vulnérabilise. Il s’agit là des réalités qui ont déjà piégé notre pays. Il faudrait s’en franchir pour espérer à une bonne intégration.
La viabilité a aussi une triple dimension. Elle est appréciée par rapport à la capacité de l’Etat à assurer sa survie en tant qu’Etat, par rapport à son utilité sociale interne et par rapport à son utilité vis-à-vis de l’environnement extérieur.
La première dimension de la viabilité d’un Etat est celle liée à sa capacité à se défendre lui-même en tant qu’Etat, c’est-à-dire aptitude à exercer et à protéger sa souveraineté. Il est intéressant de l’appeler la viabilité intrinsèque de l’Etat c’est-à-dire l’utilité de l’Etat par rapport à lui-même. Il est évident qu’un Etat qui perd les attributs habituellement reconnus aux Etats qui se laissent ainsi découvrir au monde intérieur comme un colosse rangé d’intérieur attirera facilement les initiatives visant à l’abattre pour prévenir ou limiter les dégâts de sa chute incontrôlée.
Bien entendu, il existe des Etats qui se privent volontairement d’une partie de leurs attributs de souveraineté notamment dans le domaine militaire, et qui n’attirent pas pour autant une quelconque agression extérieure ou une rébellion interne (102). Mais c’est le statut de neutralité internationale dont ils jouissent qui les protège contre les agressions extérieures. Et c’est l’efficacité des autres dimensions qui leur permettent d’écarter les risques de rébellion interne. Les Etats ont intérêt à renforcer les mécanismes inhibiteurs de la violence organisée sur le champ interne. C’est aussi pour la même raison appréciée par rapport aux acteurs extérieurs, que les réalistes lui réclament la quête permanente et souveraine de la puissance.
La deuxième dimension de la viabilité de l’Etat est celle découlant de son utilité sociale vis-à-vis de ses citoyens. C’est la viabilité interne, l’aptitude de l’Etat à remplir ses missions socio-économique, son utilité en tant que responsable du bien-être de ses citoyens. Les guerres civiles sont dans la plupart des cas causées ou encouragés par les frustrations de ceux qui y participent volontairement. Les agressions extérieures trouvent dans la même frustration les enzymes qui préparent le terrain à une invasion moins coûteuse.
La troisième dimension, celle de la viabilité extérieure de l’Etat, contribue aussi à sa stabilité et à cultiver un climat de paix avec les autres acteurs de la scène internationale. L’aptitude de l’Etat en tant que partenaire important d’autres acteurs contribue à le protéger contre une guerre qui nuirait aux intérêts partagés avec les autres (103).
En définitive, la viabilité de l’Etat par rapport à sa sécurité, à sa population et à ses partenaires extérieurs constitue un souffle pour son développement.
89 NZANZU MUKESYAYIRA, la RDC face aux enjeux géopolitiques dans les relations internationales en Afrique centrale, mémoire, inédit, RI, FSSPA, UOR/Butembo, 2010-2011, p 62
90 WWW.pole-institute.org/documents/regards/4pdf, consulté, le 07/08/2012
91 KAKULE MATUMO KITSWIRI, Syllabus d’introduction à la science politique, inédit, G1 RI, FSSPA, UOR/ Butembo, 2007-2008, P2
92 Idem
93 NZNZU MUKESYAYIRA, op cit, p 63
94 N.NZEREKA MUGHENDI, les déterminants de la paix et de la guerre au Congo. Ed. Scientifiques internationales, Bruxelles, 2011, p 20
95 http : //WWWuni-mm.org/refaire-la-république-, stratégie de gouvernance/politique intérieure.htm, consulté, le 07/08/2012.
96 http : //WWW. nouvelle-dynamique, org/article-17355220 html, consulté, le 18/04/2012.
97 http : // www. uner-mm.org/ refaire-la-république/stratégie de gouvernance / politique –intérieure html, consulté le 07/08/2012.
98 N. NZEREKA MUGHENDI, op cit , p 21
99 N. NZEREKA MUGHENDI , op cit 201
100 Idem, p. 202
101 N. NZEREKA MUGHENDI , opcit , p 225
102 N. NZEREKA MUGHENDI , op cit, p 228
103 N. NZEREKA MUGHENDI , op cit, p 229
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