L’acclimatation est un facteur de protection contre les catastrophes liées à la chaleur. Les épisodes de chaleur extrême qui survenaient tard durant l’été causaient généralement moins de catastrophes que les vagues de chaleur de même intensité qui survenaient vers la fin du printemps et au début de l’été (Kalkstein et Valimont, 1987). Bien qu’on puisse attribuer partiellement cette diminution relative des répercussions plus tard durant l’été à une réduction au début de l’été du nombre de personnes vulnérables après le premier épisode de chaleur. Les données probantes suggèrent que les survivants de la première vague s’acclimatent physiologiquement et par conséquent, réagissent plus efficacement aux épisodes de chaleur extrême subséquents (Kalkstein et Valimont, 1987).
Les comportements d’adaptation et les changements physiologiques, permettent aux personnes de mieux composer avec la chaleur, peuvent être à court terme ou à long terme. L’adaptation à long terme à la chaleur dépend en grande partie des changements de comportement (vêtements, niveau d’activités, etc.) et des changements culturels (conception des maisons, climatisation, etc.). L’acclimatation à court terme dépend des modifications physiologiques, qui se produisent généralement en quelques jours ou en quelques semaines et se traduisent par une réduction du stress associé à une charge thermique donnée.
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