II.I.3.1 RENTABILITÉS ANORMALES STATIONNAIRES
Les résultats produits par chacun des modèles sont intéressants. Il est à noter qu’il existe peu de différence entre les résultats tirés des deux modèles d’un point de vue globale, bien que le modèle de marché semble, à première vue, apporter un appoint d’information manifeste lié à la sensibilité des titres par rapport à leur indice de référence. Dans le cadre d’un travail de simulation, Brown et Warner aboutissent à la même interprétation lorsqu’ils comparent la force des deux modèles.
Nous avons donc un modèle de moyenne donnant -82.80% et un modèle de marché estimé à 82.95%, soit 0.15% de différence.
Il existe cependant des rentabilités proches de la normalité, comme l’atteste le graphique présenté ci-dessous :
Cependant, en ce qui concerne la réaction des cours dans leur globalité, les résultats nous prouvent statistiquement que nous sommes bien sur une période d’instabilité. Comme en atteste la majorité des rentabilités anormales significativement différentes de 0.
II.I.3.2 RENTABILITÉS ANORMALES CUMULÉES
Ce test exprime l’écart-type des fluctuations des cours lié à la perturbation des rentabilités anormales. Nous avons ici un pic, partant du début de l’expérience jusqu’au 3/10/2009, lequel enregistre un taux anormalement bas cumulé de -115,20%.
Les rentabilités anormales progressent de façon croissante jusqu’au point bas puis semblent stagner jusqu’à la fin de l’étude. Le retour vers la normalité semble loin. Les stratégies basées sur le retour à la moyenne (meanreversion-model) semblent être difficile à réaliser. Ce test montre que les anormalités ont été statistiquement multipliées par 5 au sommet de la crise. Les statistiques préliminaires nous ont informés de la non-normalité des cours étudiés. Nous en avons ici un exemple plus concret.