III.5.1. Propriétés alimentaires et diététiques
Le miel est une bonne source d’énergie : il apporte, du fait de ses sucres, 300 à 312 calories aux 100g. C’est un aliment pur, dans les deux sens du terme. Pur, c’est-à-dire d’abord sans additifs : ni eau, ni sucre, ni parfum. Le miel a la réputation d’être un aliment vivant- (signifiant ici source de vitamines et de sels minéraux), ce qui le fait opposer au sucre industriel « aliment mort ». C’est un sucre pur, uniquement fournisseur d’énergie (Lyon, 1985).
III.5.2. Propriétés biologiques
III.5.2.1. Propriété antioxydante
Cette propriété est variable d’un miel à un autre, selon la source botanique et la présence de différents composés antioxydants tels que : les composants phénoliques, les flavonoïdes, les acides organiques (acide ascorbique) et des acides aminés. Toutefois, les composés phénoliques et les mélanoïdines (produits de Maillard) sont les plus importants dans cette activité. Plus le miel est foncé le plus son activité antioxydante est élevée (Bogdanov, 2011).
III.5.2.2. Propriétés antimicrobiennes
La concentration en sucres rend le miel inattaquable aux levures, le miel a une action antiseptique, due à une substance végétale antimicrobienne appelée l’inhibine et au peroxyde d’hydrogène, et peut être à ces traces d’acide formique (venant de l’abeille) et aux facteurs physiques (pression osmotique élevée et acidité). En fonction de sa concentration et de son origine botanique, un miel peut être bactéricide ou être bactériostatique (Bogdanov, 2011 ; Lyon, 1985).
III.5.2.3. Propriétés thérapeutiques
Le miel est régulièrement utilisé dans le traitement des plaies en raison de sa viscosité qui empêche la contamination par les bactéries et sa pression osmotique élevée qui crée un milieu humide autour de la plaie (Lequet, 2010).
Le miel peut également prévenir les bébés des coliques, car son assimilation rapide évite les risques de fermentation. Il peut faire digérer le lait de vache aux nourrissons intolérants. Il est légèrement laxatif et peut être conseillé aux constipés, il aide à traiter les brulures et les inflammations oculaires et conjonctivales. Il est conseillé aux patients atteint de l’anémie et de l’hyperhydrose (Lyon, 1985).