Le paracétamol est la substance active d’une large gamme de spécialités
médicamenteuses telles que : Doliprane, Efferalgan, Expandol, Paralgan, …etc., et est
préconisé comme traitement symptomatique de la douleur et de la Fièvre.
Sa disponibilité sans ordonnance en pharmacie, ainsi que le peu ou l’absence d’effets
indésirables qui lui sont associés, font de lui le médicament le plus prescrit et le plus
consommé des antalgiques-antipyrétiques.
Pourtant, il lui est connu une hépatotoxicité, notamment chez les personnes à risque
tels que les alcooliques, les personnes dénutries ou consommant une certaine catégorie de
médicaments dont la caractéristique est d’induire les cyclo-oxygénases à cytochrome
P-450,…etc..
Afin de voir plus clair et d’avoir une idée plus précise sur le seuil de l’expression de la
toxicité de ce médicament, et étant donné que l’éthanol est un inducteur des mono-oxygénases
à CYP-450, responsable de la transformation du paracétamol en NAPQI, ce métabolite
hépatotoxique, plaçant ainsi les alcooliques parmi les personnes à risque d’intoxication au
paracétamol, nous avons choisi un petit groupe de 11 individus de sexe masculin, tous
volontaires pour cette étude, et appartenant à la tranche d’âge [45-50] ans, consommant
quotidiennement de l’alcool, à fin de mesurer l’impact hépatotoxique de la prise de
paracétamol à doses thérapeutiques.
Profitant aussi de la survenue de deux cas présumés intoxiqués au paracétamol, nous
avons cherché à évaluer le risque encouru par chacun d’eux en procédant par les techniques et
approche en usage dans nos Services spécialisés.