Selon une autre enquête nationale réalisée au Canada sur le travail et la santé du personnel infirmier en 2005, les infirmiers interrogés ont imputé à l’augmentation de la charge de travail :
* la diminution de la qualité des soins.
* erreurs de médications occasionnelles ou fréquentes parmi leurs patients.
* tendance à la réalisation des soins passables ou mauvais.
Tout d’abord, il faut rappeler que la notion « d’urgence » recouvre des réalités bien différentes :
Pour le patient il s’agit de soins non programmés pour lesquels il demande une réponse rapide.
Pour le médecin, quel qu’il soit, il s’agit de prendre en charge la demande d’un patient, d’en évaluer l’éventuelle gravité et d’y apporter une réponse appropriée : conseil téléphonique, consultation, visite immédiate ou différée, déclenchement de moyens de réanimation…
Pour le « service d’urgences » d’un hôpital, il s’agit d’un lieu où convergent des réalités très différentes : passage obligé de toute hospitalisation demandée par un médecin, urgences transportées par les pompiers ou les SAMU et toute personne désirant consulter un médecin pour tous motifs.
Le travail qu’effectue l’infirmier (ère) au cours de sa pratique professionnelle constitue une large part dans le domaine de la santé qu’il soit dans la fonction publique ou privée.
L’infirmier est une personne qui, ayant suivi une formation de base aux soins infirmiers et autorisé dans son pays à prodiguer des soins infirmiers dans tous les contextes pour la promotion de la santé, la prévention de la maladie, les soins et le rétablissement des personnes physiquement et mentalement atteintes (OMS, 1978).
Pour assumer les responsabilités qui lui sont assignées, le personnel infirmier doit user de son habilité et ses connaissances tant théoriques que pratiques dans le but de dispenser des soins efficaces et d’une façon justifiée.
Mais cette efficacité peut se voir être compromise par de lourdes tâches dont l’infirmier est appelé à remplir durant sa journée de travail, à ne pas oublier des conditions de travail quelquefois difficiles pour lui (manque de matériel suffisant, mauvaise organisation de service, nombre de personnel insuffisant, nombre des patients élevé, etc.).
Ces lourdes tâches et ces conditions de travail difficiles peuvent amener le personnel infirmier à ne pas mener à bout ses responsabilités dont le résultat sera probablement la mauvaise qualité des soins prodigués aux patients.
De ce qui précède, nous avons voulu déterminer, au terme de notre étude, l’impact de la surcharge du travail infirmier sur la qualité des soins dans L’UMC
Problématique
Il n’est pas d’usage dans la rédaction da la problématique d’un sujet de la présenter sous forme d’un dialogue mais nous n’avons trouver que cette méthode afin d’ exprimer réellement ce qui se passe au niveau de l’UMC dont nous rapportons ce que pense les infirmiers et les patient ou leurs familles.
L’infirmier : les urgences sont saturés, On accuse le manque de moyen Les généralistes ?? Le personnel… ?? ! Mais il nous parait incroyable de ne pas parler des gens qui courent pour un oui ou pour un non aux urgences.
Le vrais message serait peut être de rééduquer les gens, et de réexpliquer le vrais sens d’une urgence…..
Nous pensons que les urgences ont fait leur propre malheur, en disant amen à tout, en demandant aux pompiers de transporter systématiquement tous les malades aux urgences. Maintenant il faut assumer…. Et éduquer les gens au vrais sens civique, laisser la place à des choses graves de la vie, et une bosse, ou un peu fièvre ne nécessite pas l’artillerie lourde….).
Mais je comprends la plupart des malades qui y vont recherchent une consultation gratuite
Mère d’un patient : Cette discussion m’intéresse particulièrement, parce que je suis la mère de 3 enfants et que bien souvent, j’ai dû aller aux urgences de l’hôpital, parfois pour des choses peu graves (et parfois très sérieuses). Mais il est difficile en tant que souffrant de laisser les choses à leur place, surtout quand il s’agit de nos enfants. Je ne suis pas médecin, donc pas habilitée à fournir un diagnostic de gravité quand a une quelconque maladie.
Un patient : Et comment évalue t-on une urgence en tant que non-médecin? Je me rappelle d’un ami qui avait la grippe, mais il était tellement mal qu’il a été emmené aux urgences. N’ayant jamais était aussi malade de sa vie, il ne voyait pas d’autres solutions (c’était en pleine nuit).
Une mère : Il y a 3 jours, j’ai du emmener mon fils de 16 ans aux urgences de mon hôpital car mon médecin de famille ne consultent pas le vendredi. Il avait des difficultés à respirer et comme il a de lourds antécédents médicaux, j’étais très inquiète. Ayant dû attendre 2h en salle d’attente (des cas graves s’étaient présentés), la crise était passée quand nous avons été pris et mon fils avait l’air en pleine santé. Le médecin n’était pas très content et il m’a dit que ce n’était probablement rien. J’ai eu le sentiment très net de lui faire perdre son temps et celui de tous les autres parents qui attendaient dans la salle à côté. Pourtant, mon inquiétude était fondée et je n’ai vu que les urgences comme solution.
Un autre patient à bout de nerf : il n’a y ni surcharge ni rien du tout, tous simplement ces infirmiers sont entrain de trainer avec leurs blouse sans rien faire.
Devant cette controverse nous avons décidé d’entamer cette étude afin d’y apporter notre modeste contribution et d’éclaircir la situation et d’en évaluer la part des choses ensuite proposer des solutions qui convergent tous vers un seul objectif « comment assurer des soins de qualités en UMC.
Hypothèses
Face à cette problématique, nous posons ces hypothèses :
1. La surcharge du travail infirmier entraîne l’épuisement professionnel (burn out).
2. L’organisation du service influe sur la qualité et le rendement des soins infirmiers.
3. La complexité des tâches allouées aux infirmiers contribue à l’insatisfaction des soins aux malades.
4. La qualité et la quantité du personnel infirmier déterminent la qualité et le rendement des soins.
5. Inefficacité et insuffisance du matériel utilisé.