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Introduction Générale

Dans le cadre d’une analyse de l’Agence Internationale de l’Energie, la majeure partie des infrastructures énergétiques qui existent aujourd’hui dans le monde devront être remplacées d’ici 2030 (World Energy Outlook, 2008, 39). A l’occasion du changement climatique et de la raréfaction des ressources énergétiques fossiles, les pouvoirs publics comme les investisseurs ont intérêt à déterminer quelles sources d’énergie seront les plus efficaces et les plus fiables pour soutenir la croissance à l’avenir.

Dans le but de soutenir l’expansion des énergies renouvelables, les pouvoirs publics des pays d’Afrique en particulier ceux de la CEMAC pourraient prendre des mesures pour stimuler l’investissement dans ce secteur de la production décentralisée et accroître les transferts de technologies propices à l’essor de ces formes d’énergie dans les zones eloignées des sites de production. Cela contribuant ansi à une interconnexion transfrontaliére. Les énergies renouvelables sont abondantes et diversifiées, mais elle ne disposent pas d’un cadre ou des structures adaptées pour soutenir les collectivités en vue du montage des projets énergetiques et la mise en place d’un schéma directeur communal, regional ou national de développement des infrastructures.

En plus de cela les industries implantées au sein des collectivités territoriales de se voient point imposer des mesures ou un cadre legislatif permettant d’investir dans le domaine énergetique ou d’économiser l’énergie qu’elle consomme. Les énergies renouvelables ont pour avantage de diminuer la dépendance à l’égard des ressources finies ou importées. Elles renforcent la sécurité énergétique, en particulier dans les pays qui ne produisent pas de pétrole, créent des emplois et contribuent à la lutte contre la pauvreté en améliorant l’accès à l’énergie, notamment dans le cas des populations rurales ou isolées.

Dans le souci d’accroitre la capacité électrique des pays de la CEMAC afin de favoriser une croissance économique, il importe de comprendre aujourd’hui, qu’environ un tiers de l’humanité qui n’a pas accès à des services modernes dans le domaine de l’énergie ou bien leur approvisionnement en énergie électrique se trouve dans l’incapacité de subvenir aux besoin élementaires telles que l’éducation, la santé…etc. Non seulement l’accès à ces services doit être garanti, mais encore ceux-ci doivent être propres et abordables. Par ailleurs, de telles initiatives nécessitant l’augmentation de cet accès requiert des outils de gestion de projets électriques conduisant à une planification énergetique integrée minutieuse. Avec l’intégration sous-régionale faisant pression pour constituer un marcher fort, les Etats regroupés au sein d’un organisme voient à travers le processus d’intégration une opportunité de beneficier de la part des organisations internationales, les ressources intellectuelles et financières que les faisaient défaut, certains Etats peuvent être amenées à s’associer en formant l’intercommunalité.

Le Cameroun pour parvenir à sortir du sous-developpement, le pays a presenter sa stratégie de développement dans un document de planification présentant la vision du Cameroun d’ici 2030 ou 2035 (Le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi : DSCE.) qui a pour objectif la réduction de la pauvreté, la croissance économique du pays et se structure en trois grandes parties principales, la première consacrée aux infrastructures et à l’énergie, la deuxième au transport et communications puis la dernière à la production agricole.

1. Contexte et justification

Un diagnostic effectué par le FMI en 2008 sur la situation en énergie électrique des pays de la CEMAC nous demontre que les infrastructures en Afrique demeurent largement insuffisantes, de sorte que le décalage entre l’offre et la demande ne cesse de se creuser. Dans l’UEMOA, l’écart négatif entre l’offre et la demande exprimée atteindrait entre 205 et 324MW en 2008, soit presque la totalité de la capacité électrique installée au Sénégal. Dans la CEMAC, l’écart entre l’offre et la demande est 190 à 270MW, soit plus de deux fois la puissance totale installée du Congo.

Le taux d’accès à l’électricité est très faible: 15% en CEMAC et 17% en UEMOA (contre 24,6% en moyenne en Afrique Subsaharienne et 37,4% en moyenne dans les pays à faible revenu hors Afrique). Les taux d’accès montrent des disparités entre pays. Ainsi, dans la zone CEMAC, le Gabon (70%) se distingue nettement du Cameroun (22%),de la RCA (2%) et du Tchad (1%). De même en UEMOA, la Côte d’Ivoire (60%) et Sénégal (40,7%) présentent des taux d’accès très supérieurs au Burkina Faso (17%), Mali (14%), Guinée Bissau (8%) et Niger (7%).

Dans ce diagnostique il importe de remarquer la prise en compte des ressources énergetiques telle que le pétrole et le gaz, mais sur le plan de la production d’électricité à base d’énergies renouvelables, les pourcentages ici présentés sont nettement different.

En corollaire, l’accès à l’électricité reste un phénomène urbain, c’est‐à-dire limité aux grandes villes et accessoirement aux petites villes et villages. Par exemple, au Cameroun et Congo, seulement 14% de la population rurale à accès au réseau contre 40% et 25% de la population urbaine, respectivement. Même en Côte d’Ivoire, qui présente le taux d’accès à l’électricité en milieu rural le plus élevé, celui‐ci ne s’élève encore qu’à 15%. Dans d’autres pays, la population rurale est de fait coupée de l’accès à l’électricité, par exemple en Guinée Bissau (2%), au Mali (1%) et au Niger (0,3%).

Malgré le développement des grands projets industriels visant le développement des pays de la CEMAC le Cameroun en particulier, la pauvreté en milieu rural perdure. Les problémes d’électrifications rurales décentralisés sont mal élaborés et souvent pas realisés ou mal executé conduisant l’exode des populations vers les zones disposant des ressources en énergies propices au developpement des activités generatrices de revenues. Mais il est important de remarque que les problémes d’électrification rurale décentralisées differts selon les pays de la CEMAC. Cela nous oblige ici d’encourager la politique d’intégration régionale et la mise sur pied des projets communs visant à soutenir les pays qui connaissent déjà une nette amelioration dans leur stratégie de développement du secteur de l’électrification rurale.

Le manque de planification énergétique est un handicap significatif dans le processus de croissance des pays de la CEMAC. Compte tenu du coût important des infrastructures nécessaires pour combler le déficit énergétique, et du manque de financements, une évaluation rigoureuse des besoins et des ressources énergétiques disponibles devrait pourtant être à la base de chaque décision d’investissement.

Vue le contexte d’insuffisance de compétence au sein des communes en matiére de mise au point de stratégie de développement énergetique de leur collectivité territoriale, la maîtrise des outils visant le développement de projets d’électrification rurale s’avére nécessaire au sein d’une commune. Pour cela il importe de savoir repondre aux questions inerantes à la bonne mise en oeuvre d’une planification énergetique territoriale.

L’outil de planification en vue d’une production décentralisée est importante afin de mieux élaborer un systéme d’ordonnancement efficace. Dans le but de clarifier les enjeux et ainsi mieux comprendre les spécificités des différentes approches et outils existants, il convient cependant de signaler que nous tentons de presenter une analyse systématique des principaux sujets au coeur des démarches de planification en balayant les sept questions de la méthode dite QQOQCCP (Qui fait Quoi, Où, Quand, Comment, Combien et Pourquoi).

2. Délimitation de l’étude

Cette étude sur la strategie de croissance des unites territoriales du cameroun à partir de la production decentralisee d’electricite doit nécessairement être délimitée par souci de faisabilité et surtout d’efficacité. A cet effet, la délimitation revêt trois dimensions : spatiale, temporelle et matérielle.

a) Délimitation spacitiale

La colletivité territoriale décentralisée est une unité administrative qui selon l’Article 4 de la Loi portant orientation de la décentralisation entend par CTD, les personnes morales de droit public jouissant de l’autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux. Elle sont situées dans des régions et ces derniéres appartenant à un Etat. Le changement d’orientation est d’une grande finesse. Avant la Constitution de 1996, les communes étaient perçues, non comme des pouvoirs politiques locaux pouvant entrer en conflit avec le pouvoir central au nom de la défense des intérêts locaux, mais principalement comme des administrations destinées à servir les intérêts nationaux à l’échelon local. Leur existence implique des attributions, des transferts de compétence et de ressources de la part de l’Exécutif.

Les communes détiennent des compétences qui leur sont attribuées par la Constitution et par la loi. La compétence est un droit d’agir et de juger qui ne doit pas être confondue à l’emprise et la propriété.

b) Délimitation temporelle

La mise en pratique de outils visant le bon déroulement de la politique decentralisation conduisant au développement des communes et à leur autonomie financiére ne va pas à grandes vitesse. A cette effet, en attendant la mise en oeuvre de tous les outils legaux devant conduire à mieux regire les problémes des communes, il importe de se soummettre pour un moment encore à la gestion de collectivités territoriales basées sur la déconcentration.

c) Délimitation materielle

Afin de mieux cerner les problémes liés à la production décentralisée, un detour a étè fait dans le domaine de la conception d’une centrale solaire, les contraintes liées à la stabilité du réseau électrique, la nécessité de constituer un réseau électrique intelligent afin de mieux de ressource les problémes associés à l’efficacité énergetique.

3. Définition de certains concepts

– Le politique dans une stratégie énergétique intervient en tant qu’organe d’orientation et de régulation. L’Etat définit la politique énergétique et la structure de flux de dépenses qui coïncide le mieux avec l’intérêt général.

– La production décentralisée de l’énergie électrique (ou production distribuée) est l’électricité produite localement et injectée au réseau électrique de distribution. Il s’agit généralement d’installations de puissance inférieure à 12 MW, correspondant à la consommation moyenne 5000 foyers par an.

– L’électrification rurale désigne le processus de mise à disposition de l’énergie électrique aux populations de régions rurales et/ou éloignées.

– La production décentralisée d’électricité est un processus de production d’énergie électrique à base des énergie primaire locale (les chute d’eau, le soleil, la biomasse). Cette énergie contribue à la satisfaction en besoins électrique de la collectivité et le surplus de production peut-être revendu par la collectivité à l’opérateur en charge du réseau de transport national.

– La croissance économique est l’élément moteur du développement socio-énergétique. La demande de croissance entraîne une augmentation des besoins en énergie, qui à son tour impose la mise en oeuvre des moyens supplémentaires de production. La croissance des besoins en énergie primaire implique une explosion des moyens de production qui à son tour implique une amélioration des technologies. Cette amélioration implique une meilleure efficacité des moyens de production qui entraîne la diminution des besoins en énergie primaire. L’ augmentation des moyens de production qu’impose la croissance économique entraîne des nuisances à l’environnement qui accentuent la critique des entreprises de production.

– Qui planifie l’électrification rurale décentralisée (ERD) (quels sont les acteurs de la planification) ? Il est convenu que l’élaboration de la politique sous-sectorielle en matière d’électrification rurale décentralisée est une affaire d’État, dont la responsabilité revient souvent légalement à l’Administration en charge de l’Électricité. Cependant, avant les réformes qui ont conduit à une réorganisation du secteur électrique incluant quelques fois la privatisation des sociétés nationales d’électricité, l’étape de planification a parfois été menée par ces dernières, alors intégrées verticalement.

Les politiques de décentralisation donnent de plus en plus une place de choix aux collectivités locales en matière de planification énergetique, de même que la tendance au multisectoriel induit progressivement un décloisonnement de la planification de l’électrification, désormais menée en coordination avec d’autres secteurs clés du développement rural.

– Que planifie-t-on (quels sont les objectifs de la planification) ? À partir d’objectifs d’accès à l’électricité définis par la stratégie d’électrification rurale décentralisée, la planification consiste à établir un schéma cohérent qui optimise une fonction objective, le plus souvent un critère économique plus ou moins sophistiqué de choix d’investissement (Coût actualisé du kWh, Coûts-Bénéfices, Taux de Rentabilité Interne, Valeur Actualisée Nette, etc.), sous un ensemble de contraintes qui peuvent être à la fois politiques, techniques, financières, stratégiques, etc.

– Où planifie-t-on (sur quels espaces) ? Quelle que soit la définition adoptée au plan national, dans les pays où coexistent à la fois une société nationale d’électricité et des structures en charge de l’électrification rurale, la zone rurale au sens de l’électrification renvoie souvent à l’ensemble des territoires non encore électrifiés, y compris lorsqu’il s’agit d’embryons urbains ou d’ensembles d’ores et déjà urbanisés.

– Quand planifie-t-on (à quels moments et à quel horizon) ? La planification intervient en début de processus d’électrification rurale, dès lors que la stratégie et donc les objectifs et les responsabilités institutionnelles sont fixés. Elle est consubstantielle de la notion de temps (moyen et long termes) et précède la programmation des investissements (court terme). L’horizon temporel de la planification de l’électrification rurale ne doit pas être trop lointain (par exemple, de 10 à 20 ans), pour limiter les incertitudes sur les paramètres/hypothèses. Dans tous les cas, il est suggéré une programmation quinquennale au maximum, et une mise à jour régulière du plan. Le choix de l’horizon n’est pas sans impact sur les décisions d’investissement : un horizon court pourra plaider en faveur d’une option moins onéreuse en investissement, en raison d’un retour sur investissement plus rapide. Un horizon lointain pourra justifier la mise en place de solutions d’attente souvent désignées « pré-électrification » pour des localités programmées tardivement.

– Comment planifie-t-on (quelles sont les approches de planification)? Il est proposé de distinguer principalement deux approches de planification de l’électrification rurale décentralisée à un horizon donné, étant donnés des objectifs (généralement liés à l’accès à l’énergie sur un territoire donné) et des contraintes qui peuvent être à la fois politiques, techniques, financières, stratégiques : l’approche dite technico-économique qui cherche uniquement à optimiser un critère économique (fonction objective) permettant le choix des investissements en maximisant le placement de l’énergie produite par différentes technologies comparées entre-elles, et l’approche dite multisectorielle, qui opère une optimisation économique identique à la précédente, avec cependant l’introduction d’une dimension qualitative à l’énergie placée (les kWh placés ne se valent pas, au sens du développement humain).

Ces différentes approches requièrent l’élaboration de modèles plus ou moins sophistiqués permettant de simplifier des systèmes électriques complexes, et facilitant la simulation de différents scénarios. Des outils informatiques (systèmes experts ou outils d’aide à la décision) permettent alors la réalisation aisée de simulations numériques, basées sur des calculs puissants.

– Combien cela coûte-t-il (quel est le coût de la planification) ? La planification de l’électrification rurale a mal-heureusement un coût qui peut se révéler prohibitif si les nécessaires mises à jours récurrentes et la possibilité d’opérer aisément différentes simulations ne sont pas convenablement anticipées. Ces coûts comprennent essentiellement des charges de collecte des données socioéconomiques, techniques et économiques, mais aussi des coûts d’expertise, internes ou externes, liés au traitement et à l’analyse de ces données. Les processus de mise en commun des données multisectorielles permettent de diminuer très significativement les coûts liés à la collecte et la mise à jour des données.

La mise à jour des résultats de la planification par ailleurs très sensibles à la modification de paramètres et hypothèses de calculs et de la programmation des investissements exige un renouvellement régulier et une appropriation interne des démarches de planification. La maîtrise d’un outil de planification de l’électrification rurale peut constituer une alternative durable au recours récurrent et coûteux à une expertise externe. Cependant l’outil doit pouvoir s’adapter à la vision et aux objectifs souverains de planification de l’électrification rurale, et présenter un bon rapport qualité-prix dans la durée.

– Pourquoi planifie-t-on (qu’est-ce qui justifie le fait de planifier) ? La planification de l’électrification rurale vise à répondre aux objectifs généraux définis par la stratégie sectorielle, par exemple la maximisation de l’accès à l’électricité sur un territoire donné et à un horizon donné, pour un niveau de subvention donné : une démarche souveraine pour laquelle, il est de plus en plus convenu d’intégrer une dimension d’aménagement du territoire et de renforcement de l’impact économique et social de l’électrification rurale.

Cet exercice permet de valider la faisabilité des objectifs fixés, et ouvre la voie à la phase plus opérationnelle de programmation des investissements. C’est un instrument de transparence et de visibilité dans le secteur notamment pour les opérateurs privés. Les résultats de la planification peuvent également être utilisés pour argumenter en faveur de mesures correctrices visant à accélérer le développement de l’électrification rurale, étant donné le cadre réglementaire existant (poli -tiques en faveur des énergies renouvelables, normes techniques, fiscalité, politique tarifaire, conditions d’accès des tiers au réseau, etc.).

4. Intérêt de l’étude

La politique d’électrification rurale avait longtemps gérée dans un contexte de politique de deconcentration. Avec la mise en place de la décentralisation, l’Etat devenant simplement le gendarme des activités au sein des CTDs tout en respectant la politique nationale des investissement, contraint les collectivités à s’impliquer de maniére participatif au développement de leur cité. A ce effet l’élaboration des projets de développement communaux dans le secteur de la production décentralisée de l’électricité et le raccordement des populations au réseau local ou national devient la premiére preoccupation de développement des CTDs. Ainsi notre étude ressort plusieurs intérêts :

a) Intérêt scientifique

Le développement de nouvelles technologies favorable à l’augmentation du taux de croissance d’électrification rurale, constitue un apport favorable à la reduction du côut des infrastructures d’électrification. Avec la production de l’énergie électrique à base des panneaux photovoltaîques ou la valorisation des courts d’eaux conduisant à la construction des mini barrages hydroélectriques, ou bien l’exploitation des dechets menagers pour produire l’énergie électrique ou du butane gaz nécessaire à la cuisson des aliments, les populations ayant constituées un projet communal de développement énergetique ne devraient plus rester orphelins car leur dévellopement repose en leur main. Sur le plan national conduisant à une intégration sous-régionale, la mise en place d’une politique visant à interconnecter les trois grands réseaux natioanux du Cameroun et leur transformation en réseau intelligent afin de maîtriser la demande en énergie électrique, reduire les pertes lors du transport d’électricité et la normalisation des équipements installées, conduisant à une planification satisfaisante et une interconnection avec les pays de la sous-région pour une meilleur ouverture du marché de l’électricité représente les grands enjeux de ce travail.

b) Intérêt social

Avec des grands projets de développements en vue ou bien en cours de réalisation et des politiques incitative encourageant les groupements de développement locaux, et l’instauration des outils de lutte contre la corruption, le citoyen vivant en zone rurale ne semble par ressentir les retombés du développement dans les secteurs des infrastructures, la santé , l’éducation…etc. Conscient que tout développement véritable n’est possible que si une planification énergetique locale est bien élaborée pour une fourniture en énergie électrique suffisante, la formation des cadres communaux spécialisés en énergie électrique, la création d’un service au sein des communes en charge des problémes de production-transport-distribution d’énergie électrique, le partage d’expérience entre commune dans le domaine de développement, la maîtrise des problémes liés à l’éfficacité énergetique au sein de la commune, les voies de communications entres différentes localités à l’intérieur du pays existent ou bien entre les Etats de la CEMAC.

La mise en vigueur d’une stratégie de gestion de la politique énergetique des collectivités territoriale dite décentralisée présage des lendemains meilleurs. Mais cette force d’agir des communes sur les richesses disponibles au sein de leur territoire avec l’accord du pouvoir centrale constitue un atout de développement réel de ces dernières surtout pour celle qui maîtrise le montage des projets de développement et comment disposer des recettes fiscales nécessaires aux financement des projets communaux.

5. Problématique de l’étude

Au regard des grands projets de développement industriels et miniers engagés au Cameroun, les CTDs ne parviennent pas à greffer des projets internes à leur CTD et à constituer des projets d’électrification rurale décentralisée pouvant permettre au bailleurs de fonds à travers le cadre logique, de pouvoir soutenir leur initiative de développement. Compte tenue de ces insuffisances en ressources competentes dans le domaine, il nous a parrue important malgré la complexité du travail, de presenter les outils nécessaires à l’élaboration d’une stratégie énergetique communale visant à la mise au point d’un projet d’électrification décentralisé communal, la mise place d’un schéma directeur d’infrastructure de production d’électricité, la valorisation de la notion d’efficacité énergetique communale et les technique d’installation des centrales photovoltaïques autonome et industrielle puis les contraintes de raccordement du réseau électrique local au réseau national.

A cet effet la question générale de recherche nous pousse à effectuer le constat telque : au regard du fort potentiel énergetique de la CEMAC et du Cameroun en particulier, les pays connaissent un déficite en énergie électrique très perceptible par les populations en milieu ruale ce qui ne favorise pas leur croissance économique. Quelle stratégie de planification énergetique devrait t-elle être associé au commune afin de favoriser leur croissance économique. Et de maniére spécifique, est-ce-qu’une stratégie de planification énergétique intégrées au sein des Collectivités Territoriales Décentralisées d’un pays basée sur la contruction des petits barrages hydroélectrique, des centrales électriques solaire et le développement de la biomasse pourraient être un moyen de resorber le déficite énergétique des pays de la CEMAC et du Cameroun en particulier conduisant à une croissance économique locale ?

6. Revue de la littérature

L’article publié par Chérif Sidy KANE [1] furent pour ce mémoire une source d’inspiration dans la perspective d’apporter une contribution dans le processus d’intégration des Etats membres de l’Afrique Centrale à partir de leur unités territoriales décentralisées en matière énergétique et croissance économique à travers la production décentralisée d’énergie électrique. Ce dernier présente comme de nombreux autres auteurs un lien entre l’énergie électrique consommée et la croissance économique à partir d’un panel hétérogène d’indicateurs économiques. Mais la particularité ici est de relever l’aspect communautaire au sein d’une localité et de recenser les facteurs de son implication à l’essor de la localité, tout en prenant en compte l’intercommunalité et les espaces frontaliers constituant une ouverture du marché sous régional.

Notre préoccupation dans ce sens repose sur le faite que, les gournements dans l’élaboration des grands projets industriels ne vont pas en profondeur sur les difficultés que vivent les population de la région, mais de l’execution de leur projet. A cela, certains grands projets nationaux empechent l’essor d’une multitude de petits projets locaux souvent dans le même sens que ce dernier et lorsque celui-ci tire à connaitre sa fin, les populations locales ne tire aucun bénefice réel. Pour cela il nous a semblé utile ici d’exposer cette situation et comment les CTDs peuvent greffer des projets énergétiques à petits échelle (exp : électrification rurale décentralisée) au grands projets nationaux afin de connaitre une croissance économique locale.

On estime qu’en 2002, 1,6 milliard d’individus, soit 27 % de la population mondiale, vivent sans électricité. La très grande majorité d’entre eux (80 %) se situe dans les zones rurales des pays pauvres. Le problème est particulièrement sévère en Afrique subsaharienne , où le taux d’électrification rurale (ER) stagne depuis plus de trente ans, à moins de 10 %, alors qu’il atteint plus de 50% pour la moyenne des pays en développement. En comparaison, les taux de raccordement en milieu urbain avoisinent les 60% sur le continent (AIE, 2002) . Au total, et malgré l’important potentiel énergétique du continent, on compte aujourd’hui 226 millions d’Africains sans accès à l’électricité en milieu rural. Pourtant, l’électricité est généralement perçue comme la clé du monde moderne. Sans elle, les individus et communautés se voient privés d’un grand nombre de services et conforts, considérés comme élémentaires dans le mon de développé [44].

Pour essayé de ressourdre ce probléme en Afrique car certains pays comme le Japon sont devenus autosuffisant en énergie électrique, il faut revoir tout le processus lié à la politique énergétique des pays Africain en revoyant leur méthode de planification en la rendant participatif et intégré aux besoin prioritaire des collectivités. De nos jours, les responsables de la planification énergétique doivent s’efforcer de trouver un équilibre entre de nombreux facteurs contradictoires. Au niveau le plus élémentaire, ils doivent tenter d’équilibrer les besoins énergétiques (la demande) et les ressources énergétiques (l’offre) en veillant à :

– procurer un accès à des services énergétiques satisfaisants, abordables et sécurisés pour satisfaire les besoins humains et encourager le développement socio-économique ;
– promouvoir la production et l’utilisation des services énergétiques par des moyens compatibles avec la recherche de la durabilité

On pense souvent que les ressources énergétiques stimulent le système énergétique essentiellement de haut en bas. En fait, c’est l’inverse qui se produit, le système étant dominé par la demande de services énergétiques. Si la richesse d’un pays ou d’une collectivité en ressources énergétiques est un élément essentiel de la planification énergétique, c’est la technologie qui fait le lien entre les ressources et l’approvisionnement en services énergétiques. Les pays en développement sont de plus en plus pré-occupés par la question de la sécurité énergétique. Les importations d’énergie grèvent l’économie locale; elles rendent aussi le système d’approvisionnement vulnérable aux changements sur lesquels les planificateurs nationaux n’ont aucune prise. Il est possible de renforcer la résistance aux chocs externes en diversifiant les approvisionnements, en trouvant un meilleur équilibre entre production locale et énergie importée et en participant à des réseaux régionaux.

C’est aux gouvernements qu’incombe la responsabilité première de veiller à ce que la planification à long terme prenne bien en compte tous les aspects de l’offre et de la demande énergétiques. Ils jouent un rôle clé en élaborant des stratégies solides qui permettent aux acteurs du secteur énergétique de participer activement au développement, au fonctionnement et à l’évolution de systèmes énergétiques efficaces et efficients. Les gouvernements des pays en développement ont beaucoup à gagner en se dotant de compétences locales pour la planification énergétique.

C’est un service très important pour toutes les parties prenantes du secteur énergétique (services publics et compagnies d’électricité, centres de recherche, investisseurs, etc.). Il contribue à impliquer tous les acteurs et à traiter plus efficacement l’ensemble des problèmes énergétiques. Des investissements en début de processus dans la création de capacités garantissent que les décisions concernant le court et le moyen terme appuient les objectifs à long terme. La planification énergétique intégrée est l’analyse systématique de tous les facteurs qui influencent l’évolution des systèmes énergétiques. Elle favorise le règlement des problèmes et permet de rechercher des liens, d’évaluer les avantages et les inconvénients des options et de comparer leurs conséquences, aidant ainsi les pays à élaborer une stratégie énergétique efficace qui concourt à la réalisation de leurs objectifs nationaux en matière de développement durable.

Pour réaliser le grand potentiel énergétique de l’Afrique, l’UA/NEPAD s’efforcent, en partenariat avec des organismes nationaux, régionaux, continentaux et mondiaux, de promouvoir un programme intégré d’intégration régionale dans le secteur de l’énergie. Ces initiatives comprennent le développement et la mise en exploitation de marchés d’électricité régionaux et le développement de possibilités d’exporter la capacité de production énergétique excédentaire de l’Afrique au reste du monde.

Dans le développement des infrastructures énergétiques il importe de situer les principale ressources génératrice d’énergie électrique. Il existe les produits énergétiques tirés directement des ressources naturelle (appelés produits primaires) et ceux fabriquées à partir des produits primaires appelés produits secondaire. Ils se présentent sous plusieurs formes donc les principales sont : l’énergie mécanique, thermique, chimique, nucléaire et électrique.
L’énergie primaire est la première forme d’énergie directement disponible dans la nature : bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique, géothermique…

L’énergie secondaire est obtenue par la transformation d’une énergie primaire au moyen d’un système de conversion : par exemple, une centrale thermique produit de l’électricité (énergie secondaire) á partir de charbon (énergie primaire). Une énergie secondaire peut aussi résulter de la transformation d’une autre énergie secondaire ; c’est le cas d’une centrale thermique alimentée en gaz de haut fourneau.

Les combustibles fossiles (charbon) sont extraits des réserves naturelles, ils ont différentes valeurs énergétiques mesurées en tep (Annexe 7).

Le niveau économique des pays Africains constitue un handicape dans le développement des infrastructures énergétique en vue de l’électrification rurale décentralisée. Dans les années 1980 et au début des années 1990, les programmes d’infrastructures ne sont plus la priorité des politiques de développement internationales en Afrique subsaharienne. En effet, ces infrastructures financées par des prêts dans la période précédente n’ont pas généré les gains de croissance escomptés, et ont contribué à endetter les Etats. La crise des anné es 1980 et les programmes d’ajustements structurels qui suivent obligent alors à revoir l’efficacité relative des différents investissements. Cela concerne en particulier l’ER, dont les coûts sont élevés et les effets observés relativement décevants dans les rares cas où ils sont effectivement mesurés. [45]

L’Afrique a pris plusieurs engagements politiques visant à accroître l’utilisation des énergies renouvelables. Le Plan d’action à court terme du NEPAD pour les infrastructures inclut parmi ses projets prioritaires plusieurs grands projets d’investissement dans l’hydroélectricité. Conjointement avec la Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine a lancé le programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) visant à identifier des projets d’investissement prioritaires en matière d’énergies renouvelables, notamment d’énergie éolienne et de production mixte d’énergie hydraulique et biomassique à moyenne et grande échelle. Au niveau infrarégional, en Afrique, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ont adopté des documents politiques et stratégiques qui mettent l’accent sur l’importance de l’énergie renouvelable. Des centres régionaux travaillant dans les domaines de l’efficacité énergétique et de l’énergie renouvelable ont récemment été établis en Afrique du Nord et de l’Ouest.

Le Partenariat Afrique-UE pour l’énergie (PAEE) lancé à Lisbonne, en décembre 2007, en tant que cadre de long terme destiné à faciliter un dialogue politique et une coopération structurés entre l’Afrique et l’UE sur des questions énergétiques revêtant une importance stratégique permet de relever les points importants qui caractérisent l’essor social et économique des EnRs en Afrique.

La définition d’une nouvelle politique de gestion des collectivités territoriales baséé sur la décentralisation constitue une demarche participative des population à la construction de la cité.

La décentralisation se présente sous plusieurs types. Il y a un chevauchement de sens de ces termes, mais les définitions précises importent moins qu’une approche globale de la question.

La décentralisation politique vise à conférer aux citoyens ou à leurs élus plus de pouvoirs de décision. Elle est souvent liée au pluralisme politique et au gouvernement représentatif mais elle peut soutenir la démocratisation en donnant aux citoyens ou à leurs élus plus d’influence dans la formulation et l’exécution de la politique d’une administration. La décentralisation politique nécessite souvent des réformes constitutionnelles ou statutaires, la création d’un système politique pluraliste, le renforcement de la législature et l’encouragement de groupes d’intérêt public.

La décentralisation administrative vise à refaire la répartition, à différents échelons de gouvernement, de responsabilités et de ressources financières, pour assurer la fourniture de services publics. C’est le transfert de responsabilité de la planification, du financement et de la gestion liée à certaines fonctions du gouvernement central et de ses organes vers des unités d’administration sur le terrain, des cellules ou niveaux subalternes de l’administration, des autorités publiques semi-autonomes, des municipalités ou des régions. Les trois principales formes de décentralisation administrative : la déconcentration, la délégation et la dévolution ont chacune des caractéristiques différentes :

– La déconcentration : souvent considérée comme la forme la plus faible de la décentralisation et plus fréquemment utilisée dans les pays à gouvernement unitaire, refait une répartition de pouvoirs de décision, de responsabilités financières et de gestion entre les différents échelons du gouvernement central. Elle peut être simplement le transfert de responsabilités du gouvernement central à des fonctionnaires qui travaillent dans les régions, provinces ou districts, ou bien elle peut être la création d’une administration sur le terrain dotée d’un pouvoir fort, ou encore une entité administrative locale sous la supervision de ministères.

– La délégation de pouvoir : est une forme plus poussée de la décentralisation. Par la délégation, les gouvernements centraux transfèrent le processus de prise de décision et d’administration vers des organisations semi-autonomes qui, en dernier ressort, doivent lui rendre des comptes.

– La dévolution : est une troisième forme de décentralisation. Lorsque les gouvernements délèguent les fonctions, ils transfèrent les pouvoirs de décision, l’autorité en matière de finances et de gestion vers des unités d’administration locales quasi-autonomes avec statut de municipalité. Généralement, la dévolution s’opère en transférant les responsabilités pour la fourniture de services aux municipalités qui élisent leurs propres maires et conseils, perçoivent leurs propres impôts, et jouissent du pouvoir de prendre des décisions d’investissements.

Ces différents types de décentralisation peuvent revêtir plusieurs formes dans différents pays, au sein d’un même pays ou d’un même secteur.

On distingue traditionnellement deux grands formes de décentralisation :

a) la décentralisation territoriale est la forme originelle de la décentralisation et elle s’applique aux collectivités territoriales.
b) la décentralisation fonctionnelle appelée aussi “décentralisation par service” ou encore “décentralisation technique”, s’applique aux personnes publiques spécialisées et, en premier lieu, aux établissements publics.

Le terme de décentralisation englobe une variété de concepts. Généralement, c’est le transfert d’autorité et de responsabilités de fonctions publiques, de l’administration centrale, vers les organisations gouvernementales subordonnées ou quasi autonomes et/ou vers le secteur privé. Pour n’importe quel pays il est nécessaire d’analyser soigneusement la portée de la décentralisation avant d’entreprendre la réorganisation des systèmes financiers, administratifs ou de prestation de services. On doit distinguer ses multiples aspects parce qu’ils ont des caractéristiques, des conséquences administratives et des conditions de réussite différentes.

7. Hypothéses de recherche

Au regard de cette problématique, il en ressort un certain nombre d’hypothèses : une hypothèse principale et plusieurs hypothèses secondaires.

Ainsi, les hypothèses principales sont les suivantes :

Hypothése 1: La politique énergétique du Cameroun est revue.
Hypothése 2 : La recontruction du réseau électrique en vue de la modernisation des équipement.

8. Cadre méthodologique

Notre étude basée sur une approche hypothético-déductive nous a permis d’énoncer les hypothèses de recherche ci-dessus. Elles nous permettront d’exprimer les paramétres devant mettre en évidence les relations entre les hypothèses de recherche. Elles sont des prédictions quant aux résultats des analyses statistiques à être réalisées à partir des données collectées, entrevues realisés, documents observés que nous nous proposons de recueillir.

Pour confirmer ou infirmer notre étude nous allons dans un premier temps présenter la politique énergétique actuelle du Cameroun comme présenté dans le DSCE, puis l’organisation du réseau électrique Camerounais. Ensuite nous présenterons le cas d’une politique énergétique conduisant à l’autosuffisanse énergétique ensuite comment est structuré un réseau électrique moderne. Au terme de cela nous verons si la production décentralisée de l’ électricité est une solution pour la croissance économique des collectivités territoriales. La mise en garde s’impose d’ailleurs : le fait que l’hypothése soit confirmée ne prouve pas automatiquement que la théorie dont elle s’inspire soit vraie; tout au plus peut-on dire que cette confirmation augmente la vraisemblance de la théorie.

9. Techniques de collecte de données

Nous avons choisi comme technique de collecte de données :

a) Des entrevus avec les responsables du MINEE

Elles ont été de deux type :

– Les entrevues exploratoires étaient constitués d’une liste de questions posées aux responsables de la direction de l’électricité au MINEE ;
– Les entrevues semi-structurés ou des questions spécifiques leur étaient posées.

Ces entrevues ont permis d’enrichir les informations dont nous avons besoin car elle ont motivés nos reponses et même absorbé d’autres question que celles posées. Elles ont favorisées aussi la precision de l’information car notre interlocuteur était en mesure d’expliquer.

b) L’observation documentaire au MINEE et sur internet

Elle consiste en :

– La consultation des documents à partir desquels on a extrait des informations factuelles sont : les publications, officielles, théses, dossiers sur internet, les archives au MINEE sur les projets énergétiques ;
– La lecture des ouvrages relatifs à la production décentralisée de l’énergie électrique et les textes reglementant le fonctionnement des collectivités territorials décentralisées.

9.1. Outils de collecte de données

Pour receuillir les informations, nous avons utilisé les tableaus statisques sur la croissance économique des pays de la CEMAC et sur les politiques nationales d’électrification rurales décentralisées. Ainsi que les cartes décrivant les situations actuels des collectivités par rapport aux projets d’électrification.

9.2. Résultats obtenus

Nous avons pu receuillir les informations par notre analyse du Ministére de l’Eau et de l’Energie ainsi que les sociétés para-publiques qui lui sont rattaché. Nous avons fait des suggestions au sujets de la politique énergétique se referent aux collectivités territoriales afin d’améliorer stratégie de planification des projets que les Collectivités Territoriale Décentralisées CTDs soumettent au ministére.

9.3. Limites dans l’utilisation de la méthodologie

Notre travail ayant une portée visant à ouvrir les débats sur la nécessité de prendre plus d’importance à la politique énergétique du pays qui influence le développement locale, nous ne constituons ici qu’un ensemble de propositions que le gouvernement se devrait de prendre comme point de vue à considérer dans les stratégies de planification énergétique.

10. Articulation et justification du plan

La stratégie de planification en vue d’une croissance des Collectivités Territoriale Décentralisées (CTDs) que nous voulons appliquer ici est celle basée sur une planification opérationnelle. L’analyse des points forts et faibles de développement de la CTD étant obtenus, une mise au point d’un processus de suivi et d’évaluation axé sur les résultats du projet d’électrification doit être élaboré afin de mieux exposer les atouts de cet outil de développement participatif.

Dans le cadre de ce travail, il est présenté de maniére approfondie des outils et méthodes de planification énergetique au sein des CTDs. Il s’agit d’une analyse typologique des méthodologies actuellement utilisées dans le domaine de la planification de la production décentralisée d’énergie électrique en vue d’électrification des CTDs ainsi que d’un recensement d’outils technologiques disponibles :

– Dans une optique de simplification, il est proposé de distinguer les méthodologies dites « guidées par la demande » de celles dites « guidées par l’offre » .

– Trois catégories d’outils sont également identifiées : les outils de dimensionnement des options de production, de calcul de réseaux, et de planification territoriale. Si les deux premières catégories d’outils, plus abondantes, sont davantage dédiées aux études de conception et de faisabilité, les outils de planification intégrés restent peu nombreux, sans doute du fait du caractère non systématique des méthodologies utilisées, et d’une faible demande en plans d’électrification faciles à mettre à jour.

Ainsi nous avons organisé après une revue de la littérature notre travail autour de deux grandes parties chacune comportant deux chapitres.

PREMIERE PARTIE : stratégie de développement des infrastructures pour une intégration énergétique des pays de la CEMAC

Chapitre I : Stratégie d’Intégration énergétique des pays de la CEMAC;

Chapitre II : Production décentralisée et centralisée de l’énergie électrique pour une croissance économique locale.

Dans cette partie, après une présentation de la situation énergétique dans le secteur des énergies EnRs ainsi que le lien de celle-ci avec la croissance économique du pays partant à celle de la collectivité territoriale, une appropriation de ces concepts nous permettrons de cerner l’importance du choix d’une politique énergétique dans un pays.

DEUXIEME PARTIE : Modernisation du réseau électrique Camerounais pour Production électrique favorable à la croissance économique des Collectivités Territoriale Décentralisées (CTDs).

Chapitre III : Modernisation du réseau électrique du Cameroun et croissance énomique CTDs.

Dans ce chapitre, nous présenterons l’impact de la modernisation d’un réseau électrique sur l’économie d’un pays, d’une région ou d’une localité.

Chapitre IV : Maîtrise du concepte d’éfficacité énergétique pour un développement de la Production décentralisée d’énergie électrique.

Dans ce chapitre nous présentons l’intérêt de l’élaboration d’une bonne politique énergétique visant une meilleure intégration de la production décentralisée de l’énergie électrique au sein des CTDs.

CONCLUSION GENERALE

Dans cette partie nous essayerons d’observer si les hypothéses présentées dans le cadre de cette étude sont verifiées. Enfin nous analyserons et interpréterons les résultats puis ferons des suggestions dans le sens générale de la croissance économique de la zone CEMAC grâce à la production décentralisée.

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