Intéressons-nous maintenant aux données chiffrées de l’IVG. Selon le livret de la DREES(37) (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) :
« 222 500 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2011, dont 209 300 en Métropole. Ce nombre est stable depuis 2006, après une dizaine d’années de hausse entre 1995 et 2006. D’après les données provisoires, les IVG n’ont pas augmenté non plus au cours des derniers mois de 2012. Le taux de recours en 2011 est, en moyenne, de 15,1 IVG pour 1 000 femmes. Il demeure le plus élevé chez les femmes âgées de 20 à 24 ans (27 pour 1 000) ».
Ce même livret explique qu’un indice, « calculé par l’Institut national d’études démographiques (INED), uniquement pour les premières IVG des femmes sur la période 2007-2009 permet d’estimer que 36 % des femmes ont recours au moins une fois à une IVG au cours de leur vie féconde en France métropolitaine ». L’IVG concernerait ainsi directement plus d’une femme sur trois.
Dans notre étude, nous avons inclus les IVG médicamenteuses et chirurgicales, quel que soit le mode d’anesthésie. Nous constatons que les IVG médicamenteuses représentent la majorité des interventions :
37 Vilain A., Mouquet M.-C., Gonzalez L. et De Riccardis N., 2013, op. cit.
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