Il est connu que les pays de l’Union sont des Etats essentiels agricoles. Leur économie dépend de l’exportation de ces produits ou des ressources naturelles (uranium, cuivre, bois ou pétrole) pour quelques uns.
Il s’agit dans tous les cas des principaux secteurs productifs de ces pays et de leur première source de devises. En conséquence, ces économies sont très dépendantes d’un éventail de produits assez restreints et leur sort est étroitement lié aux fluctuations sur les marchés mondiaux
Il est donc importance pour les économies en cause de diversifier leurs produits d’exportations et de finir avec le cycle d’économie unijambiste. Ensuite, ils doivent s’organiser dans le cadre des négociations de l’Organisation Mondial du Commerce (OMC) pour avoir des coûts raisonnables à leurs produits d’exportation.
Il s’agira enfin des prendre des mesures pour maîtriser les dépenses sociales.
En effet, les Etats concernées ont un taux de croissance démographique extraordinaire. Le soin et l’éduction d’une population sans cesse croissante pèsent lourdement sur ces économies déjà fragiles.
Il urge donc de prendre des mesures pour faire des économies en prônant une réduction des naissances.
Des études récentes ont montré qu’il est bien possible des faire des économies sur les charges sociales en procédant aux limitations des naissances.
A cet égard, l’exemple du Bangladesh (32), est édifiant. En effet, une dépense de 62 dollars consentie par le gouvernement pour empêcher une naissance non désirée entraîne une économie de 615 dollars sur les dépenses sociales. Les Etats de l’UEMOA qui ont leur budget souvent déficitaire du fait des charges sociales, doivent aller à l’école du Bangladesh
32 « Le plan B : pour un pacte écologique mondial, » Lester BROWN, L’écologiste, N°24Oct-De 2007 p.22
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