Le premier signe de manque d’engagement s’observe dans non respect des périodicités des rencontres statutaires des instances mises en place dans le cadre de l’exécution du PASR.
En effet, depuis la conférence qui adopté le PASR en décembre 1999, aucun autre sommet n’a pu se tenir jusqu’en 2006.
Le comité sous régional de coordination qui devrait se réunir au moins une fois l’année, ne s’est pas réuni entre 2002 et 2006.
Le forum sous régional non plus n’a tenu ses assisses entre 1997 et 2006.
Par ailleurs, les appels lancés par le forum de Niamey et les réunions successives du Comité Sous Régional de Coordination en direction des organisations sous-régionales pour qu’elles prennent en charge la participation de leurs représentants aux activités du PASR restent sans écho.
Le Fonds d’Aide à l’Intégration Régionale (FAIR) qui pourrait financer les initiatives régionales en matière de lutte contre la désertification souffre d’insuffisance de ressources.
Autant de situations qui mettent en mal la volonté réelle des Etats à lutter contre la désertification.
Face à ces nombreuses difficultés qui jonchent le chemin de la mise en œuvre du PASR-AO, il urge de trouver des solutions appropriées en vue de relancer le processus de la lutte contre la désertification.
31 Il serait lié aussi à l’insuffisance de ressources financières disponibles. Nous n’osons pas penser au manque d’intérêt pour une question si cruciale.