A LA BASE, UNE DEMARCHE PERSONNELLE
Le coaching en séduction est une discipline assez récente, tout du moins en France, et comme l’on peut s‘en douter, on ne devient pas coach en séduction par hasard. En ce qui me concerne, tout a commencé il y a sept ans, juste après mon bac.
A cette époque, comme tout adolescent, ou plutôt « post-adolescent », je me posais énormément de questions sur les femmes, et, d’une manière beaucoup plus terre-à-terre, sur comment trouver une petite copine. J’étais extrêmement timide, très mal dans ma peau, sans parler des ravages cutanés bien connus de l’adolescence ; pour ne rien arranger, j’étais, (et suis toujours même si cela s’entend beaucoup moins), atteint d’un bégaiement sévère depuis mes premiers mots, que 15 années d‘orthophonie ont à peine réussi à mettre à mal. La combinaison de tout cela donnait un résultat assez peu séduisant aux yeux des filles, et c’était bien cela mon problème.
Je voyais mes camarades multiplier les conquêtes et les expériences, pour certain trouver la fille de leur vie, pour d’autre trouver celle(s) de leur(s) nuit(s), mais en ce qui me concernait, je n’avais pas la moindre idée de comment m’y prendre, comment plaire, comment montrer mon intérêt à celles qui me plaisaient sans les voir s’enfuir en courant, ou pire encore, se moquer de moi, bref, j’étais désemparé.
Je me suis alors mis à chercher des informations là où je pouvais, que ce soit les conseils plus ou moins avisés de mes amis, les conseils pas avisés du tout de ma mère, les livres, et bien sûr internet.
Tout ce que j’ai pu trouver furent des conseils et des « techniques » qui tenaient plus du fantasme que de la réalité, ou alors des « phrases de drague » tellement clichés que j’avais honte rien qu’en les lisant. Mais rien de concret et de satisfaisant, rien de plus que les banalités d’usage.
J’avais la chance d’avoir un niveau d’anglais plus que correct déjà à l’époque, tout du moins à l’écrit, et j’ai eu la bonne idée d’aller chercher des informations et des conseils du côté de nos amis anglophones. Bien m’en a pris, puisque les sites que j’ai découvert ont littéralement changés ma vie.
J’y ai trouvé des conseils pour savoir comment séduire une amie beaucoup plus appropriés et pertinents que ceux que je pouvais trouver sur les sites francophones, ainsi qu’une communauté d’hommes qui échangeaient leurs avis, conseils et expériences sur la séduction et le développement personnel, sur comment devenir plus séduisant, sur la compréhension des dynamiques sociales ainsi que des relations hommes-femmes, sur la psychologie de la séduction etc.
Ce mouvement avait été lancé quelques années auparavant par un certain Ross Jeffries, sorte de gourou de la séduction et de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique, cf. annexe 1), qui a d’ailleurs inspiré le personnage interprété par Tom Cruise dans le film Magnolia#.
J’ai commencé à appliquer ce qui y était préconisé, et à voir des résultats immédiats. Contrairement à ce que l’on pense, et à ce que j’imaginais alors, la grande majorité des conseils que l’on peut trouver en la matière ne sont absolument des techniques plus ou moins morales à appliquer sur les femmes que l’on rencontre, mais plutôt… Sur soi-même !
J’ai rapidement gagné en confiance en moi, j’ai appris à me remettre en question et à travailler sur moi pour m’améliorer dans différents domaines. J’ai revu mes aprioris sur les femmes ainsi que sur les relations, en changeant ma manière d’envisager la séduction. Et en quelques semaines, je sentais déjà leur regard changer, et les premiers succès arrivèrent. Je me sentais enfin séduisant et à l’aise avec les femmes !
Puis les succès se sont multipliés, et je me suis rendu compte que je n’avais plus à remettre ma vie affective entre les mains du hasard et de la chance comme je le faisais (en vain…) auparavant. J’ai aussi découvert qu’il était possible de changer, et que la séduction, comme tout autre discipline telle que la danse ou les sports, n’était pas innée et pouvait s’apprendre, se travailler, se développer.
J’ai commencé à aborder des inconnues dans la rue, lors de soirées, dans les magasins, bref, tous les lieux possibles et imaginables, et ce afin de m’entraîner. C’était une démarche quasi mécanique qui, même si elle n’avait rien de glorieuse, était un mal nécessaire à mon apprentissage. Il n’y a que par l’entraînement, la répétition et l’erreur que l’on progresse ! C’est ce mes années de pratique du karaté à haut niveau m’avaient appris, et que je réappliquai à la séduction.
Cela n’a pas toujours été facile, parfois même très dur, mais cela m’a confirmé une chose : que l’échec n’était rien de plus que de l’expérience. On apprend surtout de nos erreurs, très peu de nos succès. J’ai été rejeté beaucoup, mais j’ai aussi réussi et vécu des choses extraordinaires, rencontré des personnes exceptionnelles, appris des milliers de choses. Et ma confiance en moi s’en est trouvée boostée.
J’ai fait en sorte de fréquenter des endroits et des milieux favorisants les rencontres, et j’ai multiplié les expériences afin d’enrichir ma vie : ainsi, j’ai travaillé trois étés d’affilés (entre deux et quatre mois chaque été) comme G.O. au Club Med dans différents pays où j’enseignais le karaté et les acrobaties. Je suis parti 6 mois aux Etats-Unis pour faire mon stage de D.U.T en tant qu‘assistant de recherche sur un projet pour la marque de voiture Chevrolet, dans un des laboratoires d’électronique d‘une université reconnue ; j’ai travaillé pour plusieurs agences d’hôtes et d’hôtesses d’accueil en évènementiel grâce auxquelles j’ai été amené à travailler dans une dizaine d’entreprises différentes, à des postes et des niveaux de responsabilités différents.
J’ai passé mon BAFA et je suis parti en tant qu’animateur en colonies et centres de vacances pendant quelques années, j’ai été barman dans plusieurs boîtes de nuit réputées sur à Lyon, j’ai travaillé dans une agence de mannequins, j‘ai enseigné le karaté et la capoeira en France, j‘ai voyagé… Toutes ces choses que j’ai pu vivre, je n’en aurai probablement pas fait la moitié si je n’avais pas découvert tout cela.
Durant ces huit dernières années, j’ai travaillé dur sur moi-même afin d’améliorer ma personne, ma personnalité, ma manière de communiquer, de gérer mes émotions, mon style de vie et ma vie en générale. Ce qui n’était à la base qu’une envie de trouver une petite copine s’est transformé en un désir profond de rendre ma vie meilleure, et de devenir quelqu’un de meilleur, pour moi comme pour les autres.
Avec les quelques autres personnes francophones présentes sur les forums anglophones, nous avons été à l’origine de la mise en place de la communauté française en créant le premier forum français dédié aux conseils de séduction. Grâce à cela, j’ai rencontré plusieurs centaines d’hommes qui suivaient le même chemin que moi, j’ai échangé conseils et points de vue avec eux, j’ai partagé mes expériences, nous nous sommes rencontrés pour discuter séduction, femmes, relations ; j’ai donné des conseils à certains, demandé des conseils à d’autre. J’ai noué des amitiés extrêmement fortes, et rencontré des gens de grande valeur.
La communauté française a pris de plus en plus d’ampleur. Elle s’est transformée, organisée par ville, d’autres sites et forums sont nés sur internet. Les plus gros sites français dédiés à la séduction recensent aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers d’inscrits, et les premiers coachs français sont apparus il y a quatre ou cinq ans, profitant de la publicité gratuite qu’offraient les forums. Pour ma part, je me suis quelques peu détaché de toute cette communauté qui prenait un tournant qui ne me plaisait pas trop. J’ai continué évidemment à m’intéresser au développement personnel et à la séduction, à me remettre en question et à travailler sur moi au fur et à mesure de ce que je pouvais vivre.
La confiance en moi que cette démarche m’a apporté à influé sur toutes les autres sphères de ma vie, que ce soit la sphère familiale, professionnelle, personnelle, sentimentale, amicale, dans mes études comme dans mes loisirs, dans ce que j’ai pu entreprendre jusqu’à aujourd’hui, dans ce que j’entreprends aujourd’hui et dans ce que j’entreprendrai demain.
UNE ENVIE D’ENTREPRENDRE
Si j’ai souhaité créer mon entreprise et être mon propre patron, c’est uniquement le prolongement professionnel de toute cette démarche de développement personnel que je viens de décrire.
L’entrepreneuriat est une aventure qui nécessite des sacrifices, du travail et de la remise en question, mais qui peut être à la clé beaucoup plus enrichissante, tant sur le plan personnel que financier, que le salariat. Comme je l’ai expliqué, malgré mon jeune âge, j’ai déjà une expérience professionnelle assez variée et chargée, probablement plus diversifiée que la plupart des personnes de ma génération. Je connais le monde de l’entreprise, je sais ce qu’il en est de la hiérarchie et du travail, des responsabilités et des contraintes.
J’ai pu me faire ma propre opinion du salariat, et j’en suis arrivé à la conclusion suivante : quitte à travailler dur toute ma vie, autant que ce soit pour moi plutôt que pour une entreprise ou un patron qui ne me reconnaîtront pas à ma juste valeur, et qui ne me paieront probablement pas à la hauteur du travail que j’effectue pour les enrichir.
Mon temps et mon énergie sont les éléments les plus précieux de ma vie, et je veux en profiter autant que faire se peut, les dédier à mon propre développement, à mon propre enrichissement personnel et financier. J’ai travaillé dur pour atteindre le niveau d’études et de connaissances que je possède aujourd’hui, et je n’ai pas envie de les gaspiller.
Lorsque je travaille pour une entreprise ou quelqu’un d’autre, sauf si la mission ou le projet me passionne vraiment et m’apporte beaucoup de satisfaction (ce qui est assez rare), j’ai l’impression pour ainsi dire de « prostituer » mes compétences et mon temps afin d’enrichir quelqu’un d’autre. Et ce n’est pas comme ça que je veux passer ma vie. De plus, la conjoncture actuelle et la période de « crise » que nous vivons ne facilitent pas l’insertion de nous autres étudiants dans le monde du travail, c’est pourquoi il me parait plus intéressant de créer mon propre travail pour être responsable de ma propre réussite, et ne plus être tributaire des évènements conjoncturels pouvant affecter les entreprises et leurs employés. Je pense notamment au chômage, à la sous-qualification, aux grèves, aux dysfonctionnements internes des organisations, aux différentes politiques de management pouvant altérer le travail, la productivité et le moral des employés, etc.
Tout comme l’apprentissage de la séduction a été pour moi un moyen d’avoir un certain contrôle sur ma vie sentimentale, l’entreprenariat me permet de satisfaire mon envie de contrôle sur ma propre vie, en ne remettant pas mon avenir professionnel entre les mains du hasard, de la conjoncture, et de certains dirigeants certainement peu scrupuleux, quitte à devoir travailler beaucoup plus.
Qui plus est, le domaine dans lequel je vais travailler et créer mon entreprise me passionne et m’a apporté énormément ! Quoi de plus gratifiant que de passer sa vie à faire ce que l’on aime, et à gagner de l’argent pour ca ?
J’ai vu et continue de voir tellement de personnes qui n’aiment pas le travail qu’ils font et qui en souffrent, qui voient leur vie personnelle et familiale affectée négativement à cause de leur emploi, de la pression qu’ils ont et des heures incalculables qu’ils passent loin de chez eux. Je vois des gens qui ne sont pas épanouis et qui regrettent d’avoir abandonné leurs passions et leurs rêves afin de trouver un emploi « alimentaire » par manque d’ambition.
Et à côté de cela, je vois des gens qui ont eu le courage et la force de créer leur propre entreprise, de contribuer à leur propre réussite, d’aménager leurs propres horaires afin de profiter de ceux qu’ils aiment, qui sont passionnés par ce qu’ils font, qui travaillent avec plaisir, et qui unanimement clament que c’est l’expérience la plus épanouissante et enrichissante de leur vie, malgré les sacrifices et le travail que cela à nécessité.
En ce qui me concerne, j’ai envie d’appartenir à cette deuxième catégorie de personne plutôt qu’à la première, et je sais que j’en ai l’ambition et les moyens.
UN PREMIER ESSAI RATE MAIS FORMATEUR
Parmi les nombreux hommes que j’ai pu rencontrer grâce à la communauté française de séduction, certains sont devenus mes meilleurs amis, et ceux-là partageaient évidemment la même vision que moi quant à la séduction et à l’envie d’entreprendre.
Il y a environ 6-7 ans, bien avant que les premiers coachs Français ne fassent leur apparition, mes meilleurs amis et moi-même discutions déjà de l’éventualité de créer notre propre agence de coaching en séduction, sans vraiment concrétiser le projet. Presque deux ans plus tard, la première agence de coaching ouvrait ses portes à Paris, créée par quelqu’un que l’on connaissait, et qui avait su profiter de sa notoriété sur les forums dédiés à la séduction pour se faire une publicité efficace, et surtout gratuite.
Puis, quelques autres personnes lui ont emboité le pas en créant à leur tour des agences de coaching en séduction, toutes situées sur Paris. Devant l’ampleur que prenait le phénomène et suite au succès de nos concurrents Parisiens, mon ami et moi avons pris conscience du potentiel de cette niche de métier, ce qui nous a poussé à lancer notre projet.
Nous nous sommes associés avec deux autres personnes avec lesquelles nous entretenions d’excellentes relations, et partagions les mêmes points de vue sur la séduction et l’entreprenariat.
Pendant un an, nous avons travaillé à l’élaboration de notre projet. Malheureusement, notre manque d’expérience et de compétences dans le domaine de la création d’entreprise ont eu raison de nous, et nous n’avons pas réussi à concrétiser le projet.
Bien que nous possédions tous des compétences différentes, aucun d’entre-nous n’avait suivi de réelle formation commerciale ou encore sur la gestion d‘entreprise. Michael et Laurent étaient ingénieurs informaticiens, et utilisaient leurs compétences à l’élaboration du site web et de son référencement. Lug venait tout juste de finir son Master en finance internationale, et moi je rentrais en 3ème année de licence d’Anglais. Nous nous occupions de créer le contenu du site web, des prestations et de travailler notre notoriété sur les différents forums en dispensant nos conseils et en rencontrant les personnes de la communauté Lyonnaise.
Plus que l’absence de compétences en création d’entreprise, c’est notre capacité à focaliser notre attention et nos efforts sur des détails insignifiants et inutiles, ainsi que notre incapacité à prendre des décisions communes qui ont fait que, en l’espace d’un an, rien n’à abouti. Le site web n’a jamais été mis en ligne parce que nous n’arrivions pas à nous mettre d’accord sur la couleur de telle ou telle illustration, le contenu des prestations n’a jamais été finalisé car nous nous disputions sur la manière d’expliquer tel ou tel concept, sans parler de notre manie de remettre au lendemain toutes les choses importantes que nous avions à faire, plus les occupations de chacun…
Tout cela a fait que nous n’avons jamais réussi à lancer la société pour de bon, alors que nous avions déjà commencé à coacher des gens de manière officieuse. Par la suite, Lug et Laurent ont eu une opportunité pour partir travailler à Miami, Michael a été accepté pour suivre une formation à l’IAE de Paris, et moi je suis resté sur Lyon pour mes études.
« Tout échec possède en lui le germe d’une réussite de même ampleur ». Napoléon Hill
Et cette idée est particulièrement vraie dans mon cas. Aussi cuisant cet échec fût-il, il nous a appris à tous d’importantes leçons.
J’ai personnellement appris comment organiser et planifier mon travail pour ne plus me focaliser sur les détails sans importance et aller directement à l‘essentiel, je me suis énormément documenté sur la création d’entreprise afin d’acquérir les compétences nécessaires sur le sujet ; j’ai fait en sorte de rencontrer des gens qui avaient eux-mêmes créé leur entreprise avec succès afin de m’inspirer de leur expérience et de comprendre la mentalité et l’état d’esprit derrière leur parcours.
J’ai beaucoup appris sur moi-même et ma manière de fonctionner dans un projet commun. Je me suis aussi rendu compte combien il était difficile de travailler à plusieurs, surtout lorsque les rôles de chacun ne sont pas clairement définis dès le départ du projet, et combien il était important de savoir s’entourer de personnes ayant les bonnes compétences lorsque l’ont décide de créer une entreprise.
J’ai donc activement travaillé à l’élargissement de mon réseau socioprofessionnel en rencontrant et en sympathisant avec des gens qui possédaient les qualités, les connaissances et compétences que je souhaitais acquérir ou dont j’avais besoin pour mener à bien mon projet, et ainsi pouvoir apprendre à leurs côtés.
Je crois très fort en l’importance du réseau et de l’entourage, et de l’influence que le groupe social que vous fréquentez peut avoir sur vous. J’ai pu le vérifier à maintes reprises dans le domaine de la séduction. Il y a une certaine mentalité derrière le succès. Si vous êtes entouré de personnes qui ont du succès, vous allez vous imprégner de cette mentalité et vous maximiserez alors vos chances d’avoir vous-même du succès.
Tandis que si vous êtes entouré de personnes qui n’ont pas le succès qu‘ils veulent parce qu‘ils n‘ont pas la mentalité adéquate, vous réduisez vos propres chances de succès. Cela est vrai dans le domaine de la séduction, et cela l’est tout autant dans le domaine professionnel. C’est l’inertie de groupe qui vous tire vers le haut. Et c’est ce que je me suis attelé à faire en plus du reste.
Je me suis aussi inscrit dans le master professionnel alors que j’étais sur le point d’arrêter mes études après ma licence, et malgré les nombreuses reproches que je peux formuler envers l’université et au cursus, c’est de loin la formation la plus intéressante que j’ai reçu, et certainement celle qui me sera le plus utile professionnellement. Au final, j’ai le sentiment que cette première expérience de création d’entreprise, aussi inefficace fût-elle, a été l’élément déclencheur qui a permis à chacun de nous d’effectuer un grand bond en avant dans notre envie d’entreprendre et de réussir dans ce domaine.
Aujourd’hui, Lug et Laurent travaillent ensemble sur différents projets. Ils ont 29 ans, et viennent tout juste de s’installer à Hong Kong pour y établir le siège de leur société dont le chiffre d’affaire annuelle est déjà très élevé ! Michael a 33 ans et est cadre supérieur dans une grande entreprise de services informatiques à Paris. Quant à moi, j’ai bientôt 26 ans, et je met tout en oeuvre depuis un an pour faire fonctionner ma première entreprise !
Malgré notre incapacité à mener à bien notre premier projet tous ensemble, nous sommes toujours tous les trois très proches et je sais que je peux compter sur leur aide dans ma création d’entreprise. Lug et Laurent sont devenus experts en SEO# et m’apportent leur aide pour référencer mon propre site web et faire ma publicité sur Internet grâce aux nombreux sites qu’ils possèdent. Michael, qui reste l’un de mes meilleurs amis, et est toujours de très bon conseil dans toute sorte de situation. Il a le bénéfice de l’expérience étant donné qu’il a 8 ans de plus que moi, et un passé professionnel assez chargé.
UNE OPPORTUNITE A SAISIR : PARTENARIAT SPEED DATING
Il y a un petit peu plus de 2 ans, j’ai été contacté par le biais du forum Lyonnais de séduction afin de réaliser une prestation de coaching pour les clients masculins d’une société qui organise des « Soirées Speed-Dating » (cf. Annexe 2) à Lyon depuis près de sept ans. A ce moment là, mon projet de création d’entreprise n’était plus vraiment d’actualité, mais n’était pas aux oubliettes pour autant.
L’idée me trottait toujours dans la tête, mais je n’étais pas vraiment certain de savoir comment la mettre sur pied, ni si j‘allais la mettre sur pied du tout. Qui plus est, j’étais dans une période scolaire et professionnelle assez chargée et je n’avais pas le temps de m’en préoccuper. Mais cette évènement à réveillé en moi l’envie de faire renaître le projet, et j‘y ai vu une opportunité intéressante.
J’ai alors rencontré Oirdi Boulghobra, gérant de la société en question, qui m’a expliqué ce qu’il attendait de moi ; il avait remarqué que sa clientèle féminine se plaignait de plus en plus de la « piètre qualité » des hommes présents lors des soirées speed-dating, et ne souhaitait alors pas renouveler l’expérience.
Oirdi m’a aussi avoué qu’il avait lui-même constaté un certain laisser-aller de la part des clients masculins, tant au niveau de l’apparence que de la personnalité, alors que ses clientes féminines étaient toujours beaucoup plus « classes » que les hommes, bien mieux apprêtées et jouaient beaucoup plus le jeu de la séduction, qui est en quelque sorte le ciment du concept.
De plus, une société concurrente venait de se créer et menaçait donc de récupérer la clientèle féminine « de qualité » qui peuplait habituellement ses soirées. Et qui dit clientèle féminine de qualité, dit un plus grand nombre d’hommes qui s’inscrivent, surtout que la société concurrente proposait alors une inscription et une participation gratuite pour les filles. Oirdi souhaitait donc proposer une prestation de coaching à ses clients masculins non seulement pour pouvoir en quelque sorte « relever le niveau » et donc garder sa clientèle féminine de qualité, mais aussi afin de se démarquer de la concurrence naissante en proposant un service associé en plus des soirées speed-dating.
En discutant plus longuement avec lui, je lui ai exposé mon projet de création d’entreprise, expliqué ma première tentative infructueuse et mon envie de faire de ma passion pour le développement personnel et la séduction mon métier. L’idée lui a visiblement plus, et ayant lui-même créé plusieurs sociétés, il m’a alors gentiment proposé son aide, en m’expliquant que je pouvais me servir de sa clientèle comme clientèle de départ. Il s’est aussi proposé pour m’aider à réaliser mon site web puisque sa société à également pour vocation de créer des sites web, notamment des sites de rencontres, mais également des sites web pour le compte d’autres sociétés.
En échange de tout cela, je lui ai proposé de créer une prestation de coaching en séduction spécialement adaptée à sa clientèle du speed-dating, et de créer un partenariat avec lui en proposant des tarifs préférentiels à ses clients, et en lui envoyant les miens.
Je lui ai aussi expliqué que j’avais un stage de fin d’études à réaliser afin de valider mon Master 2, et que dans la mesure du possible, je désirai faire de mon projet de création d’entreprise le thème de mon stage. Après vérification de la validité de mon projet de stage auprès de mes professeurs et des services administratifs de l’université Lyon 3 où j’étudiais, et étant donné l’enthousiasme qu’ont pu témoigner chacune des personnes à qui j’ai fait part de mon projet, j’ai décidé de me lancer.
Puisqu’il me fallait une entreprise d’accueil afin de pouvoir établir la convention, Oirdi s’est proposé et a signé les documents au nom de sa société, Netkrea. J’ai demandé à l’un de mes enseignants de Master 2, Monsieur Soukhaseum d’être mon professeur suiveur. En effet, non seulement j’entretenais des rapports tout à fait cordiaux avec lui, mais son expérience de l’entreprenariat et la qualité de ses enseignements n’ont fait que renforcer mon opinion qu’il était l’enseignant de la formation le plus qualifié et le plus compétent pour me suivre et me conseiller dans mon projet.
Comme je l’expliquais dans la sous-partie précédente, je crois beaucoup en la force du réseau, en la nécessité de rester à l’affût de toutes les opportunités qui peuvent s’offrir à nous, et en l’importance de savoir s’entourer des bonnes personnes dans la réalisation de nos projets. Je continu d’ailleurs aujourd’hui à le voir régulièrement, hors du cadre de l’université.
En ce qui me concerne, la rencontre avec Oirdi à été décisive dans la naissance, ou plutôt la « renaissance » de mon projet de création d’entreprise, et m’a été profitable de plusieurs manières différentes : elle m’a permis de retrouver la motivation nécessaire à la mise en place de mon projet, elle m’a aussi permis de réaliser mon stage dans un domaine qui me passionne et dont je souhaite faire mon métier, et elle m’a permis d’établir un partenariat professionnel plus qu’intéressant en me fournissant une clientèle de départ déjà triée et ciblée, et en me permettant d’économiser le coût de la création du site web, qui aurait été mon principal investissement !
Je terminerai cette sous-partie par une citation qui m’a toujours inspiré en matière de succès et de l’importance de posséder un bon réseau socioprofessionnel :
« La meilleur façon d’atteindre ses objectifs, c’est d’aider ceux dont on a besoin à atteindre les leurs ». Pierre Doré, fondateur de l’Institut Européen du Leadership
LE DEMARRAGE DE L’ENTREPRISE ET LES PREMIERS CLIENTS
Une fois toute la partie administrative achevée, le site internet en ligne et le contenu de mes prestations prêts, il a fallu passer aux choses sérieuses, et recevoir mes premiers clients.
A la base, il était question que je démarre en me servant de la clientèle des soirées speed-dating de Oirdi Boulghobra ; cette clientèle était idéale pour moi puisqu’elle était importante (un fichier clients de près de 3000 personnes rien que sur Lyon) et déjà ciblée : il s’agissait d’hommes âgés de 18 à 55 ans, célibataires, et prêts à investir de l’argent dans le but de faire des rencontres.
Avoir cette clientèle comme base de départ était une véritable aubaine pour mon entreprise et je comptais beaucoup sur cette dernière pour lancer mon activité. Malheureusement, cela n’a jamais pu se faire, pour des raisons qui m’échappent encore un peu. Alors que c’était lui qui m’avait contacté quelques mois auparavant, Oirdi n’a jamais vraiment validé l’idée de faire un partenariat entre ses soirées pour célibataires et mon activité de coaching. Première déconvenue.
Il a donc été nécessaire de trouver ma clientèle autrement. A force de parler de mon projet à toutes les personnes que je rencontrais, les tous premiers participants à mes prestations de coaching étaient majoritairement issus du bouche à oreille ou de mon cercle de connaissances : des amis d’amis, des personnes qui me connaissaient via les forums internet, etc.
C’était en quelques sortes des clients “test” : moyennant un tarif au rabais justifié par le lancement de l’activité, ils m’ont permis de tester mes prestations : contenu, pédagogie, format, matériel, suivi, etc. Même si en terme de chiffre d’affaire, ces clients n’ont pas été véritablement “intéressants”, ils m’ont en revanche apporté beaucoup par leurs retours et j’ai pu me familiariser avec ma nouvelle fonction de coach.
Quelques semaines plus tard, j’ai reçu un premier formulaire de contact via mon site, de la part d’un homme souhaitant une prestation de coaching. Mon premier “vrai” client potentiel. Il était arrivé jusqu’à mon site en cherchant sur internet, ce qui était un véritable point positif et signifiait que je commençais à avoir une certaine visibilité.
Je l’ai rencontré lors d’un entretien, gratuit, d’une heure, pour faire connaissance avec lui, répondre à ses questions, et déterminer quel type de prestation était le plus adapté à ses besoin. Il avait l’air intéressé mais hésitait. Il n’a finalement pas pris de coaching à ce moment là, mais il m’a recontacté au mois de Mars 2011 et a pris une prestation de 6h de coaching !
Par la suite, les clients on commencé à se faire plus réguliers, même si ils étaient encore peu nombreux :
– Septembre 2010 : 2 coachings
– Octobre 2010 : 2 coaching
– Novembre 2010 : 0
– Décembre 2010 : 2 coachings
– Janvier : 1 coaching
– Février : 1 coaching
– Mars et Avril : 6 demande de clients : 1 a été honorée, les autres du être mis en attente jusqu’au moi de Mai
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