L’augmentation sensible des catastrophes écologiques et de leurs effets dévastateurs a
poussé les pouvoirs publics à légiférer. Les législations en matière environnementale sont
devenues ces dernières années drastiques pour les exploitants, dont l’éventualité de
l’engagement de leur responsabilité est plus que jamais accrue. Ces derniers, face à ce
nouveau risque se sont retournés vers les assureurs, afin de trouver des garanties appropriées.
C’est ainsi que le marché de l’assurance a dû s’adapter à ces nouvelles donnes. Assurpol,
l’assureur historique a proposé dès 2008 des contrats adaptés aux spécificités du dommage
écologique (Titre 1). Il sera vite concurrencé par d’autres assureurs étrangers, qui proposent
de plus en plus des produits pour le moins originaux. De plus, le recours à des techniques peu
orthodoxes en matière environnementale aura également pour dessein d’assurer sinon la
réparation du dommage écologique, du moins sa prévention. Tout ceci constituera
l’alternative à Assurpol (Titre 2). Nous verrons que ces techniques représentent en quelque
sorte l’avenir de cette matière, qui semble plutôt cyclique.