« Comme vous le voyez ici, une [certaine] personne s‟intéressant à l‟Histoire s‟est efforcée de rassembler de petits tableaux, des faits, des rapports et de simples informations qui, à coup sûr, intéresseront le futur historien et lui seront utiles(55) ».
Zalmen Gradowski, Lejb Langfus et Zalmen Lewental ont tous trois souhaité à travers le travail d‟écriture, rendre compte de l‟enfer de leur quotidien et ce, dès leur arrivée à Auschwitz. Par conséquent, c‟est uniquement en plongeant au coeur de ces écrits que l‟on pourra connaître ce qu‟était véritablement le Sonderkommando(56).
55 Zalmen Lewental, Des Voix sous la cendre…, op.cit., p. 124.
56 A présent, pour ne pas alourdir le texte, l‟emploi du terme « Sonderkommando » sera alterné avec l‟abréviation de celui-ci à savoir « SK ». Elle servira, toujours dans un souci de clarté, à désigner l‟équipe spéciale mais aussi ses membres.