Si le recours à l’assurance offre des avantages considérables, il peut toutefois être justifié de se poser la question de la légitimité d’une police couvrant le Risque Kidnapping et Extorsion.
En effet, il semble naturel de penser au premier abord que tout ressortissant français menacé à l’étranger doit pouvoir être secouru par l’État auquel il appartient. En ce sens, le recours à une assurance privée pourrait sembler superflu.
L’objet de cette troisième et dernière partie sera donc d’observer le rôle de l’État en cas de prise d’otage de ressortissants français dans un pays tiers mais aussi le comportement de ce dernier dans une situation aussi critique.
En d’autres termes, il s’agit de distinguer les droits et devoirs de l’État français en matière de risque Kidnapping et Extorsion lorsque cela concerne directement un ou plusieurs de ses ressortissants, mais également sa façon de réagir en pratique (Titre II) afin de pouvoir vraiment juger de l’utilité et des limites d’une police Kidnapping-Extorsion proposées par des compagnies d’assurance privées (Titre II).