Institut numerique

PRATIQUE A ESQUIVER

En dépit de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen du 10
décembre 1948, qui préconise que tous les hommes naissent et demeurent
égaux en droit, confirmée par l’article 18 de la constitution haïtienne du 29 mars
1987, il n’est pas pour autant éliminé la tendance selon laquelle, certains
magistrats tendent à privilégier une catégorie de secteurs de la société au
préjudice d’un autre(3).

Ces pratiques sont dues à la prééminence de l’argent, des pots-de-vin ou autres
avantages sociaux ou honorifiques. Ces stimulants de convoitises qui pivotent la
conscience de ces derniers (magistrats), n’est-on pas raison de les qualifier de
convoitise.

Ces pratiques là font la souillure de l’amas des bavures et permettent que bon
nombres d’innocents tiennent la place des bandits de toute acabit derrière les
Barreaux pourvu ces derniers ont de quoi de s’acheter leur liberté.
Et, ce, au mépris et en dérision du fameux principe de Trajan “Mieux vaut libérer
un coupable que de condamner un innocent”.

3.- Me René Laregue, Mémoire de sortie EDSEC, L‟application de la loi: un tissu de contradictions aux mains des juristes
Haïtiens et étrangers, p61

Page suivante : AVOCAILLON

Retour au menu : Plaidoyer pour combattre la corruption dans le système judiciaire Haïtien