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PREMIER CHAPITRE : LES ELEMENTS THEORIQUES

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L’objectif de ce chapitre est de présenter les assises théoriques en rapport avec la programmation. En fait, de ce chapitre décline trois sections, notamment : l’approche conceptuelle, l’opérationnalisation des concepts et l’approche théorique.

La première section s’emploiera à recenser et à définir simplement les concepts de notre thème de recherche ainsi que les concepts qui lui sont voisins. La deuxième, elle, se consacrera à construire les concepts de l’hypothèse de laquelle découle le modèle d’analyse de cette recherche. Enfin, la troisième section sera axée sur le cadre théorique de l’étude, entendu comme le point de vue sur lequel nous expliquons le phénomène.

Section 1. L’approche conceptuelle

Notre thème d’étude s’intitule « Politique de programmation des chaînes de télévision de Kisangani. »

Nous allons définir les concepts suivants : politique de programmation, chaîne de télévision. Toujours au tour des concepts du thème, nous définirons aussi ceux qui lui sont associés, soit en aquo soit en adquem. Il s’agit de : cahier des charges, émission, programme, programmation, grille de programmes, tranche (horaire), et genre (télévisuel).

1.1. Politique de programmation

La politique de programmation traduit la ligne politique (éditoriale) et la vision philosophique des propriétaires d’une entreprise de média(13). Elle permet à une chaîne de s’identifier parmi tant d’autres.

Elle repose sur le cahier des charges et la grille de programmes qui nécessitent un soin particulier dans leur élaboration. C’est le fondement même d’une entreprise audiovisuelle.

En outre, cette politique est caractérisée par la subjectivité et l’esprit de dialogue. La subjectivité évoque le fait que la grille de programmes représente le reflet de l’identité du propriétaire ; tandis que l’esprit de dialogue devra être l’enjeu du programmateur qui est appelé à travailler avec les autres membres afin d’éviter les reproches provenant d’autres entreprises.

En plus, retenons que parler de la politique de programmation, permet de circonscrire la notion du concept « projet éditorial »(14) qui semble en traduire la substance.

En effet, « Chaque chaîne de télévision possède une identité propre. Les chaînes privées n’ont en général pas la même « image » que les chaînes publiques. De même, une chaîne privée ne ressemble pas à une autre(15). Le projet éditorial « peut être l’acte fondateur de l’éditeur quand la chaîne est créée (…) »

En ce qui nous concerne, cependant, le concept désigne philosophie qui dicte la promotion des contenus d’une chaîne de télévision pour sa visibilité et sa lisibilité.

1.2. Chaîne de télévision

A l’origine, l’expression « chaîne » fait référence à l’ensemble des émetteurs qui permettraient de transmettre simultanément le même programme. Aujourd’hui, une chaîne de télévision a pour activité essentielle, la production et la diffusion des programmes télévisés(16).

Une chaîne de télévision peut jouer trois rôles quand elle produit des émissions ou des téléfilms, qu’elle diffuse et qu’elle assure la gestion technique de son réseau. De ce fait, elle est à la fois : éditeur, diffuseur et opérateur de réseau.

Ainsi, peut-on distinguer plusieurs types de chaînes de télévision. Il peut s’agir d’une chaîne de télévision généraliste, une chaîne de télévision locale, chaîne de télévision à péage, une chaîne de télévision thématique, etc.

Francis BALLE, lui, présente une chaîne de télévision comme un ensemble de programmes de télévision diffusés sur un canal déterminé et identifié, par une voie quelconque, par voie hertzienne terrestre, par câble ou par satellite, programmes diffusés à des heures connues à l’avance, selon les rendez-vous périodiques qui composent ce que l’on appelle une grille de programmation(17).

Dans un autre registre, le terme désigne une société de production des programmes et de diffusion des émissions de la radio ou de télévision et qui dispose d’un canal de fréquence à cette fin(18).

Guy Drouot présente une chaîne de télévision comme une « entreprise de communication audiovisuelle »(19). D’après cet auteur, c’est « celles qui ont une activitéde programmation, c’est-à-dire les sociétés de radiodiffusion — télévision, que l’on désigne également sous le nom « d’opérateurs » ».

De ces définitions, nous remarquons la mise en exergue de la dimension technique, à l’origine. D’une file d’ariane, le concept a évolué pour évoquer une organisation dont l’activité essentielle est la production et la diffusion des programmes, voire la télédistribution entendu comme un réseau.

Quant à nous, une chaîne de télévision est une entreprise audiovisuelle ayant un statut précis et une fréquence pour produire et diffuser des programmes (télévisés) par une voie, quelle qu’elle soit.

1.3. Cahier des charges

Un cahier des charges est un document visant à définir exhaustivement les spécifications de base d’un produit ou d’un service à réaliser. Outre les spécifications de base, il décrit ses modalités d’exécution. Il définit aussi les objectifs à atteindre et vise à bien cadrer une mission(20).

D’après le dictionnaire des médias(21), le concept « cahier des charges » se réfère à un texte (décret) définissant de façon précise le cadre juridique d’exploitation des sociétés du secteur public de l’audiovisuel, notamment les obligations générales et déontologiques (respect du pluralisme, respect de la personne humaine, protection des mineurs, etc.) et les obligations particulières (communication du gouvernement, campagne électorale, expression directe, émissions à caractère religieux, émissions d’informations spécialisées, émissions éducatives et sociales, etc.).

Le concept indique aussi, un ensemble des règles régissant les sociétés du service public et privé de l’audiovisuel, concernant la grille des programmes où sont transcrits la durée minimale des émissions, leur spécificité, les quotas de publicités, la programmation et les délais de diffusion(22).

Dans la loi(23) congolaise, ce terme explique l’ensemble de prestations déclarées et engagements consentis par un opérateur public ou privé, conformément aux conditions fixées par le gouvernement, en vue de l’exploitation du secteur audiovisuel et qui constitue l’objet exclusif de son activité…il précise la nature de la station ou de la chaîne de télévision et les périodes de diffusion.

On l’aura remarqué, cette définition ne s’éloigne pas de ces deux précédentes.

Cependant, en ce qui nous concerne, le concept « cahier des charges » constitue un document dans lequel on dresse sa politique de programmation (la cible, le contenu et la grille) conformément aux conditions fixées par l’Etat.

1.4. Emission

Le concept, originellement, avait le sens d’une « transmission à l’aide d’ondes électromagnétiques, de sons, d’images, ou de signaux divers »(24).

François JOST(25) donne une acception tout à fait élaborée du terme, émission.

Pour lui, émission veut dire : évoquer la réalité et faire du spectacle ; allier l’information sur les problèmes réels qui se posent aux téléspectateurs.

Pour G. LAURENCE, le concept évoque, de manière plus stricte, l’unité constitutive d’une programmation formant un tout cohérent et homogène dans un espace de temps délimité(26).

D’une manière plus stricte, l’émission est l’unité constitutive d’une programmation formant un tout cohérent et homogène dans un espace de temps délimité(27).

Il est également considéré comme une production audiovisuelle d’une certaine durée sur une chaîne de télévision identique par un générique. Il implique en son sein les journaux télévisés, les documentaires, les jeux, les débats télévisés, etc(28).

La définition du Lexique des médias semble plus fédératrice de toutes ces définitions précédentes. Elle présente l’émission comme un programme (production) diffusé à la radio ou à la télévision, identifié par son titre, son genre, son indicatif et son générique, son animateur et son auteur (producteur)(29).

Nous faisons remarquer que l’esprit de cette dernière définition rime parfaitement avec notre conception du terme émission.

1.5. Programme

Selon FALCONI A. et BUNDIM’BANI YAMBU(30), un programme est une « suite ordonnée d’instructions et d’expressions mises sous forme convenant à un ordinateur ». Ils poursuivent en disant qu’il est synonyme d’ « émission » en radio ou télévision, en indiquant l’ « ensemble d’images, de sons, ou d’images et de sons, enregistré ou non, incorporé dans des signaux destinés à être diffusés ou distribués ».

Une des deux dimensions de cet exposé, notamment celle liée à l’informatique, est étendue par Francis BALLE(31). Ensuite, elle apparait comme la première acception du terme programme avant son extension dans d’autres disciplines. En effet, en informatique, il désigne des « instructions écrites en langage informatique qui commande à l’ordinateur d’exécuter certaines tâches. » Il est synonyme de logiciel. L’encyclopédie Encarta(32) précise cette définition. Un programme, souvent appelé logiciel (software), est une séquence d’instructions qui indique au matériel informatique (hardware) les opérations qu’il doit effectuer sur les données. Les programmes peuvent être intégrés au hardware, comme sur les micro-ordinateurs que l’on trouve dans les calculatrices, les montres, les moteurs automobiles ou les fours à micro-ondes.

Cependant, toujours d’après F. BALLE, en audiovisuel il est interprété comme une émission ou ensemble d’émissions diffusés par une station de radio ou une chaîne de télévision. Ainsi, distingue-t-on des programmes en boucle (programme sonore ou audiovisuel diffusé ou distribué plusieurs fois, à intervalles réguliers,…), de commande (production audiovisuelle commandée et financée par une institution, …) et programme propre ou local (programme d’intérêt local).

P. VERNIER donne au programme le sens d’un détail de l’ensemble des émissions, spectacles, conférences,… qui sont donnés quelque part à un moment déterminé. Il ajoute que le programme constitue la suite de la communication audiovisuelle entre l’ouverture et la fermeture de l’antenne(33).

Par ailleurs, quand on adjoint au concept le préfixe « inter-», comme « interprogramme (34)», il désigne une combinaison de publicités, de bandes-annonces ou de clips.

Pour cette étude, nous adoptons cette explication de F. BALLE qui appréhende le programme comme une production audiovisuelle diffusés par une station de radiodiffusion.

1.6. Programmation

En effet, le concept de programmation est très usité dans différents domaines. Nous avons retenu une double dimension, notamment l’informatique et l’audiovisuel. L’aspect cinéma peut aussi être ajouté aux côtés des deux précédents.

Vue sous l’angle informatique, le concept renvoie à un « langage informatique composé d’une série d’instructions pouvant être interprétées et exécutées par un ordinateur. Ces instructions se composent de caractères, de symboles, et de règles permettant de les assembler » (35).

Le dictionnaire des médias(36) met en exergue les dimensions, audiovisuel et cinéma. En fait, la perspective du cinéma évoque que « la programmation des salles de cinéma relève d’une entente entre le distributeur et l’exploitant pour la sélection des films, le choix de la date de leur sortie et la durée de leur passage en salle ». Tandis que l’audiovisuelle, la dimension intéressante de cette recherche, montre que « pour une chaîne de télévision ou une station de radio, choix des programmes et agencement de leur diffusion réalisés dans l’optique d’une fidélisation maximale du public. »

Jacques MOUSSEAU(37) situe les origines de la programmation en mettant en exergue le métier du programmateur. Il avance que « si les programmes sont nés avec la télévision, la programmation est une préoccupation qui est apparue beaucoup plus tard.

Remplir quelques heures de diffusion quotidienne avec les rares produits disponibles pour un public à la fois captif, parce qu’une seule chaîne lui est accessible, et restreint, parce que le taux d’équipement en récepteurs est faible, ce n’est pas faire de la programmation. Le concept s’est dégagé lentement, à mesure que la télévision devenait un média de masse et que la concurrence se durcissait avec la multiplication des chaînes ».

Il ajoute qu’au temps du service monopolistique, la programmation consistait en la recherche d’un équilibre entre les contraintes de l’État, les pressions des producteurs et réalisateurs de programmes, la vision personnelle et subjective qu’avait de la télévision le « patron » en exercice de la chaîne — et, accessoirement puisqu’en quatrième position dans la hiérarchie des facteurs pris en compte, les attentes du public.

Finalement il présente tout simplement la programmation comme une action qui consiste « à rechercher la meilleure adéquation entre des produits donnés et la disponibilité du public potentiel à un moment donné ».

Cette acception est complétée par FALCONI et BUNDIM’MBANI qui estiment que la programmation est un « choix de programme radiotélévisé et agencement de leur diffusion. Savant dosage des genres des programmes adaptés au rythme de vie public, la programmation doit répondre aux impératifs économiques de la chaîne et, en plus, respecter les contraintes d’ordre juridique telles que les quotas de diffusion.

La définition de G.G. ELITE38 reprend ces notions en une seule qui stipule que la programmation est un ensemble des émissions diffusées ou encore l’opération ainsi que le processus de conception, de production et d’alignement des programmes sur une grille en fonction des contraintes liées aux habitudes d’écoute des émissions dans une société.

À la lumière de ces définitions, nous pensons que la programmation c’est le processus d’établissement d’une grille de programmes et de remplissage des cases de celle-ci des émissions diffusables en fonction du public disponible.

1.7. Grille de programmation (programmes)

Une grille de programmes ou, par métonymie, un programme télévisé ou de télévision est un type de document présentant les différents programmes que les chaînes de télévision ont prévu de diffuser . Ce document est souvent présenté sous forme d’un tableau comportant des programmes agencés dans l’ordre chronologique et classés par date.(39).

Pour BALLE, la grille est la répartition, selon des heures et des durées de diffusion fixes, des différentes émissions d’une station de radio ou d’une chaîne de télévision. Ce qui équivaut à l’établissement d’un véritable agenda, avec des rendez-vous fixes, sources d’habitude et de fidélisation de la part de l’audience potentielle(40).

FALCONI et BUNDIM’MBANI(41) élargissent l’explication. Pour pouvoir diffuser un programme de radiotélévision, on doit d’abord le construire sur papier. La grille est donc la répartition de ce programme selon un horaire régulier. Son organisation est verticale, la journée, horizontale à la semaine, au mois et à l’année (…) Elle permet de fixer certains des rendez-vous, les journaux d’information, variétés, débats…elle intègre un certain nombre d’obligations de programmation prévues dans le cahier des charges. La construction de la grille est le reflet de la politique de la chaîne.

G.G. ELITE complète cette définition en renseignant que la « grille » est une prévision, plus ou moins détaillée, pour chaque jour de la semaine et pour les différents moments de la journée, de programmes identifiés seulement par grands genres et ce, pendant une période de temps délimitée.

D’après MEHL D(42), « la grille est l’horloge de ce temps télévisuel, dont elle organise et indique les durées, les rythmes, les répétitions. »

Même le sens qu’accorde la législation congolaise au concept n’en demeure pas moins différent des autres. La grille représente un tableau de répartition, selon les heures et la durée de diffusion, de différentes émissions d’une station de radio ou d’une chaîne de télévision au cours d’une période donnée. C’est « le reflet matériel du cahier des charges »(43).

Les commentaires ci haut intéressent notre recherche en ce que la grille constitue un agenda dans lequel sont inscrits des rendez-vous avec le public à différents moments de la journée ou jours de la semaine. C’est en fait un document dans lequel sont prévues chronologiquement (par jour ou par semaine) les émissions à diffuser dans un temps défini. Il est le résultat de la programmation, c’est-à-dire sa forme physique.

1.8. Tranche (horaire)

Une tranche horaire est un segment qui est borné par un générique, qui peut posséder un habillage sonore et visuel particulier, et qui est constitué d’au moins une émission(44).

Elle désigne un emplacement dans la grille : une émission est placée à un certain moment de la journée, dans une tranche horaire correspondant à l’image du public disponible à cet instant ou du public qu’il est souhaitable d’atteindre(45)…c’est en fait une recherche de l’ « adéquation entre le contenu et le public ; ce qui implique le travail de la programmation »(46).

En somme, pour nous, une tranche horaire constitue un emplacement (horaire) ou un découpage dans (de) la grille correspondant à un public disponible, au cours de la journée, formé d’au moins une émission (généralement plus d’une émission)

1.9. Genre (télévisuel)

Dans l’analyse du discours télévisuel, François JOST présente la notion de « genres » de la programmation sous forme de régimes ou buts à plusieurs visés vis-à-vis des récepteurs. D’une part, il part du postulat que les émissions peuvent être présentées sous forme de réalité (journal télévisé, etc.) et/ou de divertissement (jeux, etc.). Il ajoute que ces dernières peuvent être le résultat de mélanges de genres, d’autre part. Ainsi, estime-t-il que « l’évocation de la réalité à la télévision ne sert pas uniquement un but authentifiant, elle peut se concevoir sous un régime ludique de réception »(47).

Le genre(48) est l’instrument qui permet à la chaîne de situer un programme par rapport aux autres et de définir un cadre de réception pour les téléspectateurs. Cette « étiquette générique » qu’on attribue à un programme en nommant la catégorie dans laquelle il se range a des répercussions non seulement sur sa compréhension mais aussi sur celle de la structure de l’offre de la chaîne, de son discours identitaire et de marque.

Dans ce cas de figure, M-F. CHAMBAT conclut qu’un genre ne peut alors se contenter d’une définition interne descriptive de sa thématique (par exemple, la réalité), mais doit s’évaluer par rapport à ses visées qui sont au nombre de trois (authentifiant, fictif, ludique). En d’autres termes, le genre est défini comme une visée à trois dimensions, en l’occurrence authentifiant, fictif et ludique.

Toujours sur la même lancée, HANOT M(49). indique le cassement des émissions dans une grille des programmes s’effectue selon le modèle qu’impose ce qu’on appelle « les lois du genre ». Ce modèle incarne en son sein un triangle dit « modal » qui regroupe trois modes essentiels contenant des genres télévisuels. Il s’agit de :

– Mode authentifiant : il relève d’un discours de vérité. On l’interprète sur l’axe « vraifaux ». Exemple : Journaux télévisés (JT), le débat direct, le magazine, le reportage, le documentaire, etc.

– Mode fictif et mode ludique : c’est l’univers de la « faire-semblance », l’imaginaire. L’on peut illustrer par le docudrame, la série, le cinéma, le téléfilm, etc.

– Mode ludique : il s’oriente dans une trajectoire bien tracée où « pour de vrai de l’information » au « pour de faux de la fiction », l’on apposera aussi un « pour de rire » plutôt tourné vers les effets du discours que vers l’intention qui le sous-tend. On peut faire référence au jeu, variétés.

Nous évoquerons ce concept, dans cette entreprise de recherche, dans le sens des visées ou buts authentifiant, fictifs et ludiques d’un programme de télévision.

Section 2. Opérationnalisation des concepts

Cette section a pour but de construire ou opérationnaliser les concepts de l’hypothèse. En effet, l’opération consiste à définir les dimensions de ceux-ci et en dégager des indicateurs en tenant compte de l’objectif et du contexte de cette étude.

L’hypothèse qui constitue le véritable enjeu de cette recherche postule que la programmation d’une chaîne de télévision repose sur les facteurs suivants : le statut de la chaîne, le public visé ainsi que les moyens de production disponibles.

Ainsi, construisons-nous les concepts suivants : programmation, statut de la chaîne, public visé et moyens de production disponibles.

2.1. Programmation

La programmation d’une chaîne est une opération et un processus qui déterminent les types de programmes à produire, la technique de programmation et la façon de structurer la grille.

La typologie des programmes est à considérer comme un contrat entre le média et le public. D’où, se déclinent les contrats : informatif, explicatif, pédagogique, commercial, divertissement, assistance.

Quant à la technique de programmation, allusion est faite au découpage en tranches de celle-ci. Les études menées (aux USA et en Europe) en sociologie des médias et en audiovisuel, montrent que le découpage horaire (de la grille) constitue la substance qui rend opératoire une programmation, car il répartit les heures selon le public disponible. Nous le découpons en trois temps ou « time », à savoir : Day time, prime time, late time.

En ce qui concerne la structure de la grille, disons que dans une grille de programmation on retrouve des programmes dits de « flux » et ceux dits de « stocks ».

Programmation

2.2. Public visé

Le terme désigne l’audience potentielle ou effective délibérément ou réellement atteint ou à atteindre d’un média. C’est la « cible » ou le public visé par les médias.

Nous le déterminons par des indicateurs sociodémographiques, suivants : le sexe, l’âge, la profession, habitat. Aussi par les horaires attachés à telles émissions pour intéresser les annonceurs.

Public visé

2.3. Statut de la chaîne

Le statut d’une chaîne (de télévision) désigne le type de régime juridique auquel celle-ci se trouve rangée en fonction de sa mission. Subséquemment, on peut avoir une chaîne à régime public ou privé qui a un mode de financement, une appartenance et propose une certaine nature des programmes.

Statut de la chaîne

2.4. Moyens de production

Une chaîne de télévision doit avoir les moyens de sa politique. Plusieurs moyens de production concourent à la réalisation de la politique de programmation, principalement les professionnels, les financements et les équipements techniques.

Moyens de production

Section 3. Approche théorique

Dans cette section, nous avons évoqué deux théories et un modèle qui expliquent la propriété d’une chaîne de télévision dans sa réalisation. D’une part, nous mobilisons le modèle dit « le sablier », modèle des phases 1 et 2, et d’autre part, la théorie sur « la communication des mass média »(50) de Pierre SCHAEFFER et la théorie de programmation télévisuelle.

3.1. Le « sablier », modèle des phases 1 et 2

La filière ” image et multimédia ” est organisée en trois couches : la production, qui comprend le financement et la réalisation des programmes, l’édition ou la programmation (fonctions d’assemblage du contenu), la distribution, qui comprend la diffusion technique et la commercialisation (vente et contact client).

Dans les phases 1 et 2, le programmateur (service public ou télévision commerciale) joue le rôle essentiel d’acheteur et de sélectionneur d’images, ainsi que de collecteur de ressources financières. La ” chaîne ” est le point de passage obligé de l’ensemble du système audiovisuel, car elle collecte les ressources financières (redevance et publicité).

C’est le schéma du ” sablier “, dans lequel s’échangent des programmes contre du temps, le temps des téléspectateurs transformés en audience pour les annonceurs, selon le schéma suivant :

Le « sablier », modèle des phases 1 et 2

3.2.1. Théorie sur la communication des mass média

Pierre Schaeffer commence à réfléchir sur les nouvelles relations entre les acteurs des nouveaux médias dès les années 1960. Il publie en 1970 le premier tome d’une série de trois ouvrages : Les machines à communiquer.

Il montre que la simplification des relations humaines dans les mass média ne peut plus être cantonnée à une relation entre l’émetteur et le récepteur. Il résume ses positions dans le triangle de la communication :

Théorie sur la communication des mass média

La relation entre l’auteur et le public passe désormais par un intermédiaire : le producteur. Celui-ci joue le rôle de médiateur et, est en relation avec, d’une part le groupe de programmation et d’autre part, le pouvoir politique (les milieux autorisés).

Plus explicitement, ce triangle se double donc d’un second triangle inversé révélant les relations complexes entre les 5 groupes de protagonistes :

groupes de protagonistes

Ce carré peut-être découpé en 4 petits triangles (les 4 zones) mais aussi en 2 grands triangles (milieu autorisé-public-auteur d’une part et milieu du programmateur-auteurpublic d’autre part) ou en deux carrés révélant les milieux de la compétence et de pouvoir. Il ne faut pas négliger non plus les deux diagonales (milieu autorisé-médiateur-public et milieu du programmateur-médiateur-auteur) orientant des aller retour entre le pouvoir et le public et entre la programmation et l’auteur.

Selon Pierre Schaeffer, le développement fulgurant de la radio et de la télévision depuis les années 1960 l’a poussé à énoncer l’équation ci après :

Création x Diffusion = constante ou C x D = C

Cette équation explique comment la multiplication des radios et des chaînes de télévision entraîne inévitablement un nivellement de la production. La baisse constante de qualité des émissions de radio et de télévision sont particulièrement révélatrices des enjeux économiques et politiques qui gouvernent la production.

En fait, nous retenons que le média, ici, la chaîne de télévision est une machine à production des contenus. Ces contenus produits sont l’oeuvre des producteurs que le programmateur sollicite dans la réalisation de la politique de la chaîne. Sa réussite est tributaire de la masse économique mobilisée et de la politique qui gouvernent la production.

3.2.2. La théorie de la programmation télévisuelle

La programmation vise à coïncider les contenus à proposer avec la disponibilité du public. C’est ce que nous appelons correspondre le « temps social » au temps télévisuel. Elle poursuit des buts et des objectifs contenus dans le cahier des charges et dans la ligne éditoriale de chaque entreprise de radiodiffusion.

En tant que processus, G. LOCHARD et J.C. SOULAGE(51) trouvent dans la programmation et établissent des types de programmes qui trouvent leur fondement dans des buts actionnels et des visées énonciatives. Les deux auteurs conçoivent ces buts comme des « contrats » que la chaîne tient avec son public.

Il s’agit, notamment du « faire savoir » correspondant à une visée informative (Journal, bulletin, les nouvelles, etc.) qui se rapporte au contrat informatif ; du « faire comprendre » relatif à la visée explicative (documentaire, débat, magazine, etc.) et qui relève du contrat explicatif ; au « faire plaisir » la visée distractive (fiction, jeux, variétés, etc.) correspondant au contrat distractif ; enfin, au « faire faire », la visée factitive de laquelle découle le contrat d’assistance (interprogramme, formules d’autopromotion, la mire, etc.).

Ces deux auteurs ont, par la suite, ajouté le contrat pédagogique et le contrat commercial aux côtés de ceux évoqués ci haut.

Ces buts et visées constituent, en fait dans leur équilibre, l’ossature du flux télévisuel.

Notons également que ces deux critiques des contenus médiatiques assignent pratiquement à ces contrats au moins deux véritables missions, « informer » et « divertir ».

C’est ce que Gabriel THOVERON(52) considère comme une double vocation des médias, la réalité et la fuite de la réalité, la participation à la vie sociale et la compensation aux aléas qu’elle nous impose, ou plus schématiquement, le sérieux et le divertissement […]

3.2.2.1. Principes de la programmation

La programmation télévisuelle est l’art de choisir et de planifier sur une grille horaire la diffusion des différents programmes d’une chaîne télévisée, en faisant en sorte de maximiser leur audience, tout en respectant les contraintes auxquelles la chaîne est soumise.

La grille des programmes est un outil technique, c’est un « menu » de programmes, que la chaîne de télévision est tenue de rendre publique au moins trois semaines à l’avance. De ce fait, elle constitue un support de communication au grand public.

Cependant, en tant que support de communication, elle renferme deux fonctions purement pratiques. Celle qui détermine l’image de la chaîne de télévision et
constitue également l’expression d’une politique…

Cycle de programmation

On distingue deux périodes dans le cycle d’une programmation. D’une part, l’essentiel de la grille –Day time– et une période relativement courte qui fédère un public diversifié devant le téléviseur, le –Prime time–. Cette dernière tranche est très décisive dans la détermination de l’audience d’une chaîne. C’est là qu’il faut se réserver des improvisations inopportunes et de l’imprévisible, car une telle attitude sollicite l’usage de la « mitrailleuse » en possession du public qui dit sa sentence (zapper), la télécommande. Le véritable risque, c’est l’oubli de la régularité que revêt une grille de programmes qui se concrétise dans le respect des rendez-vous et, par elle se créent les habitudes.

Généralement, la période est située entre 19 et 23 heures. À Kisangani, elle peut être située entre 19 et 21h30. Elle varie d’une société à l’autre.

Comme évoqué chemin faisant dans cette étude, programmer c’est jumeler le temps social (ma disponibilité devant l’écran) et le temps télévisuel (l’agencement des programmes sur les plages horaires de diffusion). En ce sens, il s’agit de tenir compte des saisons (été/hiver), du jour de la semaine et du moment de la journée, tout en identifiant avec justesse le public cible disponible devant son écran, à chacune de ces plages.

De toute évidence la logique de la programmation repose sur l’observation des consommateurs. Il sied de déterminer les potentielles personnes (éventuellement leur nombre) présentes au foyer aux différents moments de la journée. Les variables socioculturelles et le découpage de la journée en seraient les composantes pertinentes, alors que l’âge, le sexe et le niveau intellectuel ainsi que la typologie des tranches horaires en sont les indicateurs.

3.2.2.2. Techniques de programmation

La grille constitue le référent central de la conception d’une grille des programmes. C’est ce qui fait dire à Michel Souchon : « la programmation est un art de la rencontre : elle consiste à favoriser la rencontre du public et des émissions »(53).

Cette rencontre repose sur un certain nombre de principes, en l’occurrence :

– Programmer c’est connaître son public. Le programmateur se doit de maitriser la sociologie des habitudes de vie du public : horaires de travail, temps de transport, loisirs, etc.

– Le découpage de la journée. C’est diviser la journée en plusieurs tranches, lesquelles tranches conçoivent les programmes en fonction du public disponible. Une chose pour construire une grille est de découper la journée, mais rester à l’écoute du public – changement d’habitude et émergence des problèmes nouveaux–, en est une autre d’autant plus qu’il faille transformer ces changements en émissions.

En Europe et aux USA, les spécialistes de la sociologie des médias ont divisé la journée en ce qu’ils ont appelé « day parts », soit trois tranches principales desquelles se déclinent des sous tranches. Ce tableau européen(54) en dit long.

Techniques de programmation

– L’observation de la concurrence. Il faut prendre en considération la présence des programmes des chaînes concurrentes.

En outre, construire une grille relève de trois principes et qui permettent également la lecture de celle-ci. Il s’agit des principes d’horizontalité, de verticalité et de participation du public. L’horizontalité consiste en ce que le public connaisse les différents rendez-vous afin de le fidéliser. Ensuite, la verticalité tient au fait que la chaîne gère les publics des programmes qui se suivent afin que ceux-ci soient suivis les plus longtemps possible. Enfin, le dernier principe interprète la participation à la vie de la chaîne par le mode d’animation qui doit inciter en permanence le public à se manifester soit par courrier, au téléphone ou dans le cadre d’une émission en direct.

3.2.2.3. Les déterminants d’une grille

Il sied de retenir que la construction de la grille et sa réalisation passe par des facteurs que A. FONNET nomme « contraintes ». Il faut y veiller pour optimiser les paramètres que constituent l’audience, les revenus générés et l’influence de l’état, des actionnaires. Ces contraintes sont d’ordre législatif, technique et financier.

Contraintes (législatives) obligatoires

Chaque pays édicte un arsenal juridique pour réguler et réglementer les contenus ou les produits médiatiques. En RDC, c’est désormais le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) qui remplace la Haute autorité des médias (HAM). Les médias de la RDC doivent actuellement s’enquérir du contenu des cahiers des charges qui viennent d’être innovés en décembre 2010.

A ces obligations, nous juxtaposons également le projet (ligne) éditorial, en fait, qui détermine la politique de programmation de la chaîne.

Contraintes techniques

Il faut mentionner la nécessité de disposer de moyens techniques pour réaliser directs, reportages ou émissions sur plateaux, la gestion que nécessitent les décrochages locaux, qui provoquent une démultiplication du contenu proposé, ou encore les contraintes engendrées par les nouveaux canaux de diffusion comme le web, la télévision sur mobile…

Contraintes financières

L’achat des programmes à diffuser est un enjeu majeur pour les chaînes de télévision : les programmes les plus chers (films, sports – notamment matches de football) sont aussi les plus fédérateurs et ceux qui promettent les meilleures audiences. Il est donc nécessaire pour les programmateurs de trouver un juste équilibre entre les coûts de grille et l’optimisation de l’audience.

3.2.2.4. Le futur de la programmation télévisuelle

Les récentes évolutions techniques remettent en cause certains principes de la programmation télévisuelle. La diversification des canaux d’accès à la télévision complexifie la tâche des programmateurs : aujourd’hui, la télévision est accessible par Internet, par les téléphones mobiles, avec des modalités de diffusion nouvelles tel le catch-up TV, VOD,…

Il devient également nécessaire de prendre en compte les changements de modes de vie des téléspectateurs, qui se conforment de moins en moins à des schémas réguliers et sont soumis à des stimulations de plus en plus nombreuses : il est donc de plus en plus difficile de les fidéliser.

3.2.2.5. Confection de la grille

La confection ou mieux la construction d’une grille de programmes est un processus systématique relevant de l’art et de la science. Artistique, dans la mesure où ce travail demande un sens perspicace et tactique se rapportant à la vocation du responsable de la programmation. Scientifique, en ce sens que cette vocation fait appel aux méthodes de la science (enquête des habitudes d’écoute, la Médiamétrie, étude du marché,…) qui précise les axes d’entreprise de manière objective.

Cette construction passe les étapes suivantes :

L’observation préalable

Cette toute première étape consiste à analyser la situation selon quatre axes : la situation des audiences, des programmes, des chaînes et de la concurrence. Grâce aux études du département marketing, le programmateur connaît les forces et les faiblesses des grilles précédentes.

La définition des grands axes stratégiques

En fait, les observations préalables décrivent le panorama de l’écologie. Ce qui permet au programmateur de définir et/ou d’affiner la politique éditoriale. Il se basera sur certaines volontés des dirigeants, voire des obligations légales. Ces programmes « valorisés » trouvent leur place dès le départ, selon des principes totalement arbitraires, parfois même au détriment de l’audience.

La grille type

Une fois la politique (éditoriale), les grands projets et les obligations fixées, le programmateur traduit tous ces éléments dans une grille dite « grille type ». Cette grille détermine toutes les cases horaires avec les genres d’émissions à programmer.

La sélection des programmes

Après l’étape précédente, chaque case de la grille type correspond à de nombreux programmes différents. Il appartient au programmateur de sélectionner des programmes auxquels il définit méticuleusement les objectifs sur la cible en partenariat avec les producteurs et selon la possibilité d’achats.

La grille concrète

L’ultime étape, c’est celle qui vient immédiatement après celle de la sélection des programmes. Dans cette étape, on établit la grille dite « grille concrète ». C’est la version réelle de la grille. Elle contient les noms de vrais programmes à diffuser bien agencés de manière à ce qu’ils soient le mieux exposés que possible (au public).

3.2.2.6. Choix des programmes

Au cours du processus de confection, il est impérieux de faire un choix des programmes. Il s’agit, là, de discriminer deux types de programmes : les programmes de stock et les programmes de flux. Les premiers concernent une catégorie des programmes qui peuvent être rediffusés, c’est à l’instar de fictions et documentaires ; tandis que les seconds renvoient au x programmes éphémères, c’est-à-dire qui ne peuvent être qu’une et une seule fois diffuser. Par exemple, les journaux télévisés, les jeux, etc.

Le schéma suivant montre un aperçu non exhaustif de ces programmes, encore que la télévision en propose une large palette.

Choix des programmes

Ce chapitre nous a permis d’organiser et d’installer les assises conceptuelle et théorique relatives à l’appréhension de la politique de programmation. C’est un f qui cristallise les impressions dans la manipulation des termes principaux et associés au thème d’étude et qui ont été situés dans un cadre théorique précis.

Cependant, clarifier les concepts opératoires et le cadre théorique ne suffit pas à expliquer le phénomène. Surtout que ces concepts sont usités dans un milieu d’étude où ils prennent tout leur sens qu’il faille explorer. C’est ce qui constitue la substance du chapitre suivant.

13 BAYEDILA, (E.), Méthodologie de l’information II, Cours inédit, UNIKIS, 2009.
14 Anonyme, Programmation télévisuelle. Ojectifs et contraintes. Cas de la RTBF, (http//:users.skynet.be/vanpet/programmation.pdf), p. 37.
15 THOVERON, (G.), cité par Anonyme, p. 37, La télévision dont vous êtes le héros, Le Grand Miroir, 2004.
16 http// :www.wikipedia.org
17 BALLE, (F.), Dictionnaire des médias, Paris, Larousse, 1998, p.40
18 FALCONI, (A ); et BUNDIM’BANI YAMBU, (F .X.), Lexique des médias, internet et multimédia, Kinshasa, MEDIASPAUL, 2009, p.35
19 Drouot, (G.), « Le statut de l’entreprise de communication audiovisuelle en France », In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 41 N°2, Avril-juin 1989. pp. 449-474.
20 http// :www.google.fr, consulté le 17 mars2011 à 16h04
21 BALLE, (F.), op. cit, p. 30
22 FALCONI, (A ); et BUNDIM’BANI YAMBU, (F .X.), op. cit., p.29
23 Loi organique n°11/001 portant composition, attribution et fonctionnement du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), col. 45., in Journal Officiel de la République démocratique du Congo, numéro spécial, Kinshasa, 16 janvier 2011, p. 47.
24 FALCONI, (A.), et BUNDIM’BANI YAMBU, (F .X.), op. cit., p.136
25 JOST, (F.), La télévision du quotidien. Entre la réalité et fiction, Bruxelles, De Boek University, 2001.
26 LAURENCE, (G.), cité par MIDESSO, N., op. cit., p. 12.
27 LAURENCE, (G.), Op. Cit. p., 28, cité par MIDESSO, N., op. cit., p. 12
28 http// :www.wikipedia.org
29 FALCONI, (A.), et BUNDIM’BANI YAMBU, (F .X.), op. cit., p.69
30 Idem
31 BALLE, (F.), op. cit., p. 194
32 « Programme », Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
33 VERNIER, (P.), Le médiateur, Bruxelles, éd. Trois, 1987. p. 30.
34 POLI, (J.P.), Structuration de flux télévisuels, extrait Thèse mise en ligne le 5 Juin 20114 Juin 2011
35 « Programmation », Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
36 BALLE, (F.), op. cit., p. 194
37 MOUSSEAU, (J.), op. cit., p. 75
38 ELITE, (G.G.), Méthodologie de l’information II. Logique de programmation télévisuelle, Cours inédit, SIC, UNIKIS, 2010, p. 6
39 http// :www.google.fr
40 BALLE, (F.), op. cit., p. 112
41 FALCONI, (A.), et BUNDIM’BANI, (F.X.), op. cit., p.80
42 MEHL, (D.), cité par anonyme (http// :users.skynet.be/vanpet/programmation.pdf), La fenêtre et le miroir : la télévision et ses programmes, Payot, 1992, p.143
43 Loi organique n°11/001 portant composition, attribution et fonctionnement du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la communication, col. 45., op. cit., p.1.
44 POLI, (J.P.), op. cit.
45 Anonyme, Programmation télévisuelle. Ojectifs et contraintes. Cas de la RTBF, (http// :users.skynet.be/vanpet/programmation.pdf)
46 Idem
47 CHAMBAT-HOUILLON, (M-F.), « Notes de lecture. La télévision du quotidien de François JOS T », Réseaux 2001/3, n° 107, p. 361-376. Disponible en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RES&ID_NUMPUBLIE=RES_107&ID_ARTICLE=RES_107_0361
48 VOVOU, (I.), « Histoire de la télévision, genres et programmation. Les programmes politiques télévisés grecs, In Recherches en communication, n° 25, (2006).
49 HANOT, (M.), Télévision. Réalité ou réalisme ? Introduction à l’analyse sémio-pragmatique des discours télévisuels, Bruxelles, De Boeck Université, 2002, p.6
50 http://www.google.fr
51 LOCHARD, (G.) et SOULAGE, (J.C.), cité par LIGODI, (P.), Télévision publique et sous-développement en RDC, Mémoire inédit, FASIC, p. 10. Référence électronique : mémoire on line
52 Ibidem
53 ELITE, (I.), op. cit., p. 14
54 Anonyme, op. cit., p. 58

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