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Question 5

Vous avez suivi une formation IDE/IADE initiale.
Est-ce que cette formation est aidante ?

La majorité des personnes interrogées ne considèrent pas notre formation aidante pour faire de la recherche clinique, qu’elle soit IDE ou IADE.
Cependant, toutes les personnes qui ont répondu non à cette question ont mis en avant la nécessité de l’expérience et de pratique sur le terrain en tant que IDE, IADE ou cadre infirmier, avant de se lancer dans la recherche.

Les trois personnes qui ont répondu oui à cette question sont toutes les trois ARC, et donc IADE. En effet, la formation IADE leur a été utile lorsqu’elles ont suivi la formation du DU AREC, dans tout ce qui concerne les notions de pharmacologie, abordée de façon très importante.

Mais pour ce qui est des modalités de la recherche, ses métiers…, l’anglais, les statistiques, l’informatique, les huit personnes interrogées sont unanimes. Elles n’ont jamais entendu parler de recherche clinique avant de rentrer dans un service de soins.

Que pensez-vous des nouveaux programmes des études d’infirmier ?

Des points de vue positifs et des points de vue négatifs sont ressortis de cette question.

Les points forts de cette formation relevés par les professionnels sont les suivants :

– Connaissance du fonctionnement de la recherche, des métiers de la recherche, notamment des métiers infirmiers
– Notion du développement d’un médicament
– Sensibilisation avant l’arrivée sur le terrain (contrairement aux formations « pré LMD »)
– Collaboration avec les professionnels de la recherche plus aisée lorsque ces futurs infirmiers seront les soignants dans les services de soins
– Plus-value de l’anglais pour les publications à l’internationale et la lecture d’articles scientifiques

Les points négatifs résident surtout dans le fait que les personnes interrogées émettent des doutes sur l’intérêt des étudiants sur le sujet de la recherche. Cette incertitude est liée à leur activité quotidienne de recherche clinique, où elles ont l’occasion de rencontrer des infirmiers dans les services de soins qui montrent parfois peu de curiosité à l’égard de la recherche. De plus, un IRC me disait « c’est le fait d’être dans les soins qui a fait que je me suis intéressée à la recherche […] car j’y voyais une utilité au quotidien. Je ne m’y serais pas intéressée en sortant de l’IFSI ».

Enfin de façon générale, une question importante a été soulevée « la question est de savoir comment les futurs infirmiers vont pouvoir s’inscrire dans la recherche ».

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