L‘importance accordée à la finance comportementale ces dernières décennies est à l’origine de la dissertation
de ce travail de recherche dont le but est de permettre aux lecteurs, non seulement ,de connaitre les
différents biais comportementaux , mais aussi, de saisir leurs contributions à l’explication de la volatilité excessive
des cours boursiers.
Ayant fixé l’objectif à aborder, nous avons commencé par une remise en cause de l’hypothèse d’efficience
des marchés financiers, tout en mettant en exergue son incapacité à élucider les anomalies observées sur les
marchés financiers, ce qui à donner naissance à une nouvelle voie de recherche- la finance comportementale, qui,
elle, cependant, à consentit d’apporter un éclairage nouveau sur le fonctionnement réel des marchés ainsi que ses
anomalies à travers une panoplie de biais comportementaux . Notre intérêt dans cette démarche, est porté, en
particulier, sur l’éclaircissement du caractère excessif de la volatilité par des aspects psychologiques des
investisseurs, à savoir, le biais d’excès de confiance et le biais du comportement grégaire.
Une fois la volatilité excessive est détectée sur le marché boursier tunisien à l’aide du test de bornes de
variance de Shiller (1981), une revue de la littérature sera menée traitant la présentation des deux biais évoqués cidessus
ainsi que leurs contributions à l’explication de l’énigme de volatilité excessive des cours boursiers. Après ce
corpus théorique, deux études empiriques seront élaborées : la première étude empirique visant à détecter l’excès
de confiance et à identifier si la volatilité excessive des titres observés sur le marché boursier tunisien résulte de
l’excès de confiance des investisseurs, est inspirée par l’étude de Chuang et Lee (2006) portant sur un modèle
asymétrique EGARCH (1,1). La seconde étude visant à détecter le comportement grégaire et à identifier si la
volatilité des titres observés sur le marché boursier tunisien est due au comportement grégaire des investisseurs,
est inspirée par l’étude de Tan et al. (2008) qui consiste, à calculer l’écart type absolu transversal (CSAD : mesure de
la détection du comportement grégaire) conformément à méthodologie proposée par Chang, Cheng et Khorana
(2000), puis de régresser les effets asymétriques du comportement grégaire moyennant le rendement du marché, le
volume de transactions et la volatilité.
Mots clés: Hypothèse d’efficience des marchés financiers, Anomalies, Volatilité excessive, Finance
comportementale, Test de bornes de variance, Excès de confiance, Comportement grégaire, EGARCH.