Du mois de Janvier 2007 à Décembre 2011, nous avons mené une étude rétrospective,
transversale et analytique dans la ville de Lubumbashi (RDC) à travers les grandes maternités
(étude multicentrique) pour déterminer et la fréquence des malformations congénitales et
dégager les facteurs de risque en vue de promouvoir la prévention de ce fléau dans notre
milieu.
Au cours de cette enquête nous avons enregistré 18.473 naissances (vivantes et mort-nées)
dont 28 présentant des malformations congénitales apparentes. La prévalence a été de 0,15 %
contrastant ainsi avec nombre d’études antérieures qui ont été uni centrique dans d’autres
milieux.
Les nouveau-nés malformés ont souvent présenté une dépression d’APGAR à la 1ère minute
(42,9%) et une forte mortinaissance (). Les facteurs de risque suivants ont été répertoriés dans
l’ordre décroissant :
– L’âge maternel ;
– La grande multiparité.
La maitrise des facteurs de risques contribuerait à prévenir tant soit peu (hormis les causes
génétiques). La survenue de ce drame très stressant et couteux dans leur famille. « Mieux vaut
prévenir que guérir… »