Plusieurs études économétriques récentes menées sur les données de comparaison internationale remettent en question l’opinion selon laquelle l’éducation qui met en lumière le taux de scolarité comme un indicateur de capital humain, favoriserait la croissance. Ce résultat provient dans un contexte d’ouverture à l’extérieur.
Nous estimons sur données de panel dynamique avec la méthode de moments généralisés GMM, avec un taux de scolarisation tertiaire comme indicateur reflétant le capital humain. Ce coefficient de capital humain varie de manière stochastique d’un pays à l’autre, en fonction des caractéristiques nationales. Plusieurs d’entre elles permettent d’expliquer ces différences de qualité : infrastructures éducationnelles, capacité à distribuer l’éducation de façon égalitaire, dotation initiale en capital humain, en cas d’ouverture.
Nous introduisons plusieurs variables liés aux caractéristiques structurelles, institutionnelle et au développement du capital humain, pour tester leurs effets sur la croissance dans la zone M.E.N.A au cours de la période 1984-2002.
La plus part de ces résultats trouvés montrent l’existence d’une relation entre les politiques d’ouverture, les facteurs structurels, institutionnels, le capital humain et la croissance dans ces pays.
Les mots clés: le capital humain, l’ouverture à l’extérieur, la croissance, GMM, M.E.N.A.